Un an avec Linux - Bilan

Article original publié le mercredi 28 janvier 2004

Hodie mihi, cras tibi ?

Peut-on travailler et être productif sous Linux dans un contexte de bureau ? Peut-on vivre sans Windows ? Bilan professionnel d’un an avec Linux.

Expériences d’un « utilisateur normal »

Un an déjà ? Ben oui, ça fait plus d’un an que j’ai commencé à goûter à Linux, et environ un an que je me suis débarrassé de ma dernière plate-forme Windows pour basculer à 100% dans le monde du Logiciel Libre (Linux et plus récemment FreeBSD pour quelques applications).

Si j’écris « utilisateur normal » dans le sous-titre de ce papier, ce n’est pas que je considère que les autres utilisateurs Linux ne soient pas normaux, au contraire ! J’ai juste voulu souligner que je ne suis pas informaticien ni développeur, « geek » ou « nerd », mais juste quelqu’un qui se sert de son ordinateur dans un cadre professionnel qui est bien éloigné de tout ça - commercial et marketing - et dans un contexte privé qui se limite à de la correspondance, un peu de suivi de budget familial, et quelques activités internet dont seul le fait d’héberger des sites à domicile pourrait éventuellement être retenu contre moi :) (voici un résumé de mes « compétences »). Dans ce papier j’utiliserai le terme « utilisateur normal » dans ce sens.

Je fais donc de la « bureautique » : du traitement de texte, du tableur, du mail et des présentations. Et si les articles sur Linux abondent sur Internet, peu abordent la vie de l’utilisateur dans un environnement « réel », la vraie vie quoi. J’étais habitué à un environnement Windows, quasi-imposé chez mes employeurs précédents, et j’aimerais vous faire part de ma transition vers Linux.

Pourquoi cette démarche ? Suis-je un étudiant boutonneux, un révolutionnaire, un anarchiste, un bohème ? Ben non, à quarante ans, tout ça ne sont que des bons souvenirs :). J’ai essayé de décrire mes motivations - qui pourraient être les vôtres demain - dans un autre article.

Aussi, je ne vais pas entrer dans le débat idéologique Windows-Linux (en tout cas, pas dans ce papier), et je n’utilise pas pour ma part d’expressions telles que « M$ », « Windaube », etc. Je me limiterai à une description de mes expériences avec Linux, adressée à ceux pour qui l’ordinateur n’est qu’un outil, comme pour moi. Je ferai quelques comparaisons avec Windows : après tout, c’est le cadre de référence de beaucoup d’entre nous.

Avant d’aborder les détails, je répondrai d’abord à deux questions essentielles : Peut-on travailler normalement sous Linux ? et Peut-on « survivre » sous Linux dans un environnement où vos collègues, fournisseurs, clients et famille utilisent Windows ?

Oui et oui.

Voici comment et pourquoi.

Installation

Récemment, j’ai re-installé Windows XP sur l’ordinateur de ma filleule, qui s’était crashé (XP, pas ma filleule). Riche de cette expérience, je peux vous assurer que installer Linux n’est pas plus compliqué que d’installer Windows. Ce n’était pas le cas il y a quelques années, d’où une réputation de complexité qui lui est restée, mais l’installation de Mandrake ou RedHat (deux « distributions » Linux) ne demande pas plus de connaissances exotiques que celle de Windows, surtout si vous avez un ordinateur relativement standard [1]. Voici un article simple qui décrit comment installer Linux en vingt minutes], et il y en a des milliers d’autres sur Internet. A conseiller particulièrement : le site de Linux entre Amis et LinuxFrench.

Quand vous avez installé Linux Mandrake ou RedHat, ou GNU/Debian (une autre distribution Linux, dont l’installation est légèrement plus compliquée), vous avez également installé, en fonction des choix que vous avez fait pendant cette installation, un certain nombre d’applications : traitement(s) de texte, tableur(s), navigateur(s). Vous pourrez, au besoin, télécharger d’autre logiciels, on en reparlera ci-dessous.
Dans le cas de Windows, vous avez juste un logiciel de courrier électronique et un navigateur, et il vous faut une étape supplémentaire pour installer, par exemple, Microsoft Office qui intègre entre autres Word et Excel.

Conclusion : Match nul.
Petit détail tout de même : dans le cas de Windows, vous avez investi entre 400 et 800 Euros pour en arriver là, la facture Linux s’élève à 0 Euros.
Autre petit détail, l’installation de certaines périphériques (imprimantes, scanners, sauvegarde sur bande magnétique) prend parfois plus de temps sous Linux que sous Windows.

Convivialité

L’interface graphique de Linux [2] ressemble drôlement à celle de Windows (excepté celle deWindows XP qui est tellement simplifiée qu’elle ne ressemble plus à rien, sauf peut-être à un jouet pour enfants de 3 ans). L’interface de Windows ressemble curieusement à l’interface du Macintosh, et cette dernière s’est largement inspirée des recherches effectuées par Xerox dans les années 70. Autrement dit, c’est blanc bonnet et bonnet blanc : une souris qui bouge, des dossiers qui s’ouvrent et se ferment, des fenêtres qui se déplacent, etc.

Oh, il y a bien sûr des petites différences, et il y a des habitudes qui se créent qui font que l’on peut préférer telle interface à une autre. Exemple : la plupart des interfaces pour Linux proposent plusieurs « bureaux » que l’on pourrait comparer à des « méta-fenêtres » ; ça n’a l’air de rien mais qu’est-ce que c’est pratique ! Mais franchement, l’utilisateur s’adaptera toujours à son outil, et ce d’autant plus facilement que l’on peut paramétrer son interface (un peu sous Windows, beaucoup sous Linux) pour qu’elle soit la plus agréable possible. Ou plus précisément : pour qu’elle vous gêne le moins possible. Après tout, une interface, comme un système d’exploitation, n’est pas un but en soi. Enfin, pour l’utilisateur normal.

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Un bureau normal sous Linux
A l’écran, le traitement de texte d’OpenOffice.org. Franchement, ce n’est effrayant que par sa banalité, non ?

Une différence entre Windows et Linux : chez Windows, l’interface graphique est totalement intégrée dans le système d’exploitation [3]. Il est impossible d’utiliser Windows sans les fenêtres, ce qui est logique vu le nom du produit. Chez Linux, en simplifiant, l’interface graphique est un « écran » entre l’utilisateur et la ligne de commande. Elle a été rajouté après, c’est une couche qui s’ajoute par-dessus le « moteur ». Dans la vie quotidienne, cela a parfois des avantages et des inconvénients : l’avantage de Windows est une homogénéité apparente totale, ce qui n’est pas toujours le cas chez Linux. Il peut par exemple arriver sous Linux qu’un « Copier-Coller » entre deux applications fonctionne mal (c’est rare, mais ça m’est arrivé). Le désavantage de Windows est que, en cas de plantage (et oui, ça arrive, n’est-ce pas), tout plante, tandis qu’en cas de plantage sous Linux (et oui, ça arrive aussi, mais c’est infiniment plus rare), on arrive dans neuf cas sur dix à récupérer son travail. Voir aussi plus loin sous « stabilité ».

Conclusion : Match nul.

Applications

Nous voici dans le vif du sujet. L’ordinateur n’est qu’un outil destiné à nous faciliter la vie et nous aider à gagner de l’argent (OK, s’amuser un peu aussi), peu importe ce qu’il a sous le capot. Voici donc un résumé de mes expériences sur les deux plate-formes, Windows et Linux.

En partant du principe que vous connaissez déjà Windows, vous devez être plus ou moins familier avec les deux principaux logiciels de Microsoft : Word et Excel, les deux produits leaders sur leurs marchés respectifs. Ces applications ont été traduites (« portées ») pour Macintosh (je crois me souvenir qu’en réalité, elles ont été développées pour Mac, et traduites pour Windows par la suite, peu importe, c’est anecdotique), mais pas pour Linux.

Il existe un très grand nombre de logiciels bureautiques pour Linux, par exemple la suite KOffice (KWord, Kspread, KChart, KPresenter), d’autres logiciels comme Abiword (traitement de texte), etc., beaucoup trop pour les citer tous ici. J’en ai essayé beaucoup (tous ceux cités ici, et quelques autres), et la première conclusion saute tout de suite aux yeux : il n’y en aucun parmi ceux-ci qui arrive à la hauteur de Word ou Excel quand on regarde le nombre de fonctions, options et autres possibilités offertes. D’autre part, et c’est lié bien entendu, ils sont tous beaucoup plus faciles à maîtriser et à utiliser, et franchement, qui peut affirmer qu’il utilise toutes les fonctions de Word et/ou Excel ?

Non, c’est ailleurs que le bât blesse : La compatibilité avec les formats de Word et d’Excel : si vous ne pouvez pas écrire, ou pire, lire des documents au format « .doc » pour Word et « .xls » pour Excel, vous êtes isolé dans un monde qui a de facto hissé ces formats au niveau de standard universel. Je vous conseille d’ailleurs de lire cet excellent article d’ARNO* sur uZine à ce propos, c’est très édifiant.

Ce n’est pas ici que je vais entrer dans la polémique sur les formats propriétaires, ceci est juste un constat sans jugement de valeur. Heureusement qu’il existe une solution (deux même, elles sont intimement liées) : la suite bureautique OpenOffice.org, que l’on peut trouver (gratuitement) sur le site du même nom, et la suite StarOffice, éditée et commercialisée (oui, il s’agit d’un produit payant) par Sun Microsystems. Ces deux suites - quasiment identiques, elles se basent majoritairement sur les mêmes sources - n’offrent pas seulement une compatibilité totale avec les formats de Microsoft, elles proposent en plus la même richesse fonctionnelle - voire plus - que la suite bureautique de de la « firme de Redmond » comme on dit.

Pour juger par vous-même, je vous invite à visiter le site de OpenOffice.org et/ou de télécharger ce tutoriel sur le site de Framasoft (format « .pdf »). Mieux ! Cette suite a été « portée » sur plusieurs plate-formes, et il y a une version pour Windows. Cette version étant un logiciel libre (et gratuit) aussi, vous pouvez le télécharger maintenant et le tester vous-même. Et, pourquoi pas, le garder.

Conclusion : Match nul.
Toutefois une petite reproche personnelle à la suite OpenOffice.org : l’absence de correcteur de grammaire. Absence compensée par la disponibilité gratuite d’un correcteur d’orthographe et des thésaurus dans une cinquantaine de langues)

Stabilité

En simplifiant un peu, on peut dire que sous Linux, chaque application est « cloisonnée » et fonctionne dans son espace propre. Sous Windows, applications et système d’exploitation opèrent dans une grande soupe. Résultat pour l’utilisateur normal : si une application plante (et ça arrive sous tous les systèmes d’exploitation, même si c’est infiniment plus rare sous Linux - mon expérience personnelle, je n’ai pas de statistiques scientifiques), sous Linux vous pouvez toujours accéder aux autres applications, au système d’exploitation, et si necessaire, « tuer » l’application fautive. Et le plus souvent, aucun redémarrage est nécessaire. Sous Windows, même pas en rêve.

Or, le fait de pouvoir récupérer au moins les données des autres applications (et celles de l’application « plantée » jusqu’à la dernière sauvegarde) est plus important pour moi que le prosélytisme dont j’ai pu faire preuve ailleurs sur ce site. Dans le premier cas, cela influe directement sur mon travail. Dans le deuxième, c’est une question d’ordre idéologique qui m’apporte certes beaucoup de satisfaction, mais rien à manger.

La même chose est vraie pour les fichiers stockés sur le disque dur. Windows utilise un système de fichiers (NTFS) qui n’est pas très performant, et facilement victime de « fragmentation », ce qui rend le système plus lent et plus fragile. Les systèmes de fichiers utilisés par Linux, notamment les plus récents (ext3, Reiserfs, xfs), ne connaissent pas ce problème. Or, le fait de savoir que mes données sont bien stockées, dans une structure solide, est plus important que tous les discours philosophiques. Ceci dit, je fais des sauvegardes quand-même.

Un dernier mot sur la stabilité : si vous avez un serveur (de fichiers, de courrier, de sites web, etc), il est primordial que celui-ci fonctionne 24/7, sans panne, sans redémarrage, sans souci et sans intervention. Jetez donc un coup d’oeil sur les statistiques des serveurs le plus longtemps en service sans redémarrage. Ces statistiques donnent également le système d’exploitation des serveurs en question, c’est assez parlant. Mon expérience personnelle ne l’est pas moins (sur ma micro-échelle à moi) : Mon propre serveur web a redémarré deux fois, la première fois après 50 jours suite à une panne de courant, la deuxième fois, 120 jours plus tard, parce que j’ai déménagé mon serveur sur une plate-forme FreeBSD. [4]

Conclusion : Linux bat Windows par KO.

Sécurité

Sans vouloir enfoncer des portes ouvertes, Windows est une mauvaise plaisanterie au niveau de la sécurité. Bien entendu, Linux a des failles aussi, surtout si votre ordinateur n’est pas bien configuré par rapport à son environnement, mais Windows est structurellement défaillant sur ce plan. Et même si vous n’utilisez pas votre ordinateur en tant que serveur, ni dans un environnement multi-utilisateurs (deux situations où la vulnérabilité de Windows est particulièrement criante - et dangereuse pour vous), rien que l’acte de surfer ou d’échanger des mails peut vous exposer à des dangers allant du simple virus jusqu’à l’intrusion de votre système et l’accès par un tiers à vos données. Et l’édition hebdomadaire de « patchs » par Microsoft n’y fait rien, elle ne fait qu’accentuer cette triste vérité.

Pendant que l’on y est, laissez-moi donner mon point de vue sur deