• Auteur : Alexis Kauffmann
  • Date : 6 novembre 2003 (27 juin 2004)

La démocratisation de Linux marque-t-elle un arrêt ?


- Nous rappelons que "Transfert n’est pas un site gratuit : rechercher et vérifier l’information est un métier, et l’indépendance d’une rédaction a un prix". N’hésitez pas, comme nous, à vous abonner.

- A propos de la fameuse distribution Debian.

Linux en tant que serveur est une affaire qui roule. Linux en tant que poste de travail en entreprise ou à l’école est une affaire en marche (associé par exemple avec OpenOffice.org). Mais Linux comme ordinateur familial à la maison est une affaire qui semble coincer.

Un récent article de l’excellent site Transfert.net a ainsi retenu toute notre attention.

Il se présente sous la forme d’une interview et s’intitule : "Sur le marché grand public, Linux a encore un handicap" [Gaël Duval] / Le fondateur de MandrakeSoft confirme que les sociétés open source n’ont plus d’intérêt pour le particulier.

En voici l’introduction :

Est-ce le début de la fin de Linux pour le grand public ?
Cette semaine, les éditeurs de deux des trois versions les plus répandues du célèbre système d’exploitation ont annoncé qu’elles délaissaient le marché des particuliers pour se concentrer sur celui des entreprises. Le leader américain Red Hat ne développera pas de nouvelle version grand public, suspend son service après-vente et, surtout, ses mises à jour de sécurité, entre décembre 2003 et avril 2004. Son PDG déclare même que Windows reste l’environnement le plus adapté pour les ordinateurs personnels... Dans la foulée, l’Allemand Suse, considéré comme le numéro deux mondial de GNU/Linux grand public, a été racheté par l’américain Novell, qui veut se renforcer dans le domaine des serveurs pros.
Du trio de tête, il ne reste donc que Mandrake Linux, la version créée en 1998 par le Français Gaël Duval. Le jeune trentenaire explique les difficultés économiques que rencontrent les entreprises open source et sa société MandrakeSoft, en cessation de paiements depuis janvier 2003.
Faute de rentabilité auprès des particuliers, la démocratisation de Linux marque-t-elle un arrêt ?
Pour éviter Windows et Mac OS, il faudra désormais se tourner vers les versions bénévoles de l’environnement libre, comme celle de l’organisation Debian, qui promeut un approche plus idéaliste de partage total et gratuit, mais s’adresse aux utilisateurs "éduqués", ayant quelques connaissances techniques.

Notre concept grand public de "peuple migrateur" serait-il mis à mal ?

Votre avis est comme toujours le bienvenu pour ne pas dire hautement souhaitable.

Commentaires

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> La démocratisation de Linux marque-t-elle un arrêt ? , le 5 mars 2005 par Gérard (0 rép.)

difficile de se passer de windows quand bien même on le voudrait tous les logiciels n’ont pas leur équivalents sous linux une solution éventuelle : la cohabitation avec des systèmes prête à l’emploi, un disque dur externe avec linux préinstallé ?

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education... , le 8 mars 2004 par fil (1 rép.)

Education et Formation doivent être les chevaux de bataille du libre pour qu’il gagne les particuliers ! Etant animateur de point cyb epn (espace public numerique) je me forme en espérant pouvoir proposer des ateliers de pratique à mon public et j’ai un poste sous linux depuis un an.Personne ne voit la différence ! Depuis le système free eos j’essaye de privilégier le libre dans tous les domaines.C’est en implantant le libre dans l’Education comme ça a commencé qui va habituer les jeunes à utiliser linux. Ca n’est pas maintenant qu’il faut arrêter !!!

> education... et formation en entreprise changent la donne , le 13 septembre 2004 par sgt pepper

Oui, on utilise ce que l’on connait. Pour ma part j’ai découvert l’informatique en 86 à la fac et utiliser dos puis windows pour moi allait de soi...

A mon sens, l’avenir du libre sur les pc personnels se joue aussi dans les écoles et les entreprises. C’est là que la plupart des gens sont formés à l’utilisation des logiciels.

