Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell

Roberto Di Cosmo est professeur à l’Université de Paris VII. Il est l’auteur du célèbre Piège dans le Cyberespace (rédigé en... 1997 déjà !)

Crédit photographique : Lorri37, sous licence Creative Commons BY.

Cher Eddy Mitchell,

Vous faites partie, avec les autres artistes signataires d’un document qui réagit à deux amendements au projet de loi DADVSI votés il y a quelques jours par nos députés, d’un univers français de la musique et du cinéma qui m’a accompagné pendant des longues années, et que j’aime.

Comme, je le crois, la presque totalité des Français, je ne ferais rien qui puisse mettre en danger l’existence d’une culture cinématographique, musicale, et artistique en général, qui nous donne, à tous, cette nourriture de l’esprit qui nous est si indispensable. Et pour cela, je crois fermement que l’on doit permettre aux artistes d’êtres rémunérés convenablement.

Et pourtant, je fais partie des 130.000 personnes qui ont signé la pétition lancée par EUCD.INFO contre le projet de loi DADVSI.

Je fais partie de ce 75% de Français qui sont favorables à la mise en place d’une licence globale sur Internet.

Je fais partie de ceux qui ont applaudi le courage et l’indépendance des députés qui ont dépassé les clivages partisans pour voter, la nuit de ce 21 décembre, les amendements 153 et 154 au projet de loi DADVSI qui ouvrent la porte au libre échange des oeuvres numériques, moyennant une juste compensation des ayant droit.

Oui, ces mêmes amendements qui vous ont fait parler d’expropriation des droits d’auteur sur Internet.

Y a-t-il là une contradiction profonde dans ma position, une schizophrénie latente qui me pousserait à exproprier les biens de quelqu’un que j’aime ?

Comme les 13500 artistes signataires d’un appel paru il y a quelques jours, je ne le pense pas.

Je crois au contraire que, avec les autres signataires de votre texte, vous êtes en train, sans le savoir, de faire le jeu de sociétés qui, prétextant défendre vos intérêts, s’occupent surtout des leurs, au dépens des vôtres.

Concédez moi quelques minutes de votre temps, et je vais essayer de vous expliquer pourquoi vous devriez remercier votre vaste public qui vous aime, et soutient la licence globale, et vous méfier des puissants lobbys qui vous enrégimentent dans une campagne à base de police informatique contre vos propres concitoyens.

Rassurez vous, je ne vais surtout pas vous faire encore un grand discours creux, comme on en voit beaucoup trop en ce moment, sur les deux philosophies qui s’affrontent face à la révolution numérique : je serais beaucoup plus concret, en vous montrant avec les chiffres fournies par vos propres maisons d’éditions où se trouve votre intérêt, et celui de vos collègues.

Le marché traditionnel de la musique en France : qui y gagne, et combien

Monsieur Mitchell, les maisons de disques vous ont convaincu que la mise en place du projet de loi DADVSI faite dans les termes actuels, qui permettent aux géants du logiciels d’avoir une mainmise totale sur les échange d’information sur Internet, va préserver vos droits, alors qu’une idée qui vous a été présentée comme complètement farfelue, la "licence légale sur internet", vous réduirait à la misère.

Rien n’est moins sûr, et j’imagine que sur un sujet d’une telle importance vous êtes prêt à investir quelques minutes de temps pour vérifier ce que l’on vous dit.

Pour comprendre les enjeux actuels, et savoir où se trouve votre intérêt économique, il faut que vous découvriez, vraiment, pour chaque euro dépensé par un de vos fans, combien vous touchez à la fin du mois.

Ce n’est pas si facile que cela, vu la complexité des contrats et l’opacité du système, mais dans votre cas, il vous suffit d’éplucher patiemment les contrats vous liant avec votre maison d’édition : dans ces quelques dizaines de pages, perdus dans le charabia juridique, vous devriez trouver une sorte de tableau indiquant vos droits sur les CD ou DVD vendus. Cela ressemble à peu près à ceci : jusqu’à 100.000 copies, vous touchez x% du prix de vente net hors taxe, entre 100.001 et 500.000 copies, vous touchez y% (avec y un peu plus grand que x), et au delà de 500.000 copies, vous touchez z% (avec z un peu plus grand que y).

Comme x, y et z varient d’un chanteur à l’autre et d’un disque à l’autre, mieux vaut regarder la situation moyenne des artistes en France dans ce qui suit.

La répartition du prix des CD ...

En se basant sur des chiffres qui ont circulé dans différents dossiers parus dans la presse grand public, et confortées par le rapport du CSPLA (quoique ce rapport ne parle que des données de 2002, largement obsolètes), il semble que les auteurs, compositeurs, éditeurs, artistes, musiciens et interprètes reçoivent à peu près 14% du prix de vente ttc, la grande distribution empocherait 18%, l’État 16.4% alors que les maisons de disques gardent un peu plus de 50%.

Donc, quand un musicophile dépense 31 euros pour votre dernier coffret, vous touchez, avec les autres ayant droit, à peu près 4,34 euros, les restants 26,66 euros étant perdus pour vous.

... limite les revenus des artistes ...

Autrement dit, avec ce mode de fonctionnement de l’industrie du disque, vous êtes condamné, avec vos collègues, à faire dépenser à vos fans qui veulent vous faire vivre en vous payant des droits d’auteur, six fois plus de ce que vous touchez.

C’est dommage, parce que cela vous pose un gros problème, et je ne parle pas d’un problème éthique, juste d’un problème financier : à ces prix là, votre public qui vous aime ne risque pas d’acheter beaucoup de coffrets dans l’année !

En effet, le budget des ménages dédié aux loisirs et à la culture est déjà le plus gros poste de dépenses après le logement et la nourriture, et selon une étude récente publiée aux Etats-Unis les dépenses des ménages dans ces activités n’ont cessé d’augmenter depuis 1968, en progressant plus vite que les salaires : il est fort raisonnable de se demander si l’on n’a pas simplement réussi à vider les poches des citoyens au point qu’ils soient obligés de faire des choix entre aller au cinéma et télécharger la dernière sonnerie branchée.

Si ce seuil est atteint, et on peut bien commencer à y croire, cela veut dire que les revenus pour les artistes sont condamnés à plafonner (comme indiqué par une statistique publiée par le SNEP) aux revenus tirés par la vente, en moyenne, de 6 albums, 6 singles et 4 DVD par an à chaque acheteur, ce qui revient à 14% de 1,4 milliards d’euros (le chiffre previsionnel pour 2005), i.e. 196 millions d’euros.

Rappelez-vous bien ce chiffre, parce qu’avec le mode de distribution traditionnel vous (je veux dire l’ensemble des artistes, et pas seulement français) ne toucherez pas un centime de plus de votre public.

Laissez-moi dire cela encore plus clairement : criminaliser la copie peut certainement changer la répartition du budget loisir des ménages entre les différents biens culturels, mais cela ne fera pas augmenter l’enveloppe globale depensée par les ménages.

Le public, privé de copie privée, se retrouvera alors culturellement plus pauvre, mais les artistes ne seront pas plus riches pour autant.

... DADVSI peut faire perdre au moins 43 millions d’euros par an aux artistes

Or, les mauvais conseillers qui vous entourent vous poussent à soutenir de votre poids le projet de loi DADVSI : ce projet de loi punit plus sévèrement celui qui utilise un logiciel libre pour lire un CD de musique rendu incompatible avec son lecteur par des astuces techniques douteuses que l’on appelle DRM, que ceux qui diffusent des vidéos pédophiles. Cela est fait dans le but de rendre impossible ou très risqué le contournement des instruments de contrôle de l’information mis en place par les géants du logiciel d’outre-atlantique, mais on vous fait croire que c’est en réalité pour protéger vos droits d’auteur.

Je suis certain qu’on s’est bien gardé de vous expliquer que ce projet de loi pose les bases de la destruction de la liberté individuelle dans la société de l’information, le contrôle de masse des usages culturels, la concentration monopolistique des multinationales du logiciel et du contenu, la criminalisation des individus, et l’entrave à cette recherche en informatique qui est primordiale pour que la France garde sa place dans le peloton de tête de l’économie numérique, pour ne pas parler de certains amendements scélerats arrivant même à proposer de détruire les logiciels libres qui sont au coeur de l’Internet.

J’imagine qu’on n’a pas jugé intéressant de vous signaler que ces DRM ne sont pas un cadeau du ciel, mais des outils techniques qui ont un coût (et les géants des logiciels s’en frottent déjà les mains), et ce coût viendra forcement en diminution de vos revenus : le public n’accepterait pas facilement d’acheter des CDs bridés à un prix plus élevé que celui des CDs d’antan.

Je crois qu’on a oublié aussi de vous signaler qu’une partie importante de vos revenus (à peu près un cinquième) vient aujourd’hui d’une redevance sur les supports vierges au titre de la copie privée (privée, cela inclut le droit de donner une copie de mon album préféré à qui bon me semble, tant que ce n’est pas à usage commercial). Savez-vous que si ces DRM venaient à être imposés par la loi DADVSI, votre public serait bien fondé à en demander la suppression ? En effet, si un DRM empêche la copie, il n’y a plus copie privée, et sans copie privée, il ne peut y avoir de redevance sur la copie privée, quoi que puissent en dire les lobbystes dans les couloirs du palais.

Savez vous que cette redevance a rapporté en 2004 plus de 87 millions d’euros ? Savez vous que, sur cette redevance, la part des auteurs, artistes et interprétes est d’un peu plus de 50% ? [1]. Cela veut dire que, si le DADVSI passe, vous pouvez rester assuré de perdre au moins 43 millions d’euros par an, (un cinquième des revenus des auteurs, artistes et interprétes), du simple fait de la mise en place des DRM.

Donc, au fait, ce texte DADVSI que vous soutenez ne fera rien d’autre que maintenir l’ancien système de distribution, avec les artistes réduits à voir seulement 14% de ce que leur public débourse, et de plus, condamnés à perdre sûrement 43 millions d’euros par an contre la vague promesse de meilleurs revenus grâce à l’empêchement des copies privées.

... alors que la licence globale leur en rapporte presque 200 ! ...

Par contre, la licence globale sur Internet permettrait au public de réaliser son souhait d’entendre pendant l’année bien plus de 6 album, 6 singles et 4 DVD musicaux, sans vous obliger à trouver un moyen d’augmenter le salaire moyen des ménages. Avec 9 millions de foyers connectés à Internet, et avec un prix de 4 euros par mois, que les internautes sont prêts à payer si on arrête de les criminaliser et on leur laisse la liberté culturelle qui vient avec les échanges de pair à pair, cela rapporterait 432 millions d’euros, dont 216 millions directement aux artistes. Et cela ne ferait qu’augmenter avec la multiplication des abonnements internet haut-débit [2].

Si vous ajoutez la redevance pour copie privée, cela fait 216+43 = 259 millions reversés aux artistes, donc bien plus de tout ce que les artistes gagnent avec le système traditionnel.

Est-ce que vous voyez ce que ce chiffre signifie ?

Cela signifie que, loin de mettre les artistes aux chômage, la licence globale sur Internet est capable de leur garantir un revenu de substitution plus important que celui obtenu aujourd’hui au bout de longues et exténuantes négociations avec les maisons d’édition.

En d’autre termes, même si tous les internautes qui payent la licence globale arrêtaient complètement d’acheter des CDs et des DVDs, les artistes non seulement ne perdraient rien, mais auraient un bénéfice financier supplémentaire significatif.

Cependant, toutes les études, dont la plus récente date d’il y a seulement quelques semaines, montrent qu’en réalité les plus gros copieurs de musique en ligne sont aussi ... les plus gros acheteurs de CD et DVD !

Donc il se peut bien que la licence globale ne vienne pas en substitution, mais en complément des revenus traditionnels des artistes.

Ça veut dire que, au contraire des DRM qui risquent fort de vous faire perdre au moins 43 millions par an de redevance pour la copie privée, la licence globale sur internet pourrait carrément doubler vos revenus dans les prochaînes années, monsieur Mitchell...

Ne vous trompez pas d’ami.

Alors pourquoi la conspuer ? pourquoi insulter les députés qui, en un sublime instant de lucidité, ont su dépasser les clivages partisans pour proposer un système qui va dans l’intérêt de tous ?

Vous avez maintenant la possibilité de cueillir le fruit de la révolution numérique, en respectant un public qui risque de ne pas aimer qu’on le criminalise injustement, et en préservant les libertés individuelles qui seraient mises à mal par les DRM [3].

Bien sûr, les maisons d’éditions, qui vous ont fait croire pendant longtemps être vos amies, vont perdre de l’argent au passage, mais vous, les artistes, vous allez en gagner beaucoup.

Or, je sais bien qu’en ce bas monde il y a plein de gens à l’esprit borné qui sont prêts à piétiner les droits des autres si cela leur rapporte, mais dans votre cas, et celui des autres artistes signataires de ce texte qui s’oppose à la licence globale, cela serait une des rares occasions où j’aurais vu quelq’un qui en fait des mains et des pieds pour y être de sa poche.

Alors, s’il vous plaît, Monsieur Mitchell, prenez le temps de réfléchir à vos intérêts, et vous verrez que le public est votre ami, et que la licence globale est le plus beau cadeau qu’il pourrait vous faire.

Roberto Di Cosmo

[1] Les règles précises de ce calcul sont énoncés dans le CPI, et reprises dans le rapport de la SORECOP. On peut estimer à 37,5% la part de auteurs, 18,75% la part des artistes-interprétes, 18,75% la part des producteurs et 25% les actions en faveur de la culture. Dans le reste de l’argumentaire, j’ai gardé donc à peu près 50% pour la "création", tous acteurs confondus.

[2] Une étude Mediamétrie recente estime que 35,5 % des foyers sont connectés à Internet, et la croissance est très rapide : je vous laisse faire vos calculs, vous verrez que des beaux jours vous attendent, si vous soutenez la Licence Globale.

[3] Avez-vous vu le film "Viva Zapatero" ? savez vous que l’émission censurée qui est au coeur de ce film a pû être diffusée aux Italiens essentiellement par Internet ? savez vous que les DRM pourraient permettre d’interdire cette diffusion ? êtes vous à faveur de la censure, Monsieur Mitchell ?

(*) Il y a une certaine confusion dans l’usage de termes comme "licence légale" et "licence globale" : pour plus de détails, voir le site de l’APA ; cela ne change pas l’analyse économique que vous trouvez ici, mais le moment venu, il faudra prendre en compte ces aspects.

Commentaires

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Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 4 décembre 2009 par xewitte (1 rép.)

merci de me faire reconnaitre l’artiste et le nom du titre original"comme un étranger dans la ville" que je recherche depuis ^plus de 30 ans. Merci à Mr Eddy Mitchell de l’avoir repris cela simplifie mes recherches. En espérant avoir une réponse.

Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 7 décembre 2009

Suffit de chercher au bon endroit :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Gilles_Marchal

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Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 27 août 2009 par Arnaud (0 rép.)

Bonjour à tous et à Mr Eddy en particulier.

Je suis fan depuis le milieu des années 70. j’aime aussi plein d’autres artistes, français ou pas, le Jazz, le Blues ..... Une chose est sûr, il est impossible de tout acheter. J’achette tout Eddy, je copie en partie d’autres artistes (Je ne télécharge pas, je ne suis pas fan du mp3) mais peut-être que les fans des autres artistes font le contraire et copient Eddy, il doit bien y avoir un équilibre quelquepart ?....Mes copies viennent bien d’originaux...

Toute cette affaire m’amêne à une réflexion :

Quand le comité des fêtes d’une comune organise un bal avec une buvette, la Sacem pour l’orchestre est payée par l’orchestre, mais la Sacem se paye aussi sur les boissons "...mais Mr sans musique vous n’auriez pas vendu de boisson..." ça y a pas de doute.

Alors une question se pose, les Fournisseurs d’Accès à Internet payent ils la Sacem ? Parce que finalement sans artiste à télécharger, pas de téléchargement. CQFD

Finalité : Les Artistes fournissent gratuitement la matière aux F.A.I , les Internautes payent aux F.A.I. Les F.A.I s’enrichissent et les Majors sont mécontant de ce manque à gagner.

Moralité : Artistes et Internautes MEME COMBAT

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Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 27 avril 2009 par Manque-imagination (0 rép.)

Merci Monsieur DI COSMO,

Un grand merci même car vous avez éclairé ma lanterne. C’est en voulant télécharger des logiciels gratuits (ce sont les seuls que je puisse me payer ;-)) que je suis tombé sur votre lettre.

Je fais partie de cette masse silencieuse qui grogne mais qui ne mord pas. Et là, je commence à grogner car on nous impose une loi, une de plus. Sommes-nous si peu civilisés pour nous contraindre par la loi ? Il n’y a plus de justice !

Mais c’est un mal français, vous savez les pour et les contre.

Moi, personnellement, je suis contre la Culture, tout contre (Ok, je l’emprunte à Sacha Guitry). En effet, maman ouvrière célibattante, la Culture n’a pas eu sa place auprès de moi dans ma jeunesse(Récré A2 ça compte ?). Mais l’école, le temps, les progrès technologiques (internet, médias) et ma paie m’ont permis de rattraper cette lacune (pas complètement non plus ;-)). Papa depuis 10 ans, je m’efforce de faire partager la Culture sous toutes ses formes à mes enfants (ciné, bouquin, vacance, musique, danse, sport) mais cela à un coût. Le budget est serré à la maison, malgré mon emploi et celui de ma femme. C’est un choix pour leur épanouissement.

Et de temps à autre, on se fait un restaurant asiatique. Celui qui propose un buffet a volonté, on y goûte de tout et sans en abuser car les plateaux sont toujours remplis. Mais je m’aperçois qu’il nous arrive, malgré tout, d’aller chez Mr Chang (plus cher mais meilleur). Alors voilà, pourquoi Mr Chang et son épouse n’ont pas déposé le bilan ?

Alors vous allez me dire que cela n’a rien a voir avec ce post. Mais si, j’y viens. Le choix fait l’abondance. Souvenez-vous des premiers forfaits illimités internet ? Depuis les opérateurs télécoms ont lancé les SMS et MMS illimités en ayant toujours des profits.

Le mot est lâché : profit. A qui cela va profiter ? A ceux qui créée la Culture ou ceux qui la consomme. Les 2, mon général, si il y avait un moyen équitable de contenter tous le monde.

La licence globale ? Accès illimité pour un prix au plus juste. On peut savoir qui télécharge quoi sans soucis avec les royalties au prorata du nombre de téléchargement. Et surtout contrôler le contenu de ce qui est diffusé (halte à la pédopornographie). Des excès ? Comme d’habitude lorsque c’est un début.

Loi DAVSI ou HADOPI maintenant ? Loi = cadre juridique = sanction pour vous si votre beau-frère télécharge un film ou album (chez vous pendant le diner). Les actes de piratages s’amplifieront avec de nouvelles technologies (VPN, wifi « hacké ») pour contourner les interdits ; et même faciliter l’économie parallèle. T’as les moyens = Culture. T’as pas les moyens = Agriculture.

Il y a bien une ultime solution : ne rien faire. Mais comme on est dans une société démocratique idéale, alors on choisira la solution du plus grand nombre (de députés, of course). Allez vivement les prochaines lois en catimini. Tôt ou tard on le paiera (au sens propre et figuré). Et encore merci, Monsieur.

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Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 25 avril 2009 par daerlnaxe (0 rép.)

Je soutiens cette lettre, elle est tres bien écrite.

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Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 16 mars 2009 par Yvon Morflet (0 rép.)

De la saine lecture à ce propos sur l’Ashram de Swâmi Petaramesh :

Hadopi dans ta face ou l’arroseur arrosé

La bête est morte, mais elle nuit encore

Quand c’est con, c’est con, mais on croyait qu’il y avait des limites !

Même la page d’accueil vaut le détour. :-D

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Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 14 mars 2009 par miss tic tac (0 rép.)

bien bien bien

grand fan de mr eddy depuis toujours et musicien moi meme j’ai lu tout ça avec grand intèrèt !

fric, fric, fric ,voila ce que j’en retiens, tout en france aujourdhui se résume à une histoire de pognon travailler plus, gagner....pas grand chose. vous oublier tous une seule chose dans vos charmantes "bafouilles" ! le salaire moyen, du français moyen, n’augmente pas par contre le prix du cd depuis sa création n’a jamais baissé de manière significatives !!!! oh si bien sur les compils de marché se négocient au alentours des 3 euros !!!!

l’industrie du disque ne se porte pas si mal qu’on veut nous le faire croire par contre la création ,le désir d’initiative, et la réalisation de ce que devrait etre le rève de musiciens de réussir à transmettre et à faire aimer son art est en perte de vitesse dramatique.

alors mr eddy, mr truc ou mr machin réfléchissons ensemble à ce qu’était le désir de musique qui nous habitait à l’époque des chaussettes noires et autres shadows et comparons avec aujourdhui ......

il n’y a pas photos vous verrez que comme le salaire moyen ou comme le prix de la baguette tout fout le camp !!!!!

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Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 11 janvier 2009 par Zacks (0 rép.)

Bonjour à tous. Je cherchais un .torrent sur Eddy Mitchell (lol) ; je suis tombé sur cette tribune et sur la lettre de M. Di Cosmo pleine de bon sens. Je suis un vieux con de 50 balais, venu (très) tard à l’informatique et à Internet, et n’en maîtrisant péniblement aujourd’hui que quelques très faibles aspects. Je suis aussi et toujours un fan de rock depuis mes 12 ans, éclectique et fort consommateur. Mes 4.800 vinyls (acquis au prix fort) dorment tranquillement sans espoir d’être un jour vendus tant le contact de leur pochette, les souvenirs qui y sont attachés, leur son (regretté, même si certains usés jusqu’à la corde) sont toujours présents. Mes deux mille et quelques CD (dont au bas mot la moitié était déjà possédée en vinyl) eux aussi acquis au prix fort, intègrent doucement mon iTunes, l’un après l’autre ... Et je continue d’acheter, toujours au prix fort, la musique que j’aime (désolé les minots, le rap me file des boutons, mais les Kaiser Chiefs ...). Bref (et je ne compte pas non plus les centaines de concerts), "j’ai déjà donné" , pour reprendre le titre d’une chanson de M. Eddy que par ailleurs je respecte en tant qu’artiste et en tant que citoyen. Si demain, licence globale il y a, je paierai de bon cœur : manquerait plus que nos pôvres artistes en soient réduits au Resto du Cœur En attendant, après avoir avalé une entrée hors de prix (çà en fait de l’argent de poche 4.800 vinyls), dévoré un plat de résistance dont le goût laisse toujours à désirer, "l’idole chante au dessert" ... Il fréquente "le parking maudit" le sagouin, et sans vergogne se vautre dans le P2P et le bit-torrent avec délectation. Allez, M’sieur Eddy, pour paraphraser Audiard, "t’en trouveras bien un autre moyen d’en retrousser de l’oseille". Sans rancune. Zacks.

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Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 23 octobre 2007 par shadow of the beast (0 rép.)

Si la licence globale est une redevance obligatoire qui permettrait de télécharger des oeuvres via internet je suis complètement contre, et pour cause : Pourquoi devrais je payer la dite redevance si je ne télécharge pas "illégalement" de produits payants ? C’est simple, si le forfait de mon abonnement augmente, j’abandonne internet. Où est l’interet ? Je paye déja une redevance télé pour visionner des oeuvres que j’achète sur divers support alors que les productions privées ou publiques télévisuelles ne m’interessent pour ainsi dire jamais. En somme, je paye 3 fois : une fois pour me procurer une oeuvre et une seconde fois pour la visionner sur un poste de télévision qui n’est pas gratuit. Ne trouvez vous pas que cela suffit ?

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Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 22 mai 2007 par Sam (0 rép.)

JE DIT NON aux redevances et taxes abusives ! Allez tous donc lire ça : je voudrais bien savoir pourquoi quand je grave un cd avec mes photos de vacances (qui se trouve deja sur une carte mèmoire avec une taxe sur les support numerique aussi), je doive payé même un millieme d’euros de droit à johnny hallyday, florent pagny ou autre Obispo que je n’aime pas.. J’ai un cd de ben harper et de phoenix qui sont protegé et où l’on ne peut pas faire de copie ni les passer en mp3, ça devrait être illegal !! j’ai payé ce cd en magasin l’equivalent de 18 euros, je voudrais prendre de mon cd (puisque je l’ai acheté il m’appartient) une ou deux chansons pour les mettres sur une compilation ou les passer en mp3 sur mon disque dur (dont j’ai encore payé une taxe sur support numerique de 40Euros (equivalente au nombre de Go)pour les mettre sur mon baladeur mp3 (payé 220 euros et là encore avec une taxe sur support numerique d’au moins 20 euros destiné aux artistes (artiste c’est un bien grand mot lorsque l’on voit la pietre production française d’aujourd’hui), maison de disques et autres... Dites moi juste pour quel raison, j’ai payé une taxe sur support numerique (et ce sans compter la tva de 19,6% qui est une honte d’ailleurs, car lorsque l’on achete un livre sur mozart on le paye avec 5,5% de tva, alors que si vous voulez achetez un cd là on paye 19,6% de taxe... va comprendre...) J’ai payer la taxe sur support numerique sur ma carte memoire d’appareil photo, sur mon cd vierge, sur le disque dur de mon pc, sur mon lecteur mp3, j’ai payé mon cd de ben harper 18 euros et malgré ça........ !!!! JE NE PEUX PAS METTRE UNE SEULE CHANSON SUR MON CD VIERGE, NI SUR MON PC, NI SUR MON LECTEUR MP3 !!!! Ce que ces politiciens idiot et archaique, ainsi que les artistes et maisons de disques ont oubliés, c’est qu’un cd vierge (ils sont encore à l’epoque du 45 et 33tours lol) ne servent pas (bien au contraire) qu’à enregistrer de la musique, on peut y graver, des jeux, des films, des photos, des documents... et petite question, pourquoi cet taxe n’est t’elle pas reversé aussi aux producteur de jeux video et logiciel, qui eux aussi se font copier ??? Car le lobby des maisons de disques en france est tres puissant, à l’opposé des producteur de jeux video et logiciels informatique (sous developé en france pour je ne sais quelles raisons... ah si car les grands patron en france n’y connaisse rien en jeux video et en informatique et qu’il y a tres peut d’investissement.. n’oublions pas que les plus grand producteur de musique en france ne viennent même pas de la musique, est ce donc pour ça que la production est si navrante comparé aux anglais ou aux etats unis ? j’ai à peu près 500 cd chez moi, dont 30 copiés, et j’ai à peu près 200 dvd, tous acheté. En fait ça me degoute un peu de me dire que lorsque j’achete un disque dur, une clé usb, un cd ou dvd vierge, même 1 millieme d’euros, aille à universal ou johnny hallyday..... vous savez, je telecharge très peu, car pour moi une musique ou un film sont bien plus qu’un simple fichier informatique. ce que les gens n’ont pas compris c’est qu’aujourd’hui le peer to peer gêne surtout les maisons de disques et vous ne trouvez pas cela honteux qu’un artiste qui gagne déja des millions d’euros par an et qui est devenu riche grâce aux gens qui ont acheté ses cd ose dire que le telechargement est mauvais et que ça lui fait gagner moins... je n’arrive pas à le comprendre, si j’etais un artiste et que je gagnais bien ma vie, je serais justement heureux qu’on me telecharge si on a pas les moyens d’acheter mon disques ou bien pour voir si mon dernier cd est bien avant de l’acheter, mr eddy, j’ai bcp de respect pour vous, mais respectez ceux qui vous ont fait et rendu riches, et repecter ceux qui vous telecharge et vous copie, car si un ado qui paye deja 30 euros par mois de forfait de telephone portable se prends le droit de vous telecharger car il n’a pas les 15 euros pour votre dernier album (qu’il n’aurait pas pu acheter de toute façon..), au lieu de le critiquer, vous feriez bien de vous dire qu’il vous aime, et que s’il avait plus d’argent, il aurait largement preferé votre pochette cartonné et le cd original qu’un vulgaire fichier informatique avec marqué touteddy.mp3 ou touteddy.wma En tout cas il y a quelques années j’achetais beucoup de cd (de 8 à 9 par mois) et bien aujourd’hui, puisque je dois payé cette taxe sur support numerique et bien je ferais mieux de tout telecharger (sinon je payerais cette taxe pour rien.. lol)

Allez tous donc lire ça : http://www.april.org/articles/communiques/pr-taxe.html et http://www.vachealait.com/Vachealait2002/

Voila, tout est dit........lol Sam

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Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 5 juillet 2006 par denilson (2 rép.)

Désolé, mais je ne suis absolumment pas d’accord avec vous. Je ne suis ni musicien, ni compositeur, encore moins salarié d’une maison de disques, je suis peut-être comme vous, un salarié ordinaire.

Mais ...

Ce n’est parce-que le business de la musique représente un marché très lucratif qu’il faut pour autant s’estimer le droit de le piller. Internet n’échappe pas à la règle de la propriété. Une oeuvre est la propriété de son auteur pour peu que l’auteur ait une descendance ou la vende. La SACEM a été créée pour ça et ce depuis Corneille, si je ne m’abuse.

Dans un monde où on est habitué aux promotions commerciales récurrentes, on a, à mon goût, une fâcheuse tendance à vouloir tout avoir sans payer. Ce n’est pas totalement votre faute.

Si vous aimez votre artiste, achetez ces disques. Si vous le piratez, ayez la décence de ne pas en faire l’apologie.

Bon d’accord, c’est vrai que la plupart des artistes que l’on nous présente comme de grand talent comme Pascal O., Florent P. ou encore l’auteur-compositeur-interprète qui a eu la modestie d’emprunter son nom à un grand auteur français du XVIIe, j’aime savoir qu’on les pirate sans vergogne car comme dirait Coluche, il suffit ça ne s’achête pas pour pas que ça se vende.

A votre décharge, c’est vrai que les disques sont chers.

Allez, sans rancune.

Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 6 juillet 2006

Je suis OK pour la rémunération des artistes, et c’ets normal, mais je ne comprends pas pourquoi il faut encore rénumérer les ayants-droits après la disparition de l’artiste.

Ensuite, en parlant de rémunération de l’artiste, je pense pas que reverser à l’artiste 0,03 (ou 0,07 euros, selon les différentes sources sur Internet) euros sur un morceau (en ligne) de 0,99 euros soit une rémunération juste. Qui vole l’artiste en fait ?

Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 6 juillet 2006

tiens donc une personne qui ne sait pas lire... reaction absolument ridicule et hors sujet !

en tout les cas, il est tellement evident que la license globale est une avancee incroyable que l on se demande bien quel argument il existe contre elle. Le pillage n ayant bien entendu rien a voir la dedans !!!

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Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 5 juillet 2006 par fernandodbc (0 rép.)

Bravo pour cette lettre très bien construite ! Je suis fier d’avoir été un de vos élèves car monsieur Di Cosmo est un grand homme du logiciel libre ... Pour information, il enseigne à Paris 7 en master d’informatique !

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Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 20 mars 2006 par hervé (0 rép.)

Lettre très intéressante e pédagogique. Un commentaire sur les droits sur les CD et DVD vierges :

Extrait de Libé :

"Ainsi, sur chaque CD vierge vendu, un peu plus de 56 centimes d’euro sont reversés aux auteurs, aux producteurs et aux interprètes. La manne collectée représente une jolie somme : 95,3 millions d’euros en 2001."

J’aimerais entendre auteurs, producteurs et interprètes si prompts à s’émouvoir sur le devenir de leurs dividendes, s’émouvoir aussi du sort des consommateurs et renoncer à ces dispositions injustes et injustifiées lorsque les supports d’enregistrement sont destinés, et ce de plus en plus, à d’autres fins que la musique (photographie, archives, travail, vidéo, etc...).

Je pense que ces dispositions sont tout à fait archaiques et anormales à partir du moment ou les supports de stockage tels que cd, dvd (les disques durs y ont échappé), sont destinés à stocker bien d’autres choses que du son (la situation était différentes dans les cas des K7).

Je comprends bien que ces dispositions pallient l’impossibilité technique de différencier les types d’utilisation à laquelle sera destiné un support acheté par un consommateur, mais j’estime que le consommateur n’a pas à payer pour un "produit" qu’il n’utilise pas, en l’occurrence le produit est ici "les droits d’auteur" et que ce n’est pas à lui de faire les frais de ce problème de recrouvrement des taxes (ceci d’autant plus que nous sommes dans une société qui se veut marchande).

En conclusion, il est tout à fait anormal que auteurs, producteurs interprètes bénificient de revenus dus à cette nouvelle manne (manne dont ils ne bénificiaient d’ailleurs pas avant l’arrivée de l’informatique) alors que ces supports de stockages ont maintes utilisations ne nécessitant pas l’achat de droits d’auteurs.

PS1 : Personnellement quand un artiste m’intéresse, je m’efforce d’acheter ses CD (comme ca j’ai aussi la pochette) et effectivement, tant mieux si il y a un minimum d’intermédiaires (intermédiares d’ailleurs dénoncés par Marx comme n’apportant pas de valeur au produit et que le e-commerce pourrait tendre à faire disparaitre dans une certaine mesure).

PS2:On peut aussi envisager un cyber-mécénat : on donne volontairement en fonction de ses moyens etc... à l’artiste qui nous intéresse.

PS3 : Ceux qui profite le plus de cette manne font souvent partie des gens dont ont on dit qu’ils ont des revenus scandaleux et qui utilisent comme alibi les artistes qui vivent eux avec des revenus dans la limite de la décence.

-----> CD, DVD : menaces sur la copie privée

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Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 10 mars 2006 par gg (1 rép.)

oui, mais pour enregistrer le dit album, c’est vous qui allez me payer le studio ? une journée sans musiciens, c’est entre 500 et 1000 euros, comptons 30 jours, 15000/30000 euros, + musiciens + techniciens+ mixage+mastering+pochette = au bas mot 40000 euros. Apres, bien sur, personne ne me connait donc il faut communiquer, puis preparer une tournée, forcement a perte au demarrage, donc il faut un support tour.. et c’est bien la l’ETApe CREATION, là l’investissement en amont d’une maison de disque.. mais si vous etes pret a n’ecouter que des maquettes fait a la maison avec machine pour remplacer les musicos ou alors, on travaille tous gratos et on vit au rmi, car c’est le chemin que prend la création indé, alors je m’incline...

-----> creation

Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 17 mars 2006 par Cédric

Ce que j’adore c’est ke tout le monde dit "on peut plus payer nos collaborateur". Il est vrai que quand on compte une sale de concert vide on arrive pas à les payer. Quand j’entend parlé du concert de Placebo a Lyon (celui du mois de Mars) et que beaucoup de personne l’on trouvé plus attentif à la recherche d’appareille photo, plutot qu’a sont spectacle. Il est normale que sont prochain concert soit boudé...

Je rappelle juste que c’est devenue de la facilité de faire un disque, attendre les ventes et profiter des gains. Les footballeurs vont maintenant marqué des buts durant un match, vendre le dvd des buts et vivre ke de ca !! Et le jour où l’on va réclamer un autre match, ils vont nous repondre que cela n’est pas possible car ils n’ont pas prevu le coup des crampons, de l’entraineur et des préparateurs. Biensur cette exemples et déplacé et exagérer mais il n’est pas si lointain car maintenant tous les "grand club" on le dvd de leurs meilleurs buts. Je vois bien Lyon dire qu’il ne joue pas la saison 2007 car il n’a pas de % sur la taxe des supports vierges et que l’on a enregistré ses matchs.

Toute oeuvre diffusée publiquement (genre la télé pour les film) peut etre copié a titre privé (sans en faire commerce) sans posséder l’originale. Il y a u d’ailleurs jurisprudence pour un "pirate" qui avait plusieurs centaines de copie sans originaux et qui a u gain de cause devant les tribunaux. (Je glisserais au plus vite le lein de cette informations)

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Toute la musique qu’on aime pour un cafe par ... , le 20 février 2006 par Roberto Di Cosmo (2 rép.)

Suite aux multiples reactions a ma lettre ouverte, j’ai eu moyen de verifier qu’en moyenne les revenus des artistes chutent a moins de 3 pour cent quand la musique est vendue en ligne (et quand ils ne se font pas tout simplement spolier par des conditions de contrat leonines, comme cela arrive encore trop souvent).

Du coup, j’ai pu recalculer au plus juste le prix de la redevance qu’il faudrait accepter de payer sur nos abonnements internet, pour garantir aux artistes les memes revenus qu’ils recoivent par les majors.

Surprise, toute la musique qu’on aime risque fort de nous revenir moins qu’un cafe par an ou par mois, selon les cas.

Qu’on se le dise... [pour plus de details, suivre le lien]

-----> Post Scriptum a Monsieur Eddy Mitchell

Toute la musique qu’on aime pour un cafe par ... , le 3 mars 2006

Monsieur Eddy a eu connaissance de ces lettres ouvertes et vous-a-t’il contacté ?

zouhair

Toute la musique qu’on aime pour un cafe par ... , le 4 mars 2006 par ggrmpf

Résumant très bien la situation et les enjeux, avez-vous envoyé cette lettre aux autres artistes qui ont les mêmes positions ? Mais surtout aux rédactions des journaux et télévisions nationales qui résument tout ça à de la piraterie ? Voire aux députés qui devront revoter ? En tous cas félicitations

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Pas d’accord Monsieur Di Cosmo , le 5 février 2006 (4 rép.)

Monsieur Di Cosmo, comment ferez-vous pour distribuer le fruit de la licence globale ? Au prorata des ventes de disque produits par les majors ? Cest bien la faiblesse de ce que vous proposez.

En ce qui me concerne, mes CD sont en vente sur iTunes et autres disquaires en ligne. Quand un acheteur paye 0,99€, iTunes donne 0,70€ à mon label indépendant qui me reverse 0,63€. Ca me convient.

Je n’ai pas besoin de votre système qui m’excluera de toute répartition. Ne vous mêlez pas de ce que vous ne comprenez pas.

-----> Bernard Trillot

Pas d’accord Monsieur Di Cosmo , le 6 février 2006

On va troller un peu parce que cette personne n’est pas très courtoise... Si votre musique est à l’image de votre site (la pub gratuite ça ne semble pas vous déranger), alors même à 0 centime d’Euro, c’est encore bien cher.

Pas d’accord Monsieur Trillot , le 12 février 2006 par Patrick

Les outils techniques utilisés pour mesurer le nombre de téléchargements de tel morceau de musique ou tel album sont strictement les mêmes que ceux qui seront utilisés pour "traquer les voleurs".

Pourquoi fonctionneraient-il dans un cas et pas dans l’autre ?

Et pourquoi vous exclueraient-ils ?

Bien au contraire, les artistes - nombreux - qui n’ont jamais vu un centime de leur musique pourraient enfin avoir quelques chances de bénéficier de quelques retombées positives, ceci au strict prorata des téléchargements effectués (ce contrairement au système majoritaire actuel qui favorise outrageusement les stars au détriment des débutants).

En réalité la principale différence entre le système actuel et la licence globale est le rendement considérable rendu possible par cette dernière par rapport à l’escroquerie généralisée instaurée au fil du temps par les intermédiaires. Des intermédiaires qui ont fini par considérer - et faire considérer - comme "normal" de détourner à leur seul profit plus de la moitié du chiffre d’affaire généré par l’industrie de la musique enregistrée, ce qui est énorme.

Les victimes de ce racket sont les artistes (vous) et le public (nous). Ne pensez-vous pas qu’il est temps que cela cesse ?

Remarque : combien de morceaux avez-vous vendu par i-tunes ? Je vous fiche mon billet que la licence globale vous aurait permis de gagner plus !...

Pas d’accord Monsieur Di Cosmo , le 23 février 2006

Au boulot messieurs les stars, fini une villa pour un CD ! Demain vos chansons ne seront que des produits d’appel pour que l’on assiste à vos concerts. On ne pirate pas la vrai scène ! Evidemment c’est un vrai travail et ça va vous changer mais faut bouger mon vieux Eddy Mitchell, le roi de la culture Française avec quasiment tous ses tubes pompés sur les tubes US...

Pas d’accord Monsieur Di Cosmo , le 3 mars 2006

Ah oui ça c’est vrai, j’ai toujours trouvé celà indecent, ils bossent une année et s’endorment pour quatre ans s’ils veulent et ils se permettent même d’annuler des concerts.

Ils finiront bien par comprendre ou peut-être pas je m’en fous, de toute façon je n’achéte maintenant que les musiciens indépendants qui bossent.

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Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 2 février 2006 par Marc (0 rép.)

Y’ a des gens qui écoutent ce mec ? Eddy Mitchell ? Hé dit Mitchell si on t’écoutais plus du tout hein ? Les yeux menthe à l’eau. En plus t’es à plaindre toi... Allez je retournes sur AOL. Bien sur il faut protéger les artistes (les nouveaux surtout et plus encore ceux qui nous plaisent...) Pourquoi est-il si difficile d’acheter de la musique ??? Et si cher !

Mdr alors !

-----> Hé dit Mitchell...

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Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 14 janvier 2006 par TempsX (2 rép.)

Est ce qu’il y aurait quelqu’un qu pourrait expliquer en termes clairs ET SIMPLES les tenants et les abutissants de ce projet de loi. Concrètement qu’est ce que cela va occasionner pour le quidam que je suis.

Merci

dadvsi concrètement , le 14 janvier 2006 par cfg

La première conséquence, c’est que la plateforme Linux va finir dans un ghetto. On ne pourra pas faire marcher les jeux, ni lire des films ou des chansons à cause des DRM. Linux sera privé d’oeuvres culturelles. Techniquement et juridiquement, le marché sera verrouillé. C’est une mauvaise pour ceux qui voulaient disposer d’une plateforme multimédia à la page.

La deuxième conséquence, c’est que le DRM permet de verrouiller les technologies aussi bien que des brevets logiciels. On peut s’attendre à des abus. Le DMCA montre depuis des années aux Etats Unis que ces abus sont monnaies courantes pour établir des monopoles qui seraient illicites autrement. Est ce que le format DOC intégrant des DRM sera lisible par Open Office ? Est ce que les postes Samba pourront accéder aux serveurs windows DRM ?

La troisième conséquence, c’est la cartellisation gallopante entre les industries. Software, Hardware, Hollywood, Chanteurs, Fournisseurs d’accès Internet sont dans une logique d’entente pour plumer le consommateur avec la bénédiction des politiques. C’est une situation inédite d’avoir une telle concentration d’influence à ce niveau.

La quatrième conséquence de la loi Dadvsi, c’est de faire la guerre totale aux P2Pistes pour les anéantir par tous les moyens. Plusieurs autres lois seront nécessaires pour espérer faire le ménage. Dadvsi n’est qu’une étape qui consiste à s’éloigner d’un régime judiciaire pour favoriser la répression policière. Les jugements n’étaient pas suffisamment efficaces aux yeux des Majors, alors ils vont organiser des rafles. Ils nomment ca la riposte graduée et veulent en faire un modèle européen.

La contre proposition de la Licence Globale consiste à prendre le taureau par les cornes pour légaliser le P2P une fois pour toutes. Si vous payez une redevance mensuelle sur votre abonnement internet, ca vous donne le droit de profiter du P2P musical sans être importuné. Les supporters pensent que ca n’influera pas sur les ventes, que ca consolidera la création, que ca assainira la compétition entre les différents secteurs culturels.

Alan Cox et Linus Torvalds se sont exprimés contre la directive européenne EUCD, à l’origine de Dadvsi, voir le lien en anglais.

-----> conférence Alan Cox

Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 1er février 2006 par Michel

Juste une petite précision par rapport au dernier chapitre, une enquête (il faut que je recherche la source) indiquait il y a quelque temps que ceux qui téléchargent "modérément" sont ceux aussi qui consomment le plus (via les achats). Il est cependant navrant de constater que, comme pour les antidépresseurs et autres psychotropes, la France est championne du monde du P2P ... Il existe déjà des taxes telles que Brun-Buisson. Aucun rapport n’est disponible pour savoir comment sont utilisés les fonds (frais de structure), quelle est la part réellement reversée et à qui.

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Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 12 janvier 2006 par jazz (6 rép.)

Personnellement je suis pour la protection des droits d’auteur, car j’ai ds amis musiciens pourtant gd professionnels, qui ne gagnent pas pour autant des sommes mirifiques. si on supprime le peu de % qu’ils percoivent c’en est fini de la production jazzistique... Mais je suis contre cette société de conso épouvantable ou certains captent des fortunes absolument INVRAISEMBLABLES, DEMENTES.


mais je suis contre la copie,pour le respect de la loi, linuxien à fond. Pas simple :) la solution aux problemes de mp3 n’est pas encore trouvée...

Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 13 janvier 2006

Comme tu le dis,ils percoivent un pourcentage en droits d’auteurs.Un artiste qui vend plus perçoit bien sur une somme plus importante,et si il vend énormément plus,il est normal qu’il touche énormément.Dire que ca te gene est juste de la jalousie déplacée.

La seule chose qui me gene personnellement n’est pas qu’on puisse gagner de grosses sommes,mais qui les gagnes:Ca me fait mal au cul qu’un goldman ou un obispo ou un bruel(qui detourne des morceaux du domaine public pour s’en mettre plein les poches) qui font tous de la soupe au kilometre aient du succes !

Comme tu dis,si on supprime les droits d’auteurs,il n’est plus possible de faire de la musique professionnelle en france(pas que jazz) sauf si tu fais de la mesure subventionnée(musique classique...Le prix d’un opera est dement en rapport aux personnes qui y assistent..ou recherche(compositeurs de musique contemporaine a la noix qui fait des truc inécoutables et que 15 personnes va voir))

Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 13 janvier 2006 par Rage

Donc ca ne te generait pas qu’un "mandriva" gagne sa vie comme microsoft à la place de microsoft, juste parceque cette distribution te plait, et qu’elle plait au plus grand nombre !? Les minorités devraient donc suivre la majorité pour ne pas être exclues ?! Moi je dis non ! La culture et la diversité c’est un choix volontaire, qui doit être soutenu par le système...c’est un principe obligatoire pour le maintient de la démocratie.

Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 13 janvier 2006 par Michel.

J’aime bien le cinéma, j’aime bien la musique. A vous entendre tous, je dois être l’un des derniers dinosaures qui ne sait toujours pas se servir d’un torrent ou autre Kazaa.. ni faire une compil. Mes disques je me les achète. Je suis contre le fait de payer une taxe supplémentaire sur mon abonnement Internet au nom de la sauvegarde des droits d’une minorité. Vous oubliez que dans sa grande mensuétude, notre magnifique modèle social français rétribue aussi généreusement nos "artistes-assistés" au travers du système le plus juste qui existe au monde : les indemnités des intermitents du spectacle. Si rétribution il y a, supprimez déjà tous ces avantages acquis de façon à rétablir un juste partage des ressources aux uns et aux autres.

La création d’une loi pour protéger une (partie) de la population ne fait, au final, que se retourner contre cette population quelle protège.

La création de nouveaux droits pour une catégorie de personnes ne fait que renforcer le sentiment de spoliation du reste de ceux qui n’y ont pas droit.

Si dans les textes on rendait obligatoire une taxe sur l’incivisme français, les moyens de contrôle et les amendes associées, je pense que le déficit national serait très rapidement comblé.

Sans haine ni rancune

Michel

Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 16 janvier 2006 par Rage

Que répondre a celà ?

Tout tes arguments sont déjà démontés chiffres à l’appui dans la lettre ouverte...Je te propose de jeter un oeil au message de cfg dans le sujet suivant, il dit ceci : "Dadvsi n’est qu’une étape qui consiste à s’éloigner d’un régime judiciaire pour favoriser la répression policière. Les jugements n’étaient pas suffisamment efficaces aux yeux des Majors, alors ils vont organiser des rafles." Je suppose vu ton argumentaire que tu te ranges du côté des majors sur ce point ? J’espère que la façon dont cfg l’exprime te permettra de voir ce qui cloche dans ton "idéologie" ?

En tout cas, ou tu es dans un milieu favorisé (financièrement) qui te permet d’acheter beaucoup de CD, DVD....où ta culture est particulièrement faible ou ciblée.... Remarque tu trouves peut-être normal que les gens qui sont au smic n’accedent pas à la culture ? Par contre tu leur donnes le droit de participer à la croissance en achetant 6CD/an qu’ils auront pu découvrir à la TV (la nouvelle star, la star ac, le dernier goldman, le best of de Sardou, le hit des tubes vol98 et enfin le CD des télétheubises pour le petit dernier) Au moins on est sur qu’ils se poseront pas de question le jour ou il faudra voter...ou défendre leur liberté face à un projet de loi écris par un groupe financier !

Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 17 janvier 2006 par Intermittent

Vous oubliez que dans sa grande mensuétude, notre magnifique modèle social français rétribue aussi généreusement nos "artistes-assistés" au travers du système le plus juste qui existe au monde : les indemnités des intermitents du spectacle. Si rétribution il y a, supprimez déjà tous ces avantages acquis de façon à rétablir un juste partage des ressources aux uns et aux autres.

M. Michel, je me permets de réagir à ceci car j’aimerai vous inviter à venir dire en face à la petite dizaine de techniciens lumière que je connais qu’ils sont des artistes-assistés ?

c’est certain qu’avec 1 000 euros par mois en moyenne assedic inclus, ils vivent sur le dos des autres.

quand vous réagissez à quelque chose, suivez le conseil donnez à M. Mitchell dans l’article ci-dessus : informez vous avant de dire des raccourcis qui peuvent blesser.

Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 30 janvier 2006 par Michel

Bonsoir,

Je n’ai pas d’idéologie particulière. Vous parlez de faire partager la culture au "peuple" pour reprendre les termes de ceux qui nous "dirigent" Je ne me range pas du coté des majors ni du coté de personne. On me parle de l’accès de la culture aux pauvres Tout d’abord définissons ce que vous appelez culture Il suffit de regarder le "top" mondial des "hit". Pas besoin d’être riche pour écouter les beugleuries dont nous rabachent les oreilles les jolies radios accessibles à tous. Ce streaming là est disponible à tous ... Quant aux techniciens de lumière, il doit y avoir un rapport avec un ami perchiste de son état qui travaille autant que moi je suis en vacances accompagné de son collègue ingénieur du son qui revend sous cape les prises directes enregistrées en régie. Je ne suis pas un tenant du tout policier loin de là, pour d’autres raison Qui sème le vent ...

-----> Je ne souhaite agresser personne, pour une fois que j’ai la parole ...

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Je crains qu’il ne faille revoir un peu les calculs... , le 12 janvier 2006 par Capitaine caverne (2 rép.)

Bien que je sois fermement opposé aux DRM et considère que le système actuel appauvrit la culture, cette lettre ouverte ne me semble pas tout à fait pertinente. En effet, son argumentaire économique pourrait faire croire à ses lecteurs que la licence globale présente une solution économique profitable à tous (à part éventuellement l’industrie logicielle).

Il me semble néanmoins important de rappeler qu’une oeuvre musicale enregistrée ne se fait pas seule : elle est d’abord le travail d’artistes (qui ne se résume pas au temps qu’ils passent en studio contrairement à ce que j’ai lu dans certains posts, mais prend également en compte l’écriture, les arrangements, les répétitions, etc.) mais aussi le fruit d’une activité de production (enregistrement en studio par des techniciens) nécessitant des investissements considérables. Ces investissements ne sont pas à la portée de tous les artistes qui doivent donc faire appel à des maisons de disques qui ont par conséquent un rôle important dans le processus de création d’une oeuvre. Dans les calculs présentés, cet intervenant est tout simplement ignoré or la grande majorité des artistes ne peuvent pas s’en passer.

Deux scénarios sont donc à envisager :
- soit les producteurs ne touche aucune part de la "licence globale" et sont par conséquent appelés à disparaitre, avec à la clé un appauvrissement vraissemblable de la création car très peu sont les artistes qui peuvent s’autoproduire (et puis maison de disque ne veut pas dire forcément major et il existe de très nombreux acteurs dans ce domaine avec une véritable dimension artistique) ;
- soit une part des recettes de la license globale leur sera attribuée (éventuellement à travers les contrats signés avec les artistes) auxquels cas les auteurs et interprètes verront leur revenus nettement inférieurs à ce que veulent nous faire croire les calculs présentés.

Je ne dis donc pas que le raisonnement soit complètement faux ni que la licence globale soit une mauvaise solution mais simplement qu’il faut étudier la question plus sérieusement. L’argumentaire présenté ici me semble simpliste et démagogique et ne sert les intérêts de personne.

Je crains qu’il ne faille revoir un peu les calculs... , le 18 janvier 2006 par Nemios

Rien ne dit que la vente de CDs va chuter. Au contraire, tout semble indiquer que les ventes de CDs augmentent avec la libre-circulation des informations. Et puis il faut être réaliste, certes tous les artistes ne peuvent pas s’autoproduire, mais il y a là de toutes façons une niche économique ; il existe de nombreux petits labels indépendants qui diffusent de la musique et qui vendent leur CD au public pendant les concerts et autres manifestations, n’étant pas distribués par les majors.

Dont tout ce processus ne va en fait que faire disparaitre la consomation de masse vers une seule entité, système centralisé ; pour s’ouvrir sur une logique d’échange payant, décentralisant et démassificateur. En gros ceux qui sont les plus riches (les maisons de disques et les distributeurs) vont perdre de l’argent au profit des artistes et des consomateurs.

C’est sur qu’économiquement ça va à l’encontre de l’optimum de Pareto, qui en économie se défini comme situation la meilleure. L’optimum de Pareto cherche à définir un critère de l’efficience économique ; ainsi, une situation est jugée optimale, si l’on ne peut améliorer le sort d’une personne, qu’en réduisant la situation d’au moins une autre.

Mais c’est oublier que ce principe est fondamentalement conservateur et inégalitaire car aucun profit, si grand soit-il, ne peut se faire s’il lèse un autre acteur économique.

Je crains qu’il ne faille revoir un peu les calculs... , le 26 janvier 2006 par Zorigaman

“En gros ceux qui sont les plus riches (les maisons de disques et les distributeurs) vont perdre de l’argent au profit des artistes et des consomateurs.”

Les plus riche ne vont pas "perdre" de l’argent, ils vont en gagner moins, à une échelle plus humaine. Les artistes et les consomateurs y gagneront surement en diversité et en facilité d’accès.

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Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 10 janvier 2006 (12 rép.)

J’aimerai bien une licence globale pour les logiciels,la bouffe,l’essence,l’eau,l’electricite.

Ca serai génial si,en payant l’equivalant d’un demi plein d’essence,je pouvais aller me servir a volonté a la pompe pendant tout un mois !!!

En gros,c’est exactement ce que représente la licence globale.Vous payez 7,5euros (un demi album) et vous pouvez en telecharger autant que vous voulez !

Pourquoi dans ces conditions ne pas l’appliquer a tout ?Aux logiciels,moi j’aimerai bien,pour 15 euros pouvoir avoir une licence legale de photoshop,illustrator et maya. Encore mieux,a l’industrie:Le patron paye un demi smic et les ouvriers travaillent tout le mois avec en plus les heures sup gratos !A en faire baver les chinois !

Il faut bien penser que en plus d’etre un fichier a la con,un mp3 est une oeuvre sur laquelle l’auteur a des droits inalienables(sur son utilisation) et c’est aussi beaucoups de TRAVAIL.La licence globale reviens a dire a un auteur : Ecoute mon kiki,j’aime bien ta chanson et mes potes aussi(je vais d’ailleur leur en faire une copie),mais pour moi elle ne vaut pas plus que 7,5euros/1567 autres mp3 que j’ai téléchargé ce mois ci(soit, 0,005euros que tu vas te partager avec ton producteur).Mais rassure toi je suis gentil car d’une part,je te les ai bien payé,j’aurais pus le copier illégalement et d’autre part,j’aurais pus telechargr le double de fichiers et tu n’en aurais valus que la moitié.

Merci la licence globale !

Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 11 janvier 2006

Un peu provocateur ce post... Vais répondre quand même :
- les comparaisons avec Escence, travail, eau, ... sont sans valeurs comme expliquées dans l’article : un MP3 est un bien immatériel, duplicable à l’infini sans véritable coût.
- la comparaison avec photoshop tient mieux le coup : mais tu remarqueras que ce mode de paiement existe déjà. Ca s’appelle payer un abonnement pour utiliser un logiciel (qqs ex : WoW, certains logiciels pro à license à durée déterminée (1 ou 2 ans). Manifestement, ce système marche déjà pas mal
- Et pour la rémunération des artistes, mieux vaudrait que tu relises l’article : tu connais beaucoup de monde qui s’achète 1 CD tous les 2 mois ? Moi pas. Aujourd’hui la plupart des gens ont fini de racheter leurs vinyls en CD. Bien sur on s’offre encore des CDs de temps en temps (Noël, anniv, ...) mais au final, ça fait pas plus de 6 albums par an. Ne viens pas raconter que la personne dont tu parles aurais acheté les 1567 mp3 en question... (Petit rappel : au prix du marché, 1567 mp3 par mois représente... 1567€ par mois !!! Voilà un sacré budget musique...)

Pour finir, il est sans cesse dit et répété que le budget des familles alloué à la musique a ses limites. Que ces limites sont infranchissables pour la plupart des foyers. Alors, reste à savoir si la musique est du domaine de la culture et donc, d’un point de vue éthique, doit être accessible au plus grand nombre. Ou alors si la musique c’est un business uniquement fait pour faire de la thune et celui qui paye pas n’écoute pas.

Il fut un temps où on faisait de l’art pour le plaisir et, si l’on arrivait à en vivre, c’était la consécration. Aujourd’hui, j’ai plus l’impression qu’on fait de l’"art" pour en vivre, et qu’on essaye d’y prendre plaisir...

Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 11 janvier 2006 par dotcom

présenté comme cela, ce n’est pas mal, mais au fait as tu lu le message au dessus ? ça ne s’adresse pas qu’a la musique, mais à tous les media, as tu déjà lu des livres que l’on t’avait prétés ? et bien t’auras plus le droit. ensuite concernant la musique, pourquoi pas, à part que la somme d’un demi album sera prélevé sur tous les abonnement internet, si on veut comparer avec tes propres shémas, c’est comme si le patron payait un demi smic à tous lesemployés de france et non pas aux seuls siens , éh oui, à ton avis quel sera le plus cher pour lui. n’oublies pas non plus que ce ne sont pas tous ceux qui vont payer la license qui téléchargent. ensuite le demi album ira presque globalement à l’artiste alors que le prix de l’album entier vendu traditionellement va.... Enfin chacun le voit comme il veut mais la liberté est quelque chose que l’on regrette seulement quand on ne l’a plus. Salut.

Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 11 janvier 2006

Deux points :

Un mp3 est un fichier duplicable a l’infini.Oui et c’est la le probleme.Tu peux acheter 1 mp3 et en faire 15000 copie que tu peux donner librement.J’appelle cela de la contrefacon.Si c’etait possible avec les sacs vuitton,par exemple,tu serais attaqué pour contrefaçon et tu paierais de lourdes amendes et ferais meme de la prison,et personne ne s’en offusquerai,car tu enleverai les pain de la bouche des ouvrier francais de vuitton.Une oeuvre musicale,litéraire,filmographique n’est pas un fichier anodin que n’importe qui peux faire comme tu ferais un tableau excel a la con ou ta liste des courses.Quand tu paies un fichier musical,tu paies aux fabricants le droit de l’ecouter et pas le fichier !

On peux faire une chanson seul dans sa chambre,ou en studio.Dans tous les cas cela représente du TRAVAIL.Pour un album "professionnel",c’est a dire avec une qualité de sons,d’interpretation (vrais musicien au lieu de synthétiseurs,bons micros,mastering pro,samples légaux payés) il faut du temps et des moyens,que l’on ne peux avoir si on travail a coté(ecoute un CD de Korn récent puis celui d’un de tes potes qui fait du métal et tu verra la différence !).Tu me dira bien que l’artiste sera mieux payé,mais si l’artiste doit payer lui meme les musiciens et le studio pour son album,il a interet a etre BEAUCOUPS mieux payé.Actuellement vous ne voyez que le fait que 80% du prix du disque aille aux maisons de disque,mais vous ne voyez pas que 100% des frais engagés pour payer la production sont payé par ces memes maisons de disques.Vous etes tellement obnubilé par le fait qu’il faut mieux payé les artistes,que vous ne pensez pas que si vous ne payez pas les maisons de disques,vous empechez dans une certaine mesure l’aide a la creation et vous appauvrissez la qualité de la production musicale parce que personne ne voudras plus payer pour aller dans un studio ou pour engager des musiciens.

Concernant la licence limitée pour photoshop,je doute que le montant de la licence soit de 7,5 euros et qu’il couvre aussi l’utilisation d’illustrator,audition,acrobat,microsoft office et wavefront maya.Si c’est le cas dites moi ou je peux la trouver !

Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 11 janvier 2006 par dotcom

""""Un mp3 est un fichier duplicable a l’infini.Oui et c’est la le probleme.Tu peux acheter 1 mp3 et en faire 15000 copie que tu peux donner librement.J’appelle cela de la contrefacon.Si c’etait possible avec les sacs vuitton,par exemple,tu serais attaqué pour contrefaçon et tu paierais de lourdes amendes et ferais meme de la prison,et personne ne s’en offusquerai,car tu enleverai les pain de la bouche des ouvrier francais de vuitton."""" ne mélangeons pas tout, on ne parles pas de copier un morceau pour en faire 1500 copies que l’on vend, ça c’est du piratage, quoi que aujourd’hui, le support cd vierge que tu achèterai pour le graver est déjà taxé par la loi, au bénéfice des droits donc... ok on parle d’un morceau de musique que tu gardes pour toi, d’une copie que tu fais de ton propre album que tu as acheté de façon légale et que tu veux transférer sur ton lecteur perso mp3, et que tu ne pourras plus le faire... Es tu d’accord avec ça ? Quant à la comparaison avec louis vuitton et autres grandes marques, c’est un autre débat où l’on prend encore une fois les gens pour des cons en leurs diant que cela fait perdre de l’argent au fabricant original, et que ça menace l’emploi, Parce que tu crois que si on n’achète pas un sac que l’on sait être copié et que l’on paye 30 euro, on va se ruer sur un authentique que l’on paie 450 ? reveilles toi...même si il n’y avait aucune contrefaçon, on ne vendrait pas un seul original de plus... sauf les faux qui sont vendus pour des vrais, en boutique, au détriment de l’acheteur. Mais cela est une toute autre histoire qui relève du grand banditisme....

Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 11 janvier 2006

Je pense que si on a pas les moyens de se payer un vuitton,on s’en passe.Si je n’ai pas les moyen de me payer photoshop,je vais utiliser the gimp ou un autre logiciel moins couteux et non utiliser une version pirate de photoshop.Si je ne veux pas payer son prix pour la chanson qui me plait,alors je ne l’écoute pas. Une chanson,un film,au meme titre qu’un logiciel ne se copie pas,sauf pour la copie de sauvegarde personnelle.C’est du piratage.Les DRM sont la non pas pour limiter la copie de sauvegarde qui est a mon sens nécessaire,mais pour empecher que des copies pirates soit faites et ce dans l’interet premier des fabricants(maisons de disques,mais aussi artistes contrairement a ce que semble penser beaucoups de personnes).Comme je le disais,quand tu achete un fichier mp3 sur un site,tu paies surtout pour avoir le droit de l’ecouter et un peu pour le support.Telecharger une copie d’un mp3 qu’un autre a acheté ou crée a partir d’un original,releve de la piraterie si il n’y a pas de transfert de licence en meme temps (si l’acheteur original garde et ecoute encore son fichier),de la meme maniere que le mec qui va utiliser la copie de la licence du photoshop de son entreprise sans l’avoir rachetée auparavant. Pour quelle raisons a-t-on été amené a parler de la licence globale pour la musique:L’internet et le P2P permettent aux gens de s’échanger librement des fichiers ce qui est génial.En effet je peux donner des copies aux autres de ce que j’ai,et cela ne pose pas de problemes quand il s’agit de fichiers personnels et libres de droits.Quand ce sont des fichier protégés(comme certains logiciels ou certains enregistrements musicaux(je parle d’enregistrements,pas de musique,une chanson sur un disque est un enregistrement payé par un producteur qui lui peux la vendre ou la donner) )on rentre dans le cadre de la piraterie,sauf si on transfert le fichier et ne le copie pas.Le résultat de tout ca est que la piraterie audio,qui avant internet existait mais restait cloisonnée et de petite échelle, a pris une ampleur démesurée(Pour le micro d’argent,IAM a vendu 100000 singles la premiere semaine et a été téléchargé 400000 fois) et apparement personne ne s’en offusque. Les DRM ne sont qu’un essai pour endiguer la piraterie.La licence globale n’est,elle,qu’une maniere de légaliser la piraterie en demandant aux producteur de musique de ne pas protèger leur produit(alors que la plupart des éditeurs de logiciels le font) et de fermer les yeux sur la copie illégale en échange d’une rétribution minime.

Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 11 janvier 2006

"Comme je le disais,quand tu achete un fichier mp3 sur un site,tu paies surtout pour avoir le droit de l’ecouter et un peu pour le support"

Voilà bien la différence entre culture et business... Quand je vais dans une bibliothèque, j’ai accès a des milliers de livres pour une somme modique. Je peux les lire à volonté et je peux les conseiller/prêter à mes amis. La seule légère contrainte est qu’un même livre ne peut pas être utilisé en même temps par 2 personnes (celà dit, étant donné qu’un livre passe plus de temps sur les rayons que chez quelqu’un... c’est pas un gros inconvénient). Et pourtant l’industrie du livre se porte bien, je continue à acheter des livres (de plus en plus) et j’ai accès à une diversité culturelle incroyable.

Est-il impossible d’envisager Internet notemment comme une immense bibliothèque multimédia ?

Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 11 janvier 2006 par Rage

Tout vos débats sont bien gentils et intéressants (sans ironie) mais vous devez absolument réfléchir dans un autre contexte ! Comparez la diffusion de la musique au logiciel libre, et réfléchissez en terme de valeur du travail. La vrai question en ce qui concerne la musique c’est pourquoi les artistes gagneraient de l’argent en enregistrant un CD puis en se tournant les pouces pendant un an !? Qu’ils fassent des concerts...mince ! D’autre part certains groupes de musique des plus connus aux moins connus sont capables d’enregistrer des perles en terme de culture et de qualité en enregistrant un album sur quelques jour dans des studios ou pas !! serait-ce la marque du professionnalisme et de la compétence ? serait-ce la preuve que ce qui innonde nos oreilles est le fruit d’artistes pas forcément trés doués !! Qui a dit que les artistes devait être des stars qui vivent au dessus des moyens d’un ingénieur du son qui leur arrange leur morceau ????? N’oublions que la majorité des artistes n’ont pas de studio pour enregistrer, n’ont pas de publicité à la TV, n’ont pas de manager, n’ont pas de moyens de diffusions de leurs oeuvre, n’ont pas d’argent !! Les quelques stars qui se partage le gateau et leurs maison de disque, on s’en fout !!! nous on veut de la culture de la vraie culture ! on veut avancer dans le frisson et l’émotion musicale...ceux qui veulent lire Gala qui trouve leur moyen de financement mais nous on en a pas besoin !

Ceci étant dit, est ce que la licence globale est la solution ? Moi je dis NON, (ca ne veut pas dire que c’est pas un passage obligé, mais ce n’est pas une solution définitive) Les artistes doivent gagner leur vie en travaillant, c’est à dire sur scene ou avec les gens qui achetent leur mp3 (à un prix qui ne contient plus les 80% de la maison de disque). La licence globale ne représente donc pas une solution qui rémunère le travail et encourage le développement culturel...Mais sans doute un intermédiaire avant l’évolution des esprits...En tout cas c’est toujours mieux que le système actuel où l’on peut trouver un album de Miles Davis qui contient 2 morceaux et 65 minutes de musique pour 2*0.99€ (chez Virgin par exemple) et qu’on doit acheter le dernier star academy 12*0.99€. Par contre pied (ce qui prouve bien l’inutilité du travail dans notre société) notez que Miles Davis est mort et que quelque soit la somme qu’on paie ca ne développera plus la culture ! Pourquoi son oeuvre n’est pas dans le domaine publique ?

En résumé les arguments que j’ai lu au dessus contre la licence globale me semble hors sujet ! et les réponses aussi à fortiori ! Quoique l’auteur de la première réponse semble affligé d’avoir à répondre à de tels arguments ! En tout cas le débat est bon car il nous permet à tous d’avancer dans notre compréhension de la révolution culturelle en cours !

PS : Notez que ce genre de raisonnement est valable pour le logiciel (et surtout le système d’exploitation et tous les autres en situation de monopole) mais pourquoi pas pour le médicament, ou tout autre forme de propriété intellectuelle. Le brevet comme le CD est dépassé !

Et la lumière fût. , le 12 janvier 2006 par Dotcom

Et voila, que simplement en parcourant framasoft et en découvrant les artiste "creative common" on comprend tout à coup comment devrait être le système. Aujourd’hui, un artiste crée un album musical, travaille un mois en studio puis fais vendre des CD pendant quelques temps et touche des droits pendant quelques temps et peut se reposer pendant quelques temps, etc... En fait , les productions ont toujours détourné l’énoncé même du problème, un artiste devrait commencer de la même manière mais à la différence ; être heureux de voir ses oeuvres diffusées et ainsi se faire connaitre et attirer du monde sur son lieu de travail rémunérateur , à savoir les concerts...Mais bon, cela veut dire travailler comme tous les autres mortels, et ça, c’est peut être dur pour l’égo....

-----> c’est l’énoncé qui est faut et donc la réponse divise.

Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 12 janvier 2006

2 petits commentaire :

"Est-il impossible d’envisager Internet notemment comme une immense bibliothèque multimédia ?"

Les bibliothèques ont 3 différences majeures avec internet :

1..Tu ramènes ton bouquin et n’en garde pas une copie chez toi que tu peux utiliser quand bon te semble !A moins d’avoir une bonne photocopieuse.

2..Il y a un nombre limité d’exemplaires et tu es obligé d’attendre qu’on ai ramené le bouquin pour pouvoir l’emprunter a ton tour.

3..Une bonne bibliothèque ne contient pas forcément les dernières nouveautés copiable a volonté pour une somme ridicule.

C’est pour ces 3 raisons que l’industrie du livre se porte bien(au fait,pourquoi pas de licence globale pour les ebooks et les films ?)

"être heureux de voir ses oeuvres diffusées et ainsi se faire connaitre et attirer du monde sur son lieu de travail rémunérateur "

Toi tu pense que tous les musiciens sont des glandeurs ! Effectivement,un musicien est payé quand il fait un concert,mais.....Oh...la génération spontanée,ca n’existe pas....Pour faire un concert,il faut avoir fait des chansons,les avoir enregistrées,avoir diffusé l’album(pour que les gens ai envie de venir te voir),avoir répèté pour créer un concert qui soit un peu bandant,avoir fait de la promotion pour que les gens sachent que tu existes et que tu fais des concerts près de chez eux et enfin passé des heures au téléphone avec les organisateurs de concerts pour qu’ils veuillent bien te faire jouer dans de bonnes conditions(en gros ailleur que dans le bar du coin,si possible dans une salle dédiée aux concerts)et te payer,gèrer les déplacements,les paies,les logements en tournée(on ne rentre pas chez soit tous les soirs !).En gros,sans toutes ces étapes(ou tu n’es pas payé),il est impossible,en france,de faire des concerts ou tu peux etre payé correctement(surtout quand tu sais que la moitié de ton cachet pars en charges sociales !).

"Mais bon, cela veut dire travailler comme tous les autres mortels, et ça, c’est peut être dur pour l’égo..." J’aimerai bien travailler comme tous les mortels et etre payé pour mon travail quand je travaille,malheureusement,dans le milieu de la musique,tu travailles plus sans rémunèration qu’avec,et ca ca n’apparait pas dans les stats !Un musicien ne travaille pas que pendant les 2 heures ou il est sur scène !(seuls les acteurs et les musiciens classiques sont payés(par les subventions) pour répèter !)

Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 12 janvier 2006 par Rage

Ok je me suis mal exprimé en ramenant le travaille de l’artiste à la représentation...Cependant les sommes gagnés par les artistes les plus en vue, c-a-d ceux qui sont produits par les majors, et justement ceux qui ont signé cette pétition, sont des gens qui gagnent peut être trop leur vie au détriment des "petits artistes". Quand au cout de production, de répétition....je ne vois pas comment on peut justifier les sommes mises en jeux pour ces artistes. En revanche tout le monde a dans sa région l’exemple d’un petit groupe à peine connu dont l’enregistrement est d’une qualité irréprochable et la qualité de montage et de finition largement satisfaisante. Alors comment font ces gens ?????? Ne nous trompons pas d’échelle, les maisons de disques ne servent à rien sauf à canaliser les achats vers un minimum d’artistes pour faire un maximum d’argent. Ceci est donc contre productif pour la diversité et la rétribution des artistes....Sauf quelques heureux élus !

Encore une fois, la licence globale , n’est pas LA solution, mais peut-être une étape nécessaire ?

Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 12 janvier 2006 par l’elfe de frama

ce mode de paiement existe déjà. Ca s’appelle payer un abonnement pour utiliser un logiciel (qqs ex : WoW, certains logiciels pro à license à durée déterminée (1 ou 2 ans). Manifestement, ce système marche déjà pas mal

Wow comme ex hmm... si tu parles de world of warcraft comme je le le crois ( !) alors on a en gros 45€ pour la boite + 12€ par mois, si l’on suit la logique du truc (en théorie évidemment dumoins c’est à souhaiter) a vie :)

Disons 12€ sur 6 mois + 45... Rentable c certain... pour le moins :) On paye la loc + l’achat :) Pas mal comme stratégie :)

Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 21 mars 2006

""Pour un album "professionnel",c’est a dire avec une qualité de sons,d’interpretation (vrais musicien au lieu de synthétiseurs,bons micros,mastering pro,samples légaux payés) il faut du temps et des moyens,que l’on ne peux avoir si on travail a coté(ecoute un CD de Korn récent puis celui d’un de tes potes qui fait du métal et tu verra la différence !).""

Mauvais exemple...KoRn à subit de plein fouet la mise à disposition de son album "Untouchables" plus de 4 mois avant sa date de sortie officielle. Il s’en est quand même vendu plusieurs millions. Aujourd’hui ce groupe vient de signer des contrats "révolutionnaires" avec leur maison de disque et le premier tourneur mondial...Ces 3 entitées se répartissent la totalité des revenus (ventes CD, concerts, produits dérivés). Résultat ? C’est le groupe lui même qui impose ses prix sur iTunes qui sont inférieurs à ce que l’on voit d’habitude (2-3 songs versions studios+ 1-2 remix + 1 vidéo pour 1$99)

Pour en revenir à l’album "Untouchables" le groupe ne regrette pas les pertes financères mais le fait que les internautes aient entendus des pré-versions, cependant le CD se vends toujours aussi bien...

Alors quand on regarde l’accord passé pour "promouvoir" la marque KoRn, c’est p’tet une solution au probleme, aujourd’hui il faut repenser le marché et trouver des compromis acceptables pour tous, la licence globale paraissait en être une, au lieu de ça, on appuie de plus en plus des industries qui elles meme ne respectent pas les lois et ne reversent pas la part de revenus dûs aux artistes quand ce même artiste est téléchargé sur une plateforme légale...

De plus 0,99€ pour un MP3 totalement immatériel c’est bcp trop, vive les artistes qui mettent leurs albums à peine sortis en STREAM sur leurs sites, c’est une solution pour savoir s’il on est prêt à acheter l’album ou non.

Je suis contre le téléchargement sauvage et irrespectueux des différents droits d’artistes mais je suis contre les réponses infligées au soi-disant "pirates qui tuent la culture". La culture est menacée par des majors qui ne signent plus de groupes qui ne sont pas "bankables", pas part les internautes qui utilisent internet pour promouvoir et faire connaitre les artistes qui le méritent.

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Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 9 janvier 2006 par Jérôme Collet (0 rép.)

Une question de forme : pourquoi avoir choisi de s’adresser à Eddy Mitchell, parmi tous les artistes opposés à la licence globale ? Est-ce à cause de ces vers (mais justes) :

J’aime aussi ma maison d’disques

L’attachée de presse, la standardiste

Je les aime, oh oui, je les aime

Sans oublier ma petite Sacem

Qui sait, ô combien, combien je l’aime

 ???

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Ras-le-bol du rackett ! NON a la licence globale , le 9 janvier 2006 (7 rép.)

Trop c’est trop !

- redevance sur les cassettes audio et video
- redevance sur les CD vierges (qui coutent en France le TRIPLE du prix des pays voisins) et sur les DVD vierges
- redevance annoncee ( ?) sur les disques durs de plus de 80 Go et sur les cles USB
- et maintenant, une redevance sur les abonnements internet joliment appelee "licence globale" ?

CA SUFFIT !

Il y a plein de gens, dont je fais partie, qui utilisent Internet pour travailler et rechercher des infos, qui ne telechargent ni musique ni film, qui stockent sur des CD vierges des travaux et des donnees personnelles et QUI EN ONT MARRE DE SE FAIRE RACKETTER

Demigaucher

Ras-le-bol du rackett ! NON a la licence globale , le 9 janvier 2006 par Jérôme

Je suis de ton avis. Il faudrait un forfait Internet plus cher uniquement pour ceux qui téléchargent de la musique ou des films.

PS : si cela est techniquement possible.

-----> r

Ras-le-bol du rackett ! NON a la licence globale , le 10 janvier 2006 par Nico

Juste une précision, on parle bien de "Licence globale optionnelle"...

Ras-le-bol du rackett ! NON a la licence globale , le 11 janvier 2006 par Alfred

Question à la con :

Comment faire la différence entre qq qui utilise un logiciel libre de téléchargement pour télécharger films& musiques payant, donc qui logiquement devront payer la licence globale, et ceux qui l’utilisent pour télécharger des fichiers libres et gratuits (musique et film libres, etc...) ?

Ras-le-bol du rackett ! NON a la licence globale , le 12 janvier 2006 par Arthur

Entièrement d’accord avec Demigaucher et Jérome. Vous ne trouverez pas sur mon ordinateur un seul fichier mp3 téléchargé, ni un seul film.

JE NE VEUX PAS payer pour ceux qui téléchargent, et je trouve une telle demande absolument scandaleuse. Je paye pour ce que je consomme : logiciels, musique et films. Je n’ai pas à le faire pour les autres. Désolé, j’ai de "bonnes oeuvres" plus prioritaires.

Ceux qui ne veulent rien payer de ce qu’ils consomment devraient peut-être devenir plus matures, au sens de plus conscients des conséquences de leurs attitudes. Nous vivons dans un monde où il y a toujours, que cela plaise ou non, quelqu’un qui paye. Par exemple, Google est gratuit parce qu’il y a des consommateurs qui payent les produits pour lesquels des compagnies font de la publicité sur ce moteur de recherche. A chaque fois que vous faites une recherche, des consommateurs dans le monde la paye pour vous. Peut-être sont-ils plus pauvres que vous... A chaque fois que vous ferez un téléchargement financé par une licence globale, idem.

En dehors des indispensables solidarités sociales, à chacun de payer un juste prix pour ce qu’il consomme. Les prix des DC et DVD sont trop élevés, d’accord. La DRM est une saloperie, d’accord aussi. Elle est malheureusement une réplique. Les adeptes du "tout gratuit pour moi et faisons payer les autres" sont à l’origine du monde policier qu’ils dénoncent après.

La vraie révolte n’est pas égoïste, elle est intelligente et soliadire.

PS : cette diatribe ne vise aucunement cet excellent site, où par exemple on essaye à juste titre de faire la distinction entre libre et gratuit.

Ras-le-bol du rackett ! NON a la licence globale , le 13 janvier 2006 par sarcostique

tout a fait d’accord, moi je ne suis jamais malade et j’en ais marre de payer pour a la secu pour que d’autres en profitent. la solidarite ca pue, vive l’individualisme. chacun pour soit comme ca y aura plus de racket scandaleux

Ras-le-bol du rackett ! NON a la licence globale , le 18 janvier 2006 par Arthur

Sarcostique, vraiment, tu me sembles jouer contre ton camp. Aucun des messages précédents ne se positionnait contre la solidarité. Le mien mentionnait même explicitement sa nécessité.

Mais qu’est-ce que la solidarité sociale vient faire là-dedans ?

Utiliser ce type d’argument (“si vous êtes contre la licence globale, vous êtes contre la solidarité, et même contre la sécurité sociale !”), c’est une technique de manipulation bien connue. Franchement pas brillant.

Ras-le-bol du rackett ! NON a la licence globale , le 19 janvier 2006 par Ben

Sarcostique :"moi je ne suis jamais malade et j’en ais marre de payer pour a la secu"

Sachant qu’une journée en soins intensif coute la modique somme d’environ 4500€, j’attend avec impatience ton prochain accident pour voir ton point de vue au niveau de la solidarité changer ...

Mais c’est vrai, ça n’arrive qu’aux autres !

Arthur : très gros consomateur de mp3, je ne vois pas non plus la licence globale comme une réelle solution (ni la taxe sur les cds d’ailleurs ...) par contre, jamais un de mes copecs n’ira à un artiste qui touche des milions pour créer x cds dans y années ! De plus, j’ai eut l’agréable surprise de découvrir des groupes vraiment dignes d’intéret dont les originaux ornent ma bibliothèques tels des trophés ! :)

Un indice : ils ne passent jamais à la radio !

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Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 9 janvier 2006 par Kluc (0 rép.)

« En effet, si un DRM empêche la copie, il n’y a plus copie privée, et sans copie privée, il ne peut y avoir de redevance sur la copie privée »

Ici au Canada, un juge a statuer qu’étant donner que les artistes encaisse l’argent de la redevance sur les cd, la copie privée est donc permise.

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Libre choix du consommateur et de l’internaute , le 9 janvier 2006 (0 rép.)

Votre calcul de revenu d’une licence globale est très intéressant mais considère que tous les internautes souhaitent télécharger de la musique ce qui n’est pas mon cas...Non à une taxe que je ne souhaite pas payer. Oui au libre choix du consommateur. Et les entreprises dans tout ça qui payent déjà une taxe sur les droits SACEM pour le droit à la copie privé (donc sur la musique) sur les cd nécessaires à la sauvegarde de leurs données !!! Devront-elles aussi payer cette licence globale ? J’espère que non. Je suis pour la licence globale mais non systématique.

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Sur la question de la répartition... , le 9 janvier 2006 par Faith (4 rép.)

Bonjour à tous, dans l’hypothèse de l’adoption d’un license globale, j’ai remarqué que beaucoup de personnes se demandent comment instaurer une répartition juste des sommes perçues.

A mon sens, le système de répartition le plus juste devrait prendre directement en compte les préférences des "consommateurs" (que ce terme est laid...). Compliqué à mettre en place ? Je n’en ai pas l’impression... Lors du paiement de la taxe, un formulaire (Web... puisque cette taxe est associée à la possession d’un accès internet) permet au particulier de choisir une dizaine/vingtaine (ou plus ?) de groupes/chanteurs/films. Et pour ceux qui ne se prononcent pas => un organisme comme la SACEM se charge de répartir "équitablement" les sommes correspondantes.

Voilà, ce n’est qu’une idée sommaire... mais qu’en pensez vous ? (Et si vous connaissez un endroit plus approprié pour en discuter, n’hésitez pas à me le signaler)

Sur la question de la répartition... , le 9 janvier 2006 par Alan Bihoué

C’est toujours le même problème : si on se base sur les plus gros passages radio ou même sur un classement des internautes, même s’ils citent 20 artistes, c’est encore les petits groupes qui y perdent. L’internaute risque de citer en priorité des "locomotives", et ce n’est pas difficile d’en trouver 20 avant de penser à un petit groupe sympa qu’on écoute de temps en temps. Est-ce qu’il ne serait pas possible plutôt de mettre en place un système de "cookie" (oui, je sais encore du fliquage) pour chaque oeuvre qui permettrait ensuite à la sacem une répartition exacte ?

Sur la question de la répartition... , le 9 janvier 2006 par Amaury

Ou alors d’avoir des systèmes d’échange qui répertorient ce que l’on télécharge.

Un avis est envoyé à un serveur central disant qu’un téléchargement de telle ou telle oeuvre est en cours sans préciser qui télécharge et chez qui...

Ca fait un peu big brother mais ça ne me parait pas complètement insurmontable techniquement

Sur la question de la répartition... , le 9 janvier 2006 par Faith

Réponse à Alan Bihoué : J’aurais plutôt dit l’inverse : les gens auront plus tendance à attribuer leur argent à des petits groupes qu’à des "superstars" parce qu’ils savent que ces derniers recevront de toute façon beaucoup d’argent (Disons, que c’est comme ça que je réagirais... je ne sais pas pour les autres). Mais, c’est comme ça que ça se passe avec la vente physique de CD : les mélomanes achètent des albums d’artistes naissant ou de qualité et les masses achètent le dernier tube à la mode. La license globale n’a pas pour but de rémunérer selon la qualité mais de compenser une éventuelle perte dans les ventes et téléchargements payants...

Réponse à Amaury : Impossible à réaliser de cette façon : il serait beaucoup trop simple booster le nombre de téléchargement d’un artiste. N’importe quel bot pourrait faire ça. Comme tu l’as dit, Big Brother n’est pas loin et, en plus, seuls quelques logiciels "assermentés" pourraient être utilisés (c’est loin de la philosophie libre il me semble)

Sur la question de la répartition... , le 9 janvier 2006 par Dotcom

tout ceci dans l’hypothèse ou il n’existe plus de CD en vente. n’oublions pas que la plupart des productions existeront encore longtemps en CD. je ne pense pas que cela fera disparaitre totalement les ventes. on peut donc envisager simplement de répartir selon le pourcentage des vente réelles pour les chanteurs les plus connus et au téléchrgement moyen pour les autres....

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Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 9 janvier 2006 par MrBlue (0 rép.)

Bonsoir... 1000 mercis à Roberto Di Cosmo pour son sens de l’analyse, toujours aussi affuté, j’avais déjà beaucoup aimé "Piège dans le Cyberespace" que j’avais largement diffusé.

Auront-on droit à la réponse de Monsieur Claude MOINE ?

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Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell et aux autres... , le 8 janvier 2006 par C Demoulin (1 rép.)

Qui parle de taxes ? La licence globale n’est pas une taxe mais un moyen d’accéder à toute la musique (et pas seulement celle sélectionnée par les majors parce que celle là va leur rapporter). Au contraire en payant moins on aura plus de choix et on pourra l’écouter aux moments que l’on aura choisis et sur le support qu’il nous plaira.

Les DRM’s ne sont pas éfficaces pour protéger la musique sur CD qui pour ma part est un support dépassé, les majors l’ont déjà compris. Ils servent donc à blinder la musique téléchargeable depuis leurs sites. Mais 1€ de moyenne par morceau, c’est un veritable scandale.

Les gens sont tellement pervertis par le modèle économique dans lequel nous vivons, qu’ils sont prêt à défendre les groupes financiers qui font pression sur nos gouvernements pour leur pomper l’argent des “consomateurs”, alors que comme toujours les vrais ayant droits seront chichement rétribués pour leur création.

La France a aujourd’hui une chance historique de créer une brèche dans ce modèle tout en respectant les intérêts du plus grand nombre. C’est une vraie solution démocratique à la polémique en cours. Les seuls lésés dans l’aventure, seront les marchands de CD’s, mais rassurons nous, ils vont bientôt se mettre à nous vendre des solutions pour approcher le travail des artistes plutôt que de nous vendre des copies de leurs oeuvres.

Bien à vous tous

Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell et aux autres... , le 9 janvier 2006

FAUX, ou plutôt : incomplet.

D’autres lésés : ceux qui utilisent internet pour bosser, et qui ne téléchargent ni films ni musique. On n’en parle pas beaucoup, de ceux-la et je parierais bien qu’en fait, ils sont majoritaires.

Tiens tiens, ça serait pas justement pour ça qu’on envisage de les taxer ? (pardon : de les "redevancer").

G.M.

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Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 8 janvier 2006 par zouhair (5 rép.)

C’est rigolo, depuis des millénaires les artistes pour vivre devaient TRAVAILLER comme tout le monde. Ils devaient donner d’eux même pour pouvoir vivre/

Mais maintenant les gars bossent pendant quelques mois et sortent un disque qu’ils vendent à des milliers voire des millions d’exemplaires, même pas besoin de faire de concerts pour vivre, sans parler des royalties si un autre artiste veut utiliser leur musique.

On voit là que l’histoire rattrape les artistes, qui voient les priviléges qu’ils ont eux pendant le siécle dernier en train de s’envoler :)

Et là je vois les maisons de disques en train de vouloir arreter l’écoulement de l’eau par du sable, au mieux le sable ne retiendra rien et au pire ça fera plein de sables mouvants.

zouhair

Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 9 janvier 2006 par 0gusT1

EEEUUUUHHH ouuuiii..... là, je vais me facher...

Les "artistes qui pondent 10 morceaux et roulent sur l’or pendant des années" ne sont qu’une INFIME partie des gens ayant une production artistique.

Je fais de la musique, j’aimerai pouvoir me considérer comme "artiste", j’aimerai pouvoir en vivre, et je t’assure que c’est plus que dur de jongler entre mon travail "officiel" et ma passion (que j’espère transformer en travail). J’ai la chance d’avoir un job, tous les artistes n’ont pas cette chance... mais j’ai un job...donc pas de temps.

Tes propos sont ultra choquants, tu accuses les artistes, alors que c’est le système qui ne va pas.

Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 9 janvier 2006 par Tom34

N’importe quoi ! Alors c’est comme si n’importe qui pouvait vivre de ses rentes en faisant une seule invention le matin devant son café, ou en écrivant un petit logiciel "super sympa" que tout le monde achète.

Si c’était aussi façile d’être payé une vie pour 5 min de travail, cela se saurait.

« depuis des millénaires les artistes » doivent se produire devant un public qui les rémunère. C’est de cela qu’ils vivaient et vivent encore. Les droits d’auteurs et la distribution/dématérialisation de l’art sont des avantages de la modernité (depuis l’invention de l’écriture).

A+ TOM.

Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 9 janvier 2006 par SebV

Bonsoir, Ai de la peine à défendre les artistes, car : un acteur qui tourne un film et s’en met plein les poches, a le droit de se mettre au chomage entre 2 tournages et là, c’est l’arnaque, il va nous couter des milliers ce gars là, il touchera le X% de ces derniers gains.... Là est l’injustice ; qu’en est-il des ténors de la musique, chomage entre 2 concerts ? Quoi qu’il en soit, tout ce monde là n’est pas à plaindre, et un ptit conseil les musiciens, publiez sur le net, la musique n’appartient à personne, c’est du bonheur tout gratuit.... Et pour gagner votre vie, bossez ! Il y a des milliers de gens qui se tuent au boulot pour un salaire de misère, alors ne vous plaignez pas... Amitiés

Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 10 janvier 2006 par 0gusT1

« un acteur qui tourne un film et s’en met plein les poches, a le droit de se mettre au chomage entre 2 tournages et là, c’est l’arnaqueil va nous couter des milliers ce gars là, il touchera le X% de ces derniers gains.... Là est l’injustice ; qu’en est-il des ténors de la musique, chomage entre 2 concerts ? »

C’est un fantasme actuellement très répandu... ces artistes qui se foutent au chômage et nous sucent le sang.

La situation que tu décris est très peu répandue et ne concerne que quelques sal*** qui profitent du système (Johnny pour ne citer que lui, ou certains acteurs qui sont encore sur le régime de l’intermittence alors qu’ils se font plein d’argent) On rejoint d’ailleurs le débat sur les intermittents du spectacle...

Je connais beaucoup de gens qui sont artistes et intermittents, ben c’est une galère monstre que je ne souhaite à personne !!!

C’est facile de taper sur les artistes alors qu’ils sont eux même victime d’un système encore plus injuste que le reste. Un mec comme Johnny a plus qu’abusé du système d’intermittence (il est loin d’en avoir besoin) et a vidé les caisses (je force à peine le trait). Résultat, tout ceux qui ne font pas partie du ghota (la très grande majorité des "ouvriers des industrie culturelles") en prennent plein la tronche : précarité, petits boulots, pas de retraite, le bénévolat forcé, stages non rémunérés à répétition et j’en passe...

« et un ptit conseil les musiciens, publiez sur le net, la musique n’appartient à personne, c’est du bonheur tout gratuit.... »

T’inquiète, les artistes ont très bien compris la chose, preuve en est l’explosion des sites de musique libre, de matériaux artistiques libres... Juste une petite précision, faire un morceau c’est long et ça demande beaucoup de boulot. Je sais que si j’ai l’opportunité de rentabiliser mon activité de musicien, je le ferais (tout ce temps passé, le matériel qui coûte cher). Mais je crois au libre, aux licences Creative Commons, copyLeft, ArtLibre et autres et je continuerai à le faire.

« Et pour gagner votre vie, bossez ! Il y a des milliers de gens qui se tuent au boulot pour un salaire de misère, alors ne vous plaignez pas... »

J’ai l’impression d’entendre l’UMP :-) "Tous ces branleurs d’artistes qui foutent rien ! Alors que moi je bosse, je me lève le matin pour nourrir ma famille !"

Investis toi sérieusement dans une activité artistique, tu verras que si tu veux faire les choses sérieusement, ça demande énormement de travail et d’acharnement.

Un artiste doit être rétribué de façon décente, pas des millions comme Johnny et autres, pas quelques cacahouètes comme les "esclaves de la culture" (qui se lèvent aussi le matin pour nourrir leur famille).

Le débat actuel est peut être une bonne opportunité pour rétablir quelque chose de décent.

Cordialement,

Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 13 janvier 2006

Bon j’ai l’impression de ne pas avoir été clair, je connais pleins de petits musiciens qui vivotent de leur musique, mais quand on parle de DADVSI il faut dire qu’elle se veut plutôt la sauveuse des grosses pontes de la musique pas des petits "musiciens de quartier".

Et ne me dis pas que pour un petit musicien, s’il lui arrive le malheur de faire une chanson avec une mélodie d’une grosse ponte (même si c’est par hasard) il va se faire laminer par l’autre "artiste", donc je pérsiste que j’en ai marre de ces gros "artistes" (plutôt PDG) qui nous ont pompés des années durant, et ne me dites pas qu’ils gagnent le max par les concerts, ils le disent eux mêmes : les concerts servent à promouvoir le disque : NON DE DIEU ils ont pas hontes de le dire pffff.

Et pour les petits musiciens allez sur le net et diffusez votre musique et vous verrez !

zouhair

-----> OUla

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Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 8 janvier 2006 par francisco (2 rép.)

J’ai un ami qui est coloriste et auteur de bd il a crée un personnage qui est connu, il a signé un contrat avec une grosse maison d’édition au condition assez contraignante vu qu’il cède le droit de son personnage(sa création) à cette socièté d’édition pour tout les dérivés commerciaux, (calendrier,statuette,cartes,..etc), c’est une des conditions pour être édité.

Cela veux dire aussi que si un jours il claque la porte de cette maison d’édition c’est sans son personnage. Et que l’éditeur utilisera le personnage comme bon lui semble.

Il avoue qu’il a mis un moment avant de signer mais il faut bien continuer à gagner sa vie pour vivre, je pense qu’il n’a pas eu vraiment le choix.

Et maintenantc’est l’éditeur et actionnaires qui roulent sur l’or, pas lui.

C’est pas l’artiste qui profite de son travail, ni le lecteur qui paye pour lire. Mais je remarque que souvent entre les deux c’est l’éditeur qui vit le mieux.

Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 8 janvier 2006 par Jean

Qu’il se renseigne auprès d’un avocat. En vertu du droit moral, on ne peut le déposséder de son personnage, même s’il le voudrait lui-même c’est impossible. C’est là l’avantage du droit d’auteur à la française sur le copyright © à l’anglo-saxonne.

Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 9 janvier 2006 par Dotcom

juste pour ton info, un certain Walter-Elias Disney avait créé un personnage à partir d’un lapin , puis avait signé chez un éditeur. Quand le succés fut là, il trouva sa rémunération dérisoire et voulu arréter son contrat. lorsqu’ils se sont séparé le producteur avait gardé (loi anglosaxophone) son personnage. par dépit, il a emprunter pour auto produire plus tard un personnage basé sur une petite souris... Bonne chance à ton ami.

-----> déja

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Redistribution des droits , le 8 janvier 2006 par Laguiche (2 rép.)

Tous les posts précédents affirment que la SACEM, se chargera de redistribuer le gros lot.

Maintenant en allant faire un petit tour sur leur site, il est intéressant de voir quelle sont les formalités d’inscription (condition sine qua non que de toucher un peu à cette manne promise dans l’article).

On peut y lire :

Vous devez compléter une demande d’admission, [...], et joindre à ce formulaire : [...]

les justificatifs d’exploitation de votre (vos) œuvre(s).

Aucun examen d’entrée n’est imposé, toutefois, certaines conditions sont exigées.==>

Vous devez :

* faire une demande à la Sacem pour adhérer en tant qu’auteur et en tant que compositeur. Un seul dossier d’admission suffit, mais vous devez présenter 5 textes et 5 compositions musicales de votre création ;

* justifier d’un début d’exploitation de l’une de ces oeuvres :

o soit par la représentation en public d’une ou plusieurs oeuvres au cours de 5 séances différentes, sur une période supérieure à 6 mois. Vous devez dans ce cas joindre à votre dosier d’admission les attestations de diffusion établies à votre demande par les organisateurs de spectacles, les responsables de radios locales...

o soit par l’enregistrement d’au-moins une de vos oeuvre sur disque, CD ou cassette du commerce, support multimédia, vidéo, commercialisé(e).

Bref ça paraît mal barré pour l’artiste qui ne compte que sur l’Internet pour être rémunéré. Et si jamais on revoyait à la baisse ces conditions d’entrée, rien n’empêcherait à un "non-artiste" de produire une daube cacophonique et de prétendre aux droits d’auteur sur la licence globale.

Autre chose, les maisons de disques ne sont bien sûr pas incontournables. Tout le monde peut prétendre à gérer lui-même ses oeuvres, leur diffusion, leur distribution, etc... Mais quiconque a déjà essayer de lancer sa propre entreprise, sait qu’il lui faut un capital de départ, ce que propose une maison de disques. Et oui ! Parfois avant de se lancer dans l’aventure, on a besoin de soutien, même s’il est uniquement financier. Essayez d’acheter une maison sans faire appel à une banque, peu se targue d’y réussir !

Enfin, le calcul est assez simpliste, la "licence globale" citée rapporterait donc plus d’argent que la vente de CD. Soit ! Mais concernerait-elle uniquement les auteurs des maisons disques actuelles. Naon ;-) Le gâteau sera à parttager avec les autres, ces artistes indépendants ou ces autres artistes étrangés à la musique (doubleurs de films, etc...).

C’est peut-être cela qui fait peur : perdre l’exclusivité d’un avantage !

Pour conclure, l’argumentaire de cette lettre me paraît un peu confus et trop réducteur. Une licence : réponse géniale et unique ? Naon (encore une fois) ;-) Cette licence c’est surtout un amandement déjà voté :-)

Redistribution des droits , le 8 janvier 2006 par Jean

Depuis quand les posts ou les rumeurs font ils la loi ? Il y a des députés réunis en Assemblée nationale qui ont de par la volonté du peuple la charge de faire ce travail. Si un système de licence globale est instauré ils se chargeront de fixer les modalités de répartition des sommes récoltées. Arrêtez de raconter n’importe quoi.

Pire encore ! Aucun amendement de licence globale n’a été voté. Seulement la confirmation de l’exception pour copie privée y compris sur le réseau internet. Les deux textes sont là (enlever l’espace après le /) :

http://minilien.com/ ?62Xd1UmQp5

http://minilien.com/ ?KsPGStQ0UT

J’en profite pour signaler l’interview très instructif de Frédéric Dutoit député de Marseille qui nous informe du fonctionnement de la représentation nationale et sur les débats de décembre dernier. Merci à lui.

-----> Frédéric Dutoit sur le blog d’ANNIE VIGLIELMO podcasteuse

Redistribution des droits , le 8 janvier 2006 par Laguiche

Si tout se joue en assemblée, et qu’il est inutile d’en débattre entre citoyens, alors tu as raison je n’irai pas voir le blog que tu cites :-(

Il ne faut pas être aussi virulent, je n’attaquais personne. Il n’y a pas que la musique qui s’échange, les idées aussi ;-)

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licence globale NON , le 7 janvier 2006 par jsb (0 rép.)

Pas d’accord sur la licence globale. Il y en a marre des TAXES.

Je me fais un devoir de ne pas télécharger les musiques.

J’achète beaucoup moins de musique qu’avant ... normal à 23 € le CD. Je fait donc le tri ! On sélectionne, on fait le choix en écoutant des extraits en ligne.

La licence globale n’est pas une solution... la répartition des royalties se fait de manière inégale. On signe la mort des indépendants ... euh ... les vrais, pas le produit marketing !!

Et si les industriels commençaient par proposer un système unique de gestion des DRM. ça existe pour le web avec SSH, MD5 ... alors au travail les industriels.

La loi sur la protection du droit d’auteur existe. Pour légiférer sur le mode de distribution des oeuvres ?. Libre à chacun de choisir sont mode de distribution.

Quant à la protection du droit d’auteur... la loi française est suffisement explicite... il faut donc appliquer la loi.

Sinon, on revoit tout :
- protection du droit d’auteur, (copie privée ...)
- code pénal,
- mode de distribution,
- etc ...

-----> webjsb.net

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Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 7 janvier 2006 par Vibi (0 rép.)

Je fais moi aussi parti des signataires de la pétition de EUCD.INFO. Lorsque je l’ai fait s’était pour marquer mon désaccord avec ces amendements qui remettaient en question le droit à la copie privée, à la liberté des acheteurs à pouvoir lire ce qu’ils ont légalement acheté avec n’importe logiciel, à l’amalgame entre logiciel libre et logiciel de P2P (qui sont loin d’être tous libre) et à l’atteinte aux libertés des développeur de logiciels libres à qui on voudrait imposer des outils de contrôle des droits sous peine d’être hors-la-loi. Je suis d’accord avec le fait que les Majors s’en mettent plein les fouilles au détriment des auteurs et du public et qu’il est plus que nécessaire de mettrent ce problème sur le devant de la scène.

Mais ce qu’il s’est passé à l’assemblée nationale ne me plait pas plus, car j’ai l’impression d’avoir été pris en otage par un autre lobby : celui de la "licence globale". Vous parlé de "sublime instant de lucidité" de la part des députés, je dirais plutôt que ceux-ci y on vu le moyen de caresser les français dans le bon sens du poil, on appelle aussi cela du "populisme". Quand on vous lit, et bien d’autres, on a l’impression que la "Licence globale" est le moyen de sortir les auteurs des griffes des majors, mais pour leurs offrir quoi : d’être des artistes "d’état". 75% des Français sont pour la "Licence globale", ils seraient aussi une large majorité pour ne rien payé du tout. Et puis pour rappelle "la majorité des français" n’est pas un critère de référence, la preuve ICI. Si la majorité des artistes ne sont pas bien informés sur les risques que représente des projets de loi comme la DADVSI sur les libertés individuelles, la majorité des français sont plutôt du genre à croire que la liberté c’est de pouvoir choisir à 20 heures entre la 1 ou la 2 pour être informer sur l’état du monde et se faire une opinion sur celui-ci. Et franchement soyez sérieux comment 4 euros par mois et par foyer pourrais permettre de rétribuer de manière juste et équitable les auteurs, enfin c’est beau de rêver.

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Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 7 janvier 2006 par tnt (1 rép.)

franchement , qu’est ce qu’on en a F....E de ce que gagne les chanteurs , vous ne croyez pas qu’il y a d’autres priorités ?

Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 7 janvier 2006 par Kroco

Pour eux en tout ca c’est important...et c’est normal :D Mais je me dis qu’il faudrait peut-être vraiment l’envoyer à Eddy Mitchell, parcequ’au sinon, je vois pas l’utilité.

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Et la répartition dans tout ça ? , le 7 janvier 2006 par Xavier (0 rép.)

Salut et bravo pour cette étude très interressante. Je suis personnellement musicien et je travaille également dans le multimédia et le milieu culurel.

Bien que votre étude soit assez pertinente, je pense qu’on passe ici à coté d’un point crucial : La répartition par rapport au nombre d’artistes. Certe la cagnotte parrait bien grosse mais, savez vous combien de musiciens sont concernés ? Vous parlez d’Eddy Mitchel, mais que se passe t’il quand il s’agit d’un groupe à 5 ou 6 musiciens ? Finalement cette cagnote n’est certainement pas suffisante pour faire manger tout le monde.

D’autre part, vous annoncez un chiffre de 14% de rémunération pour l’artiste par CD vendu. Je peux vous dire, pour avoir personnellement été confronté à ce type de contrat, que 14% c’est vraiement le pactol ! Moi, je récupérait au mieux 2% sur une vente. Si on rajoute à cela la soit disant rémunération de la SACEM ... Ca ne nourrit pas son homme.

Je pense hélas que le problème est bien plus complexe qu’un simple addition. L’industrie du disque aujourd’hui est une vaste supercherie. Pour ce qui est du téléchargement, j’y suis largement favorable mais notez qu’on se trompe certainement de problème : On en arrive à des considérations extrémistes parceque le manque à gagner que constitue le téléchargement est énorme mais soyons conscient d’une chose : On n’a jamais vendu autant de disques qu’à notre époque. ..

A cogiter, mais en tous cas bravo pour votre article !

-----> agenda-culturel.com

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Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 7 janvier 2006 par Spécialiste (0 rép.)

Monsieur Eddy Mitchell est tellement peu instruit que je me souvient avoir vu une affiche ou il était écrit Mister Eddy !!!

Mr=Mister et M.=Monsieur cela il n’a pas l’air de le savoir...

-----> Mister Eddy

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Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 6 janvier 2006 par nouveau (3 rép.)

qu’un professeur d’université prétende à peu de chose près que les maisons de disques empochent 50% du prix de vente de la musique, pour rien, sans fournir aucune prestation ni contrepartie décrédibilise complètement son simulacre de tentative de pseudo-démonstration.

Je pense que les artistes ne sont pas des sombres crétins à qui l’on pourrait imposer des solutions inacceptables, et que s’ils pouvaient se passer des maisons de disques, ils l’auraient fait depuis longtemps, sans avoir besoin d’un professeur d’université pour ca.

Toutes ces positions sont excessives et tout ce qui est excessif est nul.

Certes les maisons de disques ne sont pas des enfants de choeur, mais elles ont leur role. A titre d’exemple, Barclay etait une maison de disques que Eddy Barclay, son fondateur a énormément oeuvré pour la musique et les artistes, en tant que découvreur de talents. Et ce n’est pas le seul.

Cela dit, sur notre site, ce qui importe, ce sont les conséquences possibles sur le logiciel libre, et à ce propos il y a un article à ce sujet dans la tres sérieuse revue Décision Informatique en décembre.

-----> pas d’accord !

Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 6 janvier 2006 par Benoît

qu’un professeur ... prétende ... que les maisons de disques empochent 50% du prix de vente : Il ne prétend pas, c’est connu. As-tu lu le rapport cité ? Les auteurs ou chanteurs sont contents de 14% puisque c’est l’équilibre de ce secteur économique.

sans fournir aucune prestation ni contrepartie : les prestations sont les enregistrements et la fabrication, la publicité, la logistique, une partie de la distribution et tout le reste (je ne suis pas un specialiste du domaine).

s’ils pouvaient se passer des maisons de disques : certains le font (pas les gros) et les maisons de disque n’aiment pas.

Ce n’est pas excessif et le ça vaut le coup de faire ce calcul.

Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 27 janvier 2006 par nouveau

Saucissonner un texte pour lui donner un sens différent au lieu d’argumenter sur l’idée, c’est édifiant sur l’honneteté intellectuelle du monsieur n(est ce pas, benoit :o

Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 8 juillet 2006 par benjamin

bonjour monsieur Eddy Mitchell j’ai une maquette a vous donner pouvons nous discuter ensemble au téléphone. je vous dit enrevoir

-----> maquette

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Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 6 janvier 2006 (0 rép.)

C’est beau, j’en ai les larmes aux yeux.

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Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 6 janvier 2006 par Eddy (0 rép.)

je pense que vous avez raison.

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Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 6 janvier 2006 par Guillaume portails (0 rép.)

cool comme analyse, d’ailleurs, pour les vieux comme moi (41 ans) qui sont tombé dans l’informatique trés jeune, plus de 25ans avant, cela fait longtemps que l’on sait qu’un logiciel le plus piraté est aussi souvent le plus acheté, en fait c’est une sorte de version "beta" qui finit souvent par séduire, outre MS, beaucoup sont passé par là (kaspersky plus piraté que vendu au début, s’est ainsi fait connaitre). Mais ne nous leurons pas, un logiciel nul ou une musique ennuyeuse ne seront pas vendu : parce qu’ils sont nul et ennuyeus et non pas parcequ’ils sont trop piraté. on voit souvent des artistes faire de la "daube" et ensuite accuser le piratage. un album hyper copié sur internet est aussi en tête des ventes. Maintenant pour faire la difference entre quelqu’un qui télécharge pour découvrir et un autre juste pour avoir la musique à l’oeil , de toute manière il copiera sa musique sur un support, et comme ils sont taxés... Ensuite dernier point, j’habite au mali et monsieur universal ne vient pas chez moi poser ces CD originaux dans des "bacs" qui d’ailleurs n’existent pas. Je fais quoi ?, je prend un billet d’avion à mille Euro pour venir en France acheter un CD. Si je copie pour moi, sans en faire commerce où est le mal, quand je peux aussi enregistrer la radio sur une cassette et là personne ne dit rien, (pour l’instant) car là aussi il y a copie, et petit à petit on va droit vers les scénarios de sciences fiction où tout est régit par des multinat. Au secours Mr Anderson, viens nous délivrer de la matrice....

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Et la création ! , le 6 janvier 2006 par Eric SUET (3 rép.)

Notez bien que je suis tout à fait d’accord avec l’article.

Mais étant complétement néofite en musique, je me demande qui va mettre à la disposition des artistes "confirmés" les moyens techniques et l’encadrement (musiciens, techniciens, matériel, ...) pour faire de la "qualité audio".

La création elle ne vient (je pense) que du cerveau des artistes (et de leur mentor ...)

Alors après avoir été découvert à partir d’un album (fait dans un garage !) qui va permettre à un artiste d’enregistrer dans des conditions "normales" si les maisons de disques n’existent plus ?

Et la création ! , le 6 janvier 2006 par dotcom

Cher ami beaucoup de studios d’enregistrements sont privés, un studio n’est pas à confondre avec une machine commerciale de marketing.

Et la création ! , le 6 janvier 2006 par Meszigues

La répartition sera fait comme avec les autres systèmes de collecte gloabale : artistes, producteurs, éditeurs et création car les société de collecte font la promotion de la création.

Donc pas de danger pour la création.

Et la création ! , le 8 janvier 2006 par C Demoulin

Personne ne critique les maisons de disques. Seulement les majors dont le seul but est de vendre.... de la musique qui se vend. Et innonder le marché avec leur vision de ce qui est à écouter.

Il y a des centaines de labels plus ou moins connus qui aident des artistes à se mettre à la portée de l’auditeur. Il n’est pas question ici de négliger le travail nécéssaire qu’ils font. Il doivent être considérés comme des ayant droits au même titre que les compositeurs, auteurs, interprètes, producteurs, ingénieurs du son... bref tous ceux qui font exister un morceau de musique.

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Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 6 janvier 2006 par Papageno3 (1 rép.)

Bonsoir,

Merci à Roberto Di Cosmo pour cette lettre ouverte que je trouve très bien documentée. Pour ma part, j’ai suivi les débats de l’AN en direct du 19 au 22.12.05 , et plus je suivais les débats, moins j’y comprenais quelque chose... Grâce à cette lettre je commence à y voir plus clair !

Néanmoins dans tout ça il y a quelque chose qui me dérange : c’est que ce projet de loi met tout dans le même sac : droits d’auteur, P2P, logiciels libres, etc. Alors que à mon sens tous ces thèmes sont devenus tellement complexes qu’ils mériteraient d’être traités séparément. On y verrait peut-être plus clair, et cela augmenterait les chances de trouve des solutions plus justes et plus adaptées.

Et le devoir de l’auteur ? , le 6 janvier 2006 par Benoît

tout dans le même sac oui, sauf qu’il manque quelque chose : on oublie que lorsque la société accorde un droit, en général, il y a aussi un devoir.

On ne parle pas assez du devoir d’auteur.

Quel interêt la société a-t-elle à accorder ce droit (et les conséquences postumes sur 70 ans je crois) ? Pour conserver le droit d’auteur, quel devoir accomplir ? Je vais en proposer quelques uns :
- devoir de diffusion : tout le catalogue devrait être disponible sinon, il tombe dans le domaine public. Certains disques sont introuvables et seront peut-être bientôt incopiables techniquement ou légalement.
- devoir de création : pas facile avec des critères objectifs.
- devoir d’education à la culture,...

J’invente un peu mais on doit pouvoir trouver de bonne compensation.

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Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 6 janvier 2006 par TOM. (2 rép.)

Bonjour,

Désolé, je ne trouve pas ce texte clair. Il mélange trop des arguments sociologiques et économiques. A mon sens, il mériterait de présenter :

1/ le raisonnement économique

2/ le raisonnement socio-politique

ce serait plus clair, et M. Mitchell n’aurait pas à lire le texte en entier pour le comprendre, surtout que les derniers paragraphes sont saisissants !

Question : que viennent faire les "vidéos pédophiles" dans cet argumentaire ? Cela me semble un amalgame inutile.

Précision politiquement incorrecte : les faits ont prouvés que quelles que soit les moyens employés, le piratage des oeuvres musicales est toujours présent. La "licence globale" est la seule proposition viable pour rendre le piratage inutile !

A+ TOM.

Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 6 janvier 2006 par Chaussette verte

Cher Monsieur Eddy Mitchell,

Ne vous inquiétez pas vous faites partie des artistes que je ne téléchargerais jamais. Le problème c’est que je n’achète pas vos disques non plus...Alors où est le manque à gagner ?

Cordialement.

Un de vos non fans.

Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 8 janvier 2006 par C Demoulin

Je ne suis pas non plus un fan d’Eddy Mitchell. Je n’acheterai probablement jamais, sa musique. Il ne fait pas partie des artistes que je souhaite soutenir. Par contre de temps à autre, entendre certains des morceaux de qualités qu’il a produit ne me déplait pas. Et j’en téléchargerais bien un de temps en temps pour me rafraichir les oreilles.

Mais alors... si tout le monde pensait comme moi ! Qui rémunérerait Eddy Mitchell pour son travail ???

La licence globale bien sur !!

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Lettre entre-ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 6 janvier 2006 par Giboo (1 rép.)

Malheureusement, seuls les croyants viennent à la messe... Aussi forte soit cette démonstration, je crain qu’elle ne touche aucun détracteur de la licence globale (sur un site du logiciel libre, notamment visé par la DADVSI). Mais merci quand même.

Un petit bémol tout de même : les revenus de la taxe du droit à la copie privée sont apparamment difficiles à répartir... Qu’en sera-t-il alors de 200 M€ par rapport à ces 43€ ?...

Lettre entre-ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 6 janvier 2006 par Eric P.

Et bien on pourrait repartir les 200 M€ sur la meme base que les 43M€ de la taxe pour la copie privee.

Je ne vois pas pourquoi tous les opposants a la licence globale mettent en avant la difficulte de redistribuer la taxe : la difficulte reste exactement la meme qu’avant. C’est le boulot de la SACEM de s’en occuper et elle le fait plutot bien.

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Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 6 janvier 2006 par Seb (3 rép.)

Félicitation pour cette analyse pertinente.

Une question tout de même concernant la loi. Ce supplément de 4 euros serait prélevé sur l’abonnement Internet, et ceci donnerait le droit au téléchargement de fichiers musicaux. Et je suppose que si cela est possible, la copie d’un CD que l’on a pas acheté sur un ordinateur serait elle aussi légale.

Mais si je ne possède pas d’abonnement à Internet et que je copie (rippe) des fichiers musicaux à partir d’un CD que je n’ai pas acheté (qu’on m’a prêté), je n’ai pas payé de droit aux auteurs et donc cela deviendrait illégal. Cependant, comment contrôler cela ? Je pense que le supplément de 4 euros devrait être totalement indépendant de tout support et de tout moyen de copie (Internet, copie de CD...) et ceci car on ne vend pas un fichier ou un CD, mais un morceau de musique. Mais dans ce cas, comment demander aux français de payer ? Peut-être ces 4 euros devront être payés comme un impôt avec la taxe sur la redevance audiovisuelle ?

Si vous avez une idée sur cette question, je suis à l’écoute !

Merci, Seb.

Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 6 janvier 2006 par Seb

J’ajouterais en plus une chose :

Si je télécharge un fichier à partir du PC d’un ami et que je n’ai pas moi-même de connexion internet, comme pourrais-je rémunérer l’auteur ?

Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 6 janvier 2006 par BLF55

Avec la taxe sur les média pour la copie privée, tu vas bien le transporter sur quelque cohose (disque dur, clé usb, CD). Et bien la dessus tu paye une taxe sur la copie privée quand tu l’achète.

Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 6 janvier 2006 par Eric P.

Copier des fichiers musicaux a partir d’un CD que tu n’as pas achete a toujours ete legal, si ca reste dans un cadre prive, non commercial, c’est ce que garanti le droit a la copie privee.

Ca ne deviendra absolument pas illegal, et ca ne rentrera pas dans le cadre de la licence globale qui ne concerne que les "telecommunications" donc tu n’auras pas a payer les 4€.

Par contre, si la loi DADVSI est adoptee sans les amendements qui vont bien, ca sera rendu tres difficile a cause des DRM...

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Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 6 janvier 2006 par Dorjee (6 rép.)

Oui, bravo pour cet appel au réalisme et j’ai envie d’enfoncer le clou... un saut conceptuel est nécessaire.

Regardons ces deux faits : 1) le système Windows est, depuis sa création, le logiciel le plus piraté au monde ; 2) Bill Gate, le créateur et entrepreneur de Microsoft Windows est sans doute l’homme le plus riche au monde... cherchez l’erreur.

En fait, la clé de l’énigme, vous l’aurez sans doute deviné, c’est l’extrême volatilité de Windows. Pratiquement tous les 2 ans il sort une nouvelle version. Cela devrait mettre la puce à l’oreille des artistes, comme de leurs maisons d’édition.

Il faut sortir de la gestalt : 15 chansons, un CD, sa jacquette, la tournée et la pub qui va avec. Ce format de diffusion, au moins de la musique (pour les DVD il faut réfléchir), est aujourd’hui, à l’heure de la dématérialisation des oeuvres, totalement dépassé.

Il faut pleinement entrer dans l’ère du numérique et considérer qu’une chanson, un album, sont avant tout de l’information (à vertu hédonique). Voyons ce que cela peut donner.

Monsieur Eddy Mitchel, vient d’enregistrer son dernier album, mais il ne va certainement pas le sortir d’emblée. Non, il doit bien exister des enregistrements de première version. Appelons cet album de 20 chansons "E-Blues". Eddy va sortir sur Internet "E-Blues v1.0". C’est un truc marrant, curieux, qui annonce ce que va être l’album définitif, mais c’est encore du brut, de l’approximatif, un truc bien studio, mal mixé, etc.

Le "truc" est vendu à petit prix un peu partout et est largement "piraté", mais cela a commencé à rapporter un petit peu.

Au fil des mois on chauffe de plus en plus le public. Eddy nous sort "E-Blues v1.2" et lors d’une émission télévisée, il annonce pour le mois prochain la "v2.0", très proche, paraît-il, de la version définitive. On en veut, ça se vend un peu, ça se pirate beaucoup. Et ainsi de suite...

Les lois du marché établirons combien de versions on peut se permettre de distiller avant que le public ne se lasse. Chaque version est une publicité pour la mythique version définitive, l’ultime version ? (à voir).

Car le grand jour arrive. LA version finale de l’album sort enfin (notez bien qu’on oublie au passage le support CD, les disquaires devront bien se reclasser, ainsi va le progrès, après tout qui serait assez fou aujourd’hui pour vendre des vynils ?!).

La version finale est vendue sur le net à partir de sites officiels de téléchargement. C’est moins cher que le CD, c’est vendu chansons par chansons, mais ça se vend pas mal. Et puis, il y a le piratage "autorisé" (puisqu’il y a redevance universelle), donc la copie privée marche à fond.

Et ce n’est donc pas fini. Car ensuite, il y aura diverses versions live, des mix et remix, des versions soft, hard, duo, .... etc. Je laisse aux artistes, qui sont par principe des créateurs (enfin ceux qui écrivent leurs oeuvres), le soin d’imaginer les diverses versions de la même oeuvre, la même, sans être pareille, qui pourrait satisfaire l’intérêt du public.

10-20 plus tard, "E-Blues v8.03" est paru sur un site underground bien connu. Je viens de la télécharger pour 50 centimes, elle est sublime, mais j’apprends à l’instant que mon petit-fils l’a reçue d’un copain gratuitement...

-----> Un saut conceptuel est nécessaire

Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 6 janvier 2006 par JeanP

Excellente vision du marketing musico-informatique :)

Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 6 janvier 2006 par tangi

les disquaires devront bien se reclasser, ainsi va le progrès, après tout qui serait assez fou aujourd’hui pour vendre des vynils ?

La je suis obligé de casser un mythe : malgré ce que l’on peut croire, le vynil se vend très bien, certe, dans des quantités moindre que le cd, mais ça se vend très bien. Il y a même des groupes qui ne sortent leur album qu’en vinyl. Certe ce n’est pas forcément dasn les réseaux de grandes distributions, mais ça se vend !

Sinon très bonne vision du marketing :-)

Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 6 janvier 2006 par Hagar de l’Est

Gare tout de même aux sirènes du tout numérique : je ne suis pas prêt de cesser d’acheter des CD PRESSES. Je n’ai franchement pas envie de télécharger des chansons pour les graver et me rendre compte que dans 5 ans je ne peux plus lire le CD parce qu’il s’est dégradé.

De plus, un album, c’est un objet symbolique qui a la marque de l’artiste, la jaquette est belle (ce n’est pas un sale papier gribouillé ou sorti sur une imprimante qui bave, ...).

D’autre part, est-on sûr que tout le monde jouera le jeu en payant la licence globale ? Prenons exemple sur la redevance TV !

Je ne suis pas du côté des majors (qui abusent clairement de leur situation) mais je ne pense pas que la licence globale soit également une solution.

Mais comment faire la différence entre quelqu’un qui télécharge pour découvrir et qui ensuite achète le CD et quelqu’un qui télécharge pour ne rien payer ??? Comment légaliser le téléchargement de "découverte" et condamner le piratage ?

C’est peut-être sur l’upload de données protégées qu’il faudrait se pencher et pas sur la lecture (DRM) ou le download (qui peut concerner des titres libres).

Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 9 janvier 2006 par Jérôme

D’autre part, est-on sûr que tout le monde jouera le jeu en payant la licence globale ? Prenons exemple sur la redevance TV !

Mais dorénanvant, par défaut tout le monde paye la redevance TV. Et pour ne pas la payer, il faut en faire expréssement la demande, et pouvoir le prouver.

On peut donc tout à fait imaginer une licence globale qui soit imposée à tous les utilisateurs internet. Et si elle n’est pas trop élevée, cela ne posera pas de problème.

non le vinyle n’est pas mort !!!! , le 9 janvier 2006 par 0gusT1

Hello,

Sur les vynils, je témoigne aussi : le marché du vinyle se porte très bien... énormement d’albums sortent encore en vinyle.

Depuis que j’ai ma platine (je fais de la musique) je ne consomme plus du tout de CDs. Je télécharge (illégalement ou semi-illégalement) des mp3 et j’achète une vingtaine de vinyles par mois (neufs et occases)

De mon point de vue (musicien/dj), c’est le CD qui est un format mort (il sera remplaçé à terme par le DVD).

Au contraire, le vinyle n’est pas un format numérique, pour un puriste, le son d’un vinyle bien pressé, avec un bonne cellule de lecture, est bien meilleur que le son d’un CD (un mp3, même en 192kbps ou VBR n’en parlons pas...). Par exemple, mixer un mp3 avec un vinyle, c’est pas de la tarte... le mp3 n’a pas la profondeur de son, la dynamique et la chaleur d’un vinyle.

Enfin, j’utilise des vinyles qui ont plus de 20 ans, le son est très bon... alors que les CD que j’ai gravé il y a 3-4 ans ne marchent déjà plus.

Les arguments de vente du CD à ses débuts étaient la qualité du son et la durée de vie du suppport... poudre aux yeux ? surtout quand on voit la volatilité des supports de mémoire (cf la bataille actuelle sur les futurs formats de DVD... dont certains ne seront pas compatibles avec le format dvd actuel).

bien cordialement,

cyber criminalite que fait BILL GATES , le 29 mars 2007 par MEZI

Bonjour a vous qui faites notre bonheur a travers l’internet.BILL GATES est pour moi l’homme qui aura ajouter plus a l’humanite a travers ce qu’il a cree avec les ordinateurs. Mais aujourd’hui beaucoup de personnes utisent ce outil pour voler,escroquer...en utilisant souvant meme le nom de BILL GATES.Comment nous preverver de ces criminels,et que fait le patron de microsoft. Je souhaiterais qu’il cree reelement un prix qui recompenserait des internautes,il est le plus riche du monde,mais comme le dit RAOUL FOLLORAUX :« nul n’a le droit d’etre heureux tout seul » je vous souhaite a vous tous une bonne journee QUE DIEU VOUS BENISSE

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0.99€ pour le consommateur, dont 0,03€ pour l’artiste , le 6 janvier 2006 par nico (0 rép.)

Sur un titre musical au coût de 0.99€ pour le consommateur, 0.03€ sont pour l’artiste.

C’est en tout cas ce qui résulte du décompte réalisé par le magazine Challenge, et repris par Generation-NT.

En tout cas, bravo pour cet article très bien construit.

-----> sources

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Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 6 janvier 2006 par rmix (3 rép.)

Bonjour, je me demandé comment, avec une industrie musical basé sur une license global, toute la partie technique (enregistrement, organisation des tournées) aller être financée et organisée ? Etant donné que les maisons de disques assument actuellement ce rôle. je pense que cela se ferai sans problème étant donnée qu’aprés l’instauration de la licence global, l’ancien systeme continurai de fonctionner. De plus la révolution numérique actuelle permet de réaliser beaucoup avec moins.

avec tout mon soutient pour votre engagement.

Rmix.

Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 6 janvier 2006 par juytter

Moi je me demande surtout comment on peut repartir l’argent de la licence global, ça me rappel trop la redevance télé/radio. Je paye pour quelques heures d’écoutes "intelligente" par semaine alors que d’autres passent des heures à s’abrutir devant la tv. Je ne suis pas contre la tv j’y trouve mon compte mais ca m’enmerde d’entrenir un tel système et payer indirectement des trucs qui 1. ne m’intéressent pas 2. que j’estime en plus faire oeuvre d’abrutissement collectif. (en plus je suis complice)

bref. Financer la soupe qui passe en boucle sur la radio je ne vois pas comment ca pourrait etre différent avec le pair à pair si ce n’est, nuance quand même importante, j’aurais (légalement) plus de choix. Je continuerais à financer des trucs ni creatif ni pour ni contre qui s’auto-reproduisent, renouvellant sans cesse la connerie.

Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 6 janvier 2006 par Eric P.

@juytter La licence globale n’est pas comparable a la taxe audio-visuelle, car elle est optionnelle. Donc tu ne payeras pas pour ce que tu ne telechargeras pas. Alors qu’il n’est pas possible d’eviter la taxe audiovisuelle en attestant ne jamais regarder les chaines/radios publiques (ce qui est un gros tort vu les excellents films diffuses par Arte, mais c’est une autre histoire).

Concernant sa repartition, comme je le disais plus haut, ca ne pose pas de probleme particulier, la SACEM sait deja repartir des taxes globales comme la taxe pour la copie privee.

Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 9 janvier 2006 par juytter

eric p., S’agissant d’une taxe tu paye forcément pour ce que tu ne télécharge pas, optionnel ou pas je ne vois pas ce que ca change ! A moins de considérer qu’étant optionnel tu ne la payes pas donc forcément tu ne payes pas pour ce que tu ne télécharges pas. Et puis tu ferais mieux de te renseigner pour savoir sur quels critères objectifs la sacem réparti equitablement. Moi aussi je sais répartir une taxe, donne moi 100 euros je t’en rends 10 techniquement c’est faisable. Mais bon t’es pas assez con pour payer sans savoir à quoi peut servir les 90 euros restant ? non ?

-----> as

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Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 6 janvier 2006 par Damien (0 rép.)

Il ne reste plus qu’a Monsieur Eddy de répondre. Je serais curieux de savoir ce qu’il en pense.

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Le régime de l’intermittence , le 6 janvier 2006 par jlb (0 rép.)

On oublit que la "réforme" du regime de l’intermittence qui permet a des producteurs de télévision de ne payer leurs employer qu’une moitié de l’année et de faire payer à ceux qui cotisent le reste de l’année a détruit la production artistique et envoyer un bon nombre d’artiste au RMI, on oublit aussi que la suprésison des subventions d’aide au festival et aux associations ont laminé la production culturelle et les artistes. alors Eddy te souci tu vraiment de la culture et des artistes ?

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Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell-Ludovic , le 6 janvier 2006 par ludovic (0 rép.)

Monsieur,

Je vous remercie d’avoir pris le temps de réaliser cette synthèse. Elle est simple, claire, explicite et objective. (sus au blabla !!)

Le fond en fait serait plus : Les artistes d’aujourd’hui seront’ ils assez entrepreneurs pour ne pas rater le train numérique, qui de toutes les façons passera avec pertes et fracas si il ne se réveillent pas !

Merci pour votre clarté d’esprit. Cordialement, Ludovic.

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Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 6 janvier 2006 par zoooom (3 rép.)

La question à laquelle ce texte ne répond pas est la suivante : "si la licence globale rapporte à ce point, pourquoi les majors ne l’adopte-t-elle pas ? "

Je pense que la réponse à la question que ce texte ne pose pas est la suivante : "La licence globale autorisant les téléchargement, elle autorise aussi de fait le butinage, la diversité, l’essai, la multiplication des expériences musicales (ou audiovisuelles), et ça, c’est incompatible avec le mode actuel de fonctionnement des vendeurs de disques, à savoir : faire une pub énorme sur quelques-uns, tout miser sur un seul cheval, de façon à avoir une visibilité, une prévision des profits, donc un risque minimum. Ce que les grands éditeurs de disques redoutent, c’est le risque. En misant sur plus d’artistes à la fois, on perd plus d’argent ...

Mais à part ça, bravo à ce texte trés clair !

Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 6 janvier 2006

Bonjour,

Il n’y a pas de perte d’argent. Ce qui coutent, c’est la pub, la production des cd ou dvd (impression des pochettes ....) Au contraire, tout le monde est gagnant. Juste, il faut faire évoluer un système que le rouleau compresseur américain veut garder.

à bientot

Guillaume

Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 6 janvier 2006 par yves

La question à laquelle ce texte ne répond pas est la suivante : "si la licence globale rapporte à ce point, pourquoi les majors ne l’adopte-t-elle pas ? "

Le texte ne dit pas que la licence va rapporter plus d’argent aux majors, mais aux artistes. Les majors risquent d’y perdre un peu, c’est bien pour ca qu’ils sont contre. Ils ne pourront plus se faire 50% de marges sur le dos des artistes.

Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 6 janvier 2006 par dnd

50% de CA, pas de bénef... Mais oui, c’est l’idée. Perso, je suis pas trop mélomane, mais un grand passionné de ciné. Je regarde un divx téléchargé ilégalement chaque jour. Mais quand le film me plait, j’achète le DVD quand il est plus trop cher. Je dois en acheter une quinzaine par mois. Je rapporte plus à l’industrie cinématographique que n’importe lequel de mes voisins. Et je suis pourtant également le plus grand "pirate" de ma rue...

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Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 6 janvier 2006 (0 rép.)

Merci pour cette explication, peut-être que cela pourra enfin ouvrir les yeux de tous les "Eddy Mitchell" et de tous les consommateurs sur la réalité du système implanté par les majors (voir les problèmes de monsieur J. Halliday qui même si il est depensier... est contraint d’engraisser sa maison de disques sans gagner ce que le public voudrait vraiment lui offrir ! mais c’est un autre problème...) Ras le bol de se faire prendre pour des pigeons !

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Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 6 janvier 2006 par VincentK (0 rép.)

Démonstration impeccable, concrète et réaliste ! Toutefois, il ne faut pas perdre de vue qu’une maison de disques a d’énormes frais : services juridiques, commercial, marketing, promo, informatique, comptable, généraux... (Me gardant de faire du mauvais esprit, je ne parlerai pas ici des salaires exorbitants, avantages en nature et parachutes en or réservés à une poignées de dirigeants de majors...)

-----> CQFD

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Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 6 janvier 2006 par Loic (1 rép.)

Bravo pour cette démonstration exhaustive, argumentée et pertinente !

Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell , le 6 janvier 2006 par skall_utu

Grand Bravo à R.Di Cosmo (à l’origine de Démolinux ,ancetre de Knoppix et autre live Ubuntu,ne l’oublions pas) pour la clarté et la précision des arguments

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