Or ce qui est intéressant, c’est que le libre est aussi un modèle économique pour les entreprises et les administrations. Grâce à lui on oublie les coût de licences et on mutualise les coûts de développement, on maîtrise la cohérence et l’interopérabilité des applicatifs grâce aux standards, on s’affranchit de la tutelle à un fournisseur qui puisqu’il est le propriétaire du format de vos données devient le seul à vous permettre d’y accéder ( !), ... etc

Je pense que ce modèle économique (le libre) remplacera donc le modèle propriétaire car les utilisateurs-agents économiques importants (entreprises et administrations) ont compris où est leur intérêt financier et de gestion.

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> "La démocratisation de Linux marque-t-elle un arrêt ?" , le 13 novembre 2003 par Martial (0 rép.)

Si Linux s’impose en tant que poste de travail dans les entreprises et dans les services publics, il peut gagner les foyers : quand on ramène du travail à la maison, on doit bien garder le même OS et les mêmes applications ! Je pense d’ailleurs que Windows s’est généralisé comme çà : apprentissage au boulot et extrapolation de l’usage à la maison.

Donc se détourner apparemment du marché domestique n’est qu’un trompe-l’oeil.

Autre volet : la loi anti-vie privée qui arrive (vote de la LEM à l’assamblée nationale) en décembre, qui peut pousser pas mal de monde vers le CD-Knoppix et faire ainsi découvrir Linux. Et de manière générale, l’Open source, c’est la trasparence du code et c’est moins d’opacité : des critères qui risquent de devenir importants...

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la démocratisation passe par la médiatisation , le 13 novembre 2003 par m.jansen (0 rép.)

Non, pour moi, Linux n’est que le début de la fin d’un empire autocratique gouverné pas le quasi monopole de Billy qui a généré, comme tous précurseurs, une nouvelle ère (il faut bien le reconnaître, la plupart des 20-30 ans ont découverts la micro un peu grâce à Microsoft). Comme la plupart du temps, les élèves dépassent le maître et aujourd’hui, je crois sincèrement que c’est le début de la fin pour lui et l’avènement de la democratisation de l’info à condition que cette dernière passe par une médiatisation.

Par ce mot, j’entends non seulement l’utilisation du net, qui, par le biais de forums ou de site-tutoriels permettent de créer de véritables réseaux d’utilisateurs mais également de générer une grande base de connaissance, indispensable pour utiliser les softs tels linux.

Par médiatisation, j’entends également "éducation" ou formation si vous préférez et je pense que ce courant doit être porté par les nombreux point d’accès publics (baptisés entre autres Espaces Publics Numériques ou Cyberbases etc...) ; et j’en sais quelque chose : je suis responsable de 3 espaces de ce type et j’envisage sincèrement de créer des séances d’initiations aux logiciels libres.

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> "La démocratisation de Linux marque-t-elle un arrêt ?" , le 13 novembre 2003 (1 rép.)

La démocratisation de Linux requiert, si je mé réfère à ma propre expérience (j’ai un Windows qui marche et je souhaite passer à Linux, et abandonner Windows à terme), quelques améliorations substantielles :

1) Un support efficace des WinModems car le PC standard (celui que l’on trouve dans les enseignes grand public) en est en général équipé (les drivers de mon modem, je les ai trouvé sur Internet !!!, et en plus malgré les instructions - certes simples - d’installation, ça ne marche toujours pas).

2) La fourniture par les fabricants de périphériques des drivers Linux sur les CDs d’installation. (j’ai acheté une superbe Canon i850 dont les pilotes n’étaient même pas prévus par le constructeurs, donc aujourd’hui, cette imprimante fonctionne en mode dégradé avec un autre driver moyennement compatible)

3) La simplification de l’interface graphique : entre KDE, GNOME, Mandrake (j’ai une distrib Mandrake) on s’y perd un peu, d’autant que l’on retrouve ensuite N applications (kappli, gappli, ...) qui font la même chose.

Donc aujourd’hui, j’ai un superbe Linux dont je ne peux pas faire grand chose, faute d’accès à internet.

Pour le reste, les outils m’apparaissent satisfaisants ; j’utilise par exemple OpenOffice aussi bien sous Windows que Linux.

Stéphane

> "La démocratisation de Linux marque-t-elle un arrêt ?" , le 30 décembre 2003 par pierrot

C’est vrai que la simplification de la première approche de Gnu/Linux est importante pour ne pas dérouter les nouveaux venus. En ce sens, une version légère et orientée utilisateur final comme la Mandrake 9.2 Discovery à 39 € (la moitié du prix d’un anti-virus Windows) avec 2 Cds seulement, et le minimum d’applis pour les tâches essentielles, est une direction intéressante. Et elle s’installe facilemement et fonctionne correctement aussitôt.

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> "Non ! La démocratisation de Linux ne marque pas d’arrêt..." , le 12 novembre 2003 (0 rép.)

A l’heure actuelle, pour un particulier, LINUX est un pari tres audacieux : il faut trouver une distribution facile à mettre en oeuvre, vaincre les reticences et les dénigrements des vendeurs en informatique (ils sont presque tous pro-microsoft car ils croient que c’est leur intérêt...) et enfin il faut trouver une personne susceptible de réparer les erreurs commises.

De plus, il faut être suffisamment formé en informatique pour avoir une capacite à penser et agir avec une certaine independance vis a vis du laïus maketing de Microsoft.

Pour ma part, je crois en la diffusion de Linux auprés des particuliers dans le cadre des petits assembleurs dont c’est l’intérêt car ils n’ont pas (encore) de concurrence de la part des grandes surfaces et des vendeurs en direct tels que Dell sur ces marches. En effet, ces grands diffuseurs sont totalement incapables de s’adresser à une clientéle de proximité en fournissant les réponses adaptées sur le plan technique.

A moyen terme je suis convaincu de la pénétration de Linux aupres des particuliers car c’est leur intérêt de disposer de ce genre de produit ouvert et peu onéreux.

J’espére qu’une société comme MandrakeSoft comprendra la nécessité de gérer de facon très sérieuse ses activités afin de durer et de s’imposer lorsque Linux émergera dans le grand public.

Plus précisemment, il me semble imperatif que ce genre de société cesse de considérer l’informatique comme un jeu tres rentable ou l’on pourrait tout gagner (ou tout perdre) sur tapis vert (bourse, ...) Au contraire, j’aimerais que ces sociétés soient de vrais entreprises industrielles, pragmatiques et gérées comme des prestataires de services dont la premiére et unique ambition consiste à satisfaire les besoins de chaque client.

Durant l’année 2003, j’ai eu l’impression que ce nouvel etat d’esprit commençait doucement à apparaître, notamment chez MandrakeSoft sous la pression de ses déboires économiques.

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Qui serait intéressé pour réfléchir avec moi à une boîte d’assistance à Linux ? , le 8 novembre 2003 par linuxlove (2 rép.)

Mon embryon d’idée :

. C’est vrai, Linux n’est pas immédiat pour le particulier ou la PME / TPE (très petite entreprise).

. De plus en plus de gens seraient prêts à tenter l’expérience, sans avoir beaucoup de temps à y consacrer. Ils ont besoin d’un service clés en main.

. Ce service ne peut pas être payé extrêmement cher. Il faut donc définir des offres standard d’installation, de maintenance, d’assistance permettant une certaine efficacité dans un temps limité.

Si cette idée vous plaît, écrivez-moi à linuxlove@club-internet.fr ... on réfléchira ensemble !

> Assistance à Linux ... Etat de ma réflexion... , le 9 novembre 2003 par chagab@caspani.fr

. C’est vrai, Linux n’est pas immédiat pour le particulier ou la PME / TPE (très petite entreprise).

Ce qui n’est pas immédiat, c’est de s’adaptater à un nouveau système. Paradoxalement ce sont : la mauvaise qualité globale de W..., la quasi impossibilité pour un particulier de trouver du soutien, de la formation, etc, qui sont à l’origine de ce problème. L’utilisateur moyen sait à peu près, maintenant ce qu’il faut faire pour minimiser les problèmes, il sait à peu près s’en sortir mais ça a été le résultat d’une telle galère qu’il ne veut pas recommencer avec un autre système.

. Ce service ne peut pas être payé extrêmement cher. Il faut donc définir des offres standard d’installation, de maintenance, d’assistance permettant une certaine efficacité dans un temps limité

Le problème c’est que tout ce que tu cites coûte extrèmement cher. Dans mon entreprise, un appel utilisateur à son help desk informatique est facturé à son service de l’ordre de 250 euros... Il prend en compte le soutien de proximité, l’assistance poste de travail, l’assistance applicative, infrastructure technique et réseau... Il faut encore rajouter la formation (poste de travail, applicatifs, outillage...) et les ghangements de versions qui amènent à se reposer globalement -ou par morceau- toutes ces questions.

Dans le cadre d’une offre grand public, j’ai déjà réfléchi à la question que tu poses :

- quelle offre logicielle peut-on proposer et pour quel profil d’utilisateur (dans le cadre de GNU/Linux, quelle diffusion, quelle pré-installation d’applications),

- par quelle structure faire passer l’offre,

- comment assurer la présentation/formation de base, avec quels outils,

- quelle sont les phases à ne pas rater (explication obligatoire du concept du "montage" par exemple)

- comment installer,

- comment assurer le soutien et sa permanence,

- comment mesurer l’adéquation de l’offre au besoin, l’impact de l’action menée, la qualité de ce qui a été fait,

- comment rétribuer tout ça... Mandrake propose un contrat aux intégrateurs. Je ne me suis pas intéressé à ça pour l’instant, mais c’est à voir.

- comment ...

Je suis à peu près certain que rien ne peut se faire de manière globale et générale, il faut commencer petit et en proximité. Par hasard, j’ai rencontré un jeune qui vient d’installer un magasin informatique d’intégration. Je lui avais acheté un graveur et après deux jours de galère (en W98SE), je n’étais pas arrivé à le "monter" (au passage, il n’y a pas que Linux qui ne reconnaît pas tous les matériels). Il nous a fallu un après midi supplémentaire à 2 pour y arriver... Nous avons fêté notre réussite, c’était mérité... De là, un lien est né entre nous ... Il tenterait bien l’expérience d’offrir GNU/LINUX à sa clientèle mais il a besoin d’un support technique, ma montée en compétence sur le sujet l’intéresse. Nous allons donc tenter une mini expérience avec des copains profs (eh ! oui, j’ai même des copains profs), pour l’instant :

- premier objectif monter en compétence (en gardant la ligne de commande pour mes recherches, pour le plaisir), pour tout le reste utilisation systématique d’une interface graphique,

- second objectif, tout tracer ce que je fais, mes difficultés et leur résolution (les partager avec d’autres évidemment : juste retour !),

- troisième objectif capitaliser (oh !) sur les problèmes des autres, m’intégrer à la communauté du GNU/Linux,

- quatrième objectif cerner les besoins des Clients potentiels (avec des profils, des outils de saisie des paramètres...)

Je suis aussi en relation avec le groupe des utilisateurs Linux et avec le groupe Wireless locaux...

Voilà mes premières réflexions sur le sujet. Ce dont je suis sur c’est que l’on ne peut faire payer que marginalement un service que l’on assure sur du libre : donc tout ça ne peut se faire que dans le cadre de "prestations presque gratuites". Il faut savoir aussi que monter une licence MSoft office PME coûte de l’odre de 200 Euros chez Dell et que chez mon copain intégrateur, c’est encore beaucoup plus cher... Alors entre tout le coût de tout ça et le GNU, il y a de la marge...

Je peux réfléchir avec toi en direct (voir mon adresse mail jointe : je ne l’oublierai pas cette fois ci !) mais nous pouvons aussi continuer la réflexion sur ce site, je pense qu’Alexis n’y verra pas d’inconvénients. Cdlt,

> Qui serait intéressé pour réfléchir avec moi à une boîte d’assistance à Linux ? , le 10 novembre 2003 par linuxlove

Quelques réflexions de plus suite à une discussion poursuivie hors forum :

Je ne crois pas à la vente directe de matériel avec Linux pré-installé, parce que le matériel est une activité différente, et que le marché s’oriente de plus en plus vers le portable (donc activité d’assembleur difficile, même si on trouve des barebones pour portable) et vers la vente en grande surface à prix discount.

Quand j’ai voulu renouveler mon portable et ceux de mes collègues, j’ai trouvé une poignée de sites avec des portables sans Windows (nitteo.fr, pcw.fr, brsystem.com, xtops.de), parfois intéressants, mais finalement je pense avoir fait une meilleure affaire en achetant des machines avec Windows XP :-(.

On trouve des Toshiba et des Gericom, avec des prix descendant jusqu’à 800€ pour des machines très correctes, à Conforama, Carrefour, Leclerc, Auchan, ...

Compte tenu du nombre de gens qui sont prêts à essayer autre chose, ces grandes surfaces pourraient très bien vendre des machines sans OS, avec un bon pour une installation gratuite de Linux.

Une grande surface généraliste ne doit pas spécialement craindre M$oft. Et un affichage "Linux" bien foutu (avec des grands pingouins !) est garanti d’attirer l’attention d’une partie des clients.

Je ne pense pas aux utilisateurs habituels de Linux, qui n’ont pas tellement besoin d’assistance, et ne sont en tous cas pas prêts à la rémunérer de manière appréciable, sauf éventuellement démarche militante à la Mandrake-Club.

Le client vient dans la boutique d’installation, choisit quelques options (présence ou non de serveurs, de jeux, ...) et fournit ses paramètres personnels (nom d’utilisateur, type de connexion Internet, fournisseur d’accès, imprimante, ...).

L’installation est rapide parce que la machine est déjà connue. L’utilisateur a droit à une prise en main de 30 minutes, adaptée à son niveau, ciblée sur ses besoins, en assemblant des "modules" prédéfinis de démonstrations et d’explications.

Cette prise en main commence sur une autre machine pendant que la sienne s’installe, et se termine sur la sienne. Elle comporte par exemple, pour un novice :

·Connexion / déconnexion

·Présentation de deux interfaces graphiques (KDE et IceWM ou Xfce). Le client peut choisir son thème graphique.

·Navigation web avec Konqueror et Mozilla, choix d’un moteur de recherche en page d’accueil, utilisation des marque-page.

·Utilisation du courrier avec KMail, mozilla, sylpheed-claws et Evolution - si la dernière version est enfin stable ;-). L’utilisateur exprime son goût et on lui paramètre son outil préféré.

·Présentation rapide d’une ou deux autres applis, en fonction des souhaits du client : Xmms, OpenOffice, gnumeric, Gimp, ..., enregistrement et sauvegarde de documents.

Il repart avec :

·un mémento d’aide basique, avec ses mots de passe notés en deuxième page,

·le droit à 30 minutes d’assistance complémentaire gratuite sur rendez-vous au moment de son choix,

·les réponses gratuites à ses questions par courriel pendant 3 mois jusqu’à 6 messages,

·une réduction de 20% sur le tarif standard d’assistance et une prise de rendez-vous prioritaire s’il souscrit dans le mois un abonnement annuel de 2 heures (ou 1h à domicile), ...

Le service est facturé par l’installateur au distributeur du matériel, en fonction du nombre de bons réellement utilisés. Si le bon est à 100€ TTC et qu’un bon sur deux est réellement utilisé, le tarif pour le distributeur est certainement compétitif par rapport à celui de W$.

Quelqu’un qui fait 5 installations et 5 demi-heures d’assistance complémentaire dans la journée ramène un CA de 500€ TTC (sans prendre en compte l’assistance directement payante, qu’il faudrait facturer autour de 60€ de l’heure).

Le tout, c’est d’arriver à avoir le volume d’installation, donc convaincre un distributeur de matériel, ayant un chiffre important dans la région d’implantation de la boutique, en lui prouvant notre capacité à assurer le service que le client est en droit d’attendre.

Des idées ? Des pièges à éviter ? Des solutions ?

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Novell vs SuSE Linux , le 8 novembre 2003 par merinos (1 rép.)

bonjour,

aux dernières nouvelles, selon une FAQ publiée sur le site de SuSE Linux, SuSE continuera de vendre des distributions en boite pour les "home users", simplement ils ont décidé de freiner un peu la cadence de sortie de leurs distributions... imaginez Microsoft sortant un nouveau Windows tous les 6 mois ?

mais comme un bon nombre de Linuxiens Français crachent sur cette distribution parce que l’installateur (YaST) n’est pas en GPL, ils ne doivent pas connaître beaucoup l’entreprise (Allemande)...

il est aussi clair que cela n’est pas la vente des boites qui rapporte le plus, et je trouve la manière de faire de RedHat méprisante envers les particuliers !

FAQ en anglais sur l’achat de SuSE par Novell http://www.suse.de/en/company/suse/novell/faq.html

-----> FAQ en français fédéral approximatif sur l’achat de SuSE par Novell

> Novell vs SuSE Linux , le 20 novembre 2003 par Paco

La nouvelle version SuSE 9.0 a révolutionné son installateur YaST qui est mainatenant le YaST2, avec interface graphique, installation dans plusieurs langues. Dans la version pro internationale (anglais) on peut installer SuSE en Français ainsi que quelques unes de ses applications (ou packages). La SuSE 9.0 est donc la plus conviviale et considère la Mandrake 9.2 comme son plus proche rival. Visitez le site. Uniquement en allemand et en anglais.

-----> http://www.suse.de/en/private/produ...

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> "La démocratisation de Linux marque-t-elle un arrêt ?" , le 7 novembre 2003 par ViveLeChangement (0 rép.)

RedHat a lâché dans la communauté Linux des développeurs sa version 9 qui a déjà été renommée "Fedora Core 1.0" et cela à destination des particuliers, curieux et autres.

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Il faut laisser le temps au temps , le 6 novembre 2003 (1 rép.)

Salut,

Linux et les distributions n’ont même pas encore dix ans et on voudrais qu’il soit l’égal de windows (commercialement,no troll).

Le libre est tout neuf comment voulez vous qu’il soit aussi connu que les autres "systèmes" de distributions informatiques qui font en plus de la pub (au passage merci IBM car beaucoup connaissent linux maintenant grâce à eux).

Bien sûr il faut continuer le travail avec la même ardeur mais je pense que linux (surtout mandrake) à beaucoup d’avenir chez les particuliers.

Je vois plutôt ça comme une stabilisation du système et de toute façon la démocratisation de linux n’est pas tributaire du nombre de distributions mais plutôt de leurs qualités.

A+

> Il faut laisser le temps au temps , le 7 novembre 2003 par Le grand stratéguère

Sans compter que personne n’empêche Mandrake de maintenir à la fois une distrib pour particulier de qualité grâce aux évolutions techniques d’une distrib pour entreprise. Tant que la distrib pour particulier est dispo sur le web, Mdk peut parfaitement se concentrer sur les entreprises. La très grande force de Mdk est son degré avancé de localisation. Les entreprises européennes ont tout intérêt à se ruer sur Mdk plutôt que RedHat ou Suse (de Novell). Le fait que Mdk conserve une distrib pour les particuliers maintient et entretient la connaissance de l’existence de Linux et cela se propage certainement dans les entreprises via le personnel ou plutôt devrais-je dire les particuliers eux-mêmes. C’est le meilleur moyen de contrer l’avancé de RedHat et Suse dans les systèmes d’information des administrations publiques et privées françaises. Je rappelle que RedHat et Suse ne sont absolument pas localisées (traduites en français et de nombreuses autres langues).

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Le jour où les revues et les livres sur Linux seront accessibles pour le grand public... , le 6 novembre 2003 par Pingouin indomptable (4 rép.)

Cela fait au moins 5 ans que je fais des efforts pour adopter définitivement Linux car j’aimerais pouvoir le maîtriser aussi bien que Windows (cela fait 17 ans que je fais de l’informatique et que je suis passionné, depuis mon entrée à l’Université).

Il y a de cela quelques jours, j’ai cherché (pour la ***énième fois*** depuis plusieurs années...) dans une grande librairie de Paris (comportant beaucoup de choix de livres informatiques), des livres sur Linux (installation, configuration etc sur Mandrake, Debian, Red Hat etc...) destiné au grand public (et non pas aux programmeurs ! ) : vous n’allez peut-être pas me croire, mais j’ai vu seulement moins de dix livres différents et dans ceux-ci, les captures d’écran et les images sont vraiment rares !!! J’ ai fait le même constat lorsque j’ai recherché des livres consacrés à certains logiciels fonctionnant exclusivement sous Linux.

Franchement, j’ai l’impression que les partisans de Linux sont fâchés avec les livres et surtout avec les captures d’écran et les images explicatives.

Pour rendre accessible au grand public les distributions Linux et leurs logiciels, il faudrait peut-être :

1. publier des livres avec des captures d’écran et des images explicatives : taper des dizaines de lignes de commandes (pour ne pas dire des pages), cela peut amuser les puristes, les techniciens et les programmeurs mais cela rebute tous les autres.

Sur les sites Internet, il faudrait aussi davantage de captures d’écran et d’images explicatives (sur la manière de configurer, de paramétrer etc...).

2. cesser de penser que les gens qui n’ont pas envie ou la compétence pour taper des lignes de commande sont des imbéciles qui ne méritent que...Windows et les produits propriétaires de Bill et des autres grands éditeurs.

Je rêve de voir prochainement des distributions Linux et des logiciels accessibles au grand public ainsi que des livres imagés à foison (au moins autant que ceux qui existent pour Windows).

D’énormes progrès sous Linux ont été réalisés mais il en reste encore de nombreux à réaliser et en particulier dans le domaine de l’accessibilité au grand public, au particulier (je ne parle pas des programmeurs ou des techniciens qui ne jurent que par les lignes de commande...).

Le jour où l’USB sera implémenté correctement , le 6 novembre 2003

Je suis entièrement d’accord avec ce point de vue. Ce n’est pas qu’une question de documentation mais aussi de matériel supporté. De réalisme en général.

C’est aussi une question de culture, Linux c’est la culture du réseau et de l’internet. Les gens qui développent sont soutenus par un environnement dont ils ont bien du mal imaginer que la ménagère de - de 50 ans ne dispose pas.

Par contre je dois avouer que la distribution Suse 6.2 que j’avais achetée, il y a fort longtemps, était dotée d’une trés bonne documentation, avec des captures d’écrans. Comme j’ai aussi testé la documentation de Mandrake 8.1 , je dois avouer qu’elle est inférieure.

Au delà de la documentation, car je suis bien persuadé que la plupart des gens qui utilisent Windows n’ont pas ouvert une doc, c’est le fait d’accorder de l’mportance à tel ou tel matériel qui fait la différence.

> Le jour où les revues et les livres sur Linux seront accessibles pour le grand public... , le 10 novembre 2003 par groffliers

D’accord avec vous , j’essaie de comprendre, d’apprendre Linux j’ai aussi éclusé beaucoup de librairies , j’ai acheté un nombre certain de bouquins via internet , mais malheureusement ces bouquins sont d’un pénible à lire et à décoder ! j’ai trouvé qques sites avec captures d’écran qui m’ont effectivement plus appris que mes livres . Le seul ouvrage qui m’a permis de faire fonctionner une Mdke c’est Linux au quotidien de chez compétence micro ( http://www.competencemicro.com ). cordialement.

> Le jour où les revues et les livres sur Linux seront accessibles pour le grand public... , le 12 novembre 2003 par Franz

Tout à fait d’accord avec ce point de vue.

Cet été en Angleterre j’ai eu un choc, on trouvait dans toute les librairies une revues-bouquin pour inciter les gens à passer sous Linux. Format : A4, environs 200 pages ? Prix 8 livres ? Tout en couleur avec captures d’écrans partout et procédures "step by step", illustrations plus belles que les joyaux de la couronnes ... Si j’était pas déjà converti je l’aurais achetée rien que pour les images...

A quand la même chose en Français ?

pour le grand public... Parlons de pédagogie , le 12 novembre 2003

(Je crois que c’est le deuxième envoi veuillez vérifier. Merci.)

Ce qui suit est un constat reflétant un point de vue personnel. Ce constat n’a pas pour but d’énoncer une vérité mais est dépendant de ma propre expérience.

De tous les tutoriels que j’ai pu parcourir, seul le livre rute (en anglais) me semble d’un approche beaucoup plus didactique que les tutoriels français. La raison en est simple, c’est plus l’esprit français qu’il faut critiquer qu’un manque de savoir faire.

L’approche pédagogique anglo-saxone et américaine est ce qu’elle est mais elle a cette ouverture d’esprit qui manque cruellement à l’esprit français tout tourné vers une intellectualité rigoureuse intérieure et, en conséquence, peut attrayante pour le lecteur grand public.

Pour linux en france, il existe trop de tutoriels qui induisent que le novice (ou newbie paradoxalement) possède une certaine connaissance de linux et de l’outil informatique en général. Puisque que le terme de passionné (ou hacker) est avancé. Si stratégiquement ce terme avait une fonction précise pour attirer un premier public, il faut aujourd’hui en faire le deuil.

Alors que dans les tutoriels anglo-saxon, cette connaissance n’est pas induite mais expliquée au fur et à mesure, et pas à pas. C’est ce qui fait toute la différence.

Mais alors que dire de la pédagogie Chilienne ?

Je trouve complètement paradoxal votre critique de la ligne de commande alors que c’est la première chose qui est vantée, expliquée pour ne pas dire vendue en ce qui concerne linux.

Il faut savoir ce que l’on veut... à un moment donné ; reprenons l’exemple du cinéma dit grand public commercial et d’auteur. Hypocrisie bien française, le cinéma d’auteur voudrait faire du non commercial tout en étant grand public et qui s’en prend au public et aux autres films grand public s’il le film ne rapporte pas assez.

Bref Situation inextricable alors que tout le monde se moque du cinéma expérimental ; mais rappelons-nous qu’au début du siècle il y avait le choix entre cinéma théatral et cinéma abstrait ; le choix a été fait pour un cinéma de type théatral et de représentation.

Evitons cela avec Linux.

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> "La démocratisation de Linux marque-t-elle un arrêt ?" , le 6 novembre 2003 (1 rép.)

les editeurs de distributions abandonnent linux pour les particuliers parce que le rendement financier est trop faible

> "La démocratisation de Linux marque-t-elle un arrêt ?" , le 7 novembre 2003 par AnT

C’est la dure loi du capitalisme...

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> "La démocratisation de Linux marque-t-elle un arrêt ?" , le 6 novembre 2003 par PhiX (1 rép.)

Moi aussi, je crois que Linux en tant qu’ordinateur familial n’est pas à l’ordre du jour - même si je l’utilise en tant que tel - pour la bonne et simple raison qu’il y a un manque cruel d’applications commerciales. Il se passe la même chose sur Mac. Lorsque les utilisateurs de Linux auront atteint une taille critique, alors il sera rentable pour les éditeurs de logiciels de porter leurs applications sur la plate-forme Open Source. C’est donc une bête question de part de marché, à mon avis.

Cependant, la démocratisation de Linux reste un processus continu et inéluctable. Je ne pense donc pas qu’elle marque un point d’arrêt.

> Rentabilité et masse critique , le 7 novembre 2003 par AnT

>Lorsque les utilisateurs de Linux auront atteint une taille >critique, alors il sera rentable pour les éditeurs de logiciels de >porter leurs applications sur la plate-forme Open Source. C’est >donc une bête question de part de marché, à mon avis.

Oui, mais l’aquisition de la taille critique, a mon sens se fait plus dans les entreprises que des les familles. Après tout, Office est avant tout un logiciel à usage pro et comme les gens l’ont au boulot, ils aiment bien l’avoir à la maison...donc conquérir la bureautique d’entreprise c’est se préparer à avoir en prime un marché des particuliers (voilà un bon espoir pour OOo

Notez qd même 1 catégorie de logiciel qui échape à cette logique, les jeux...normalement on n’en utilise pas au boulot (sauf certains veinards !)

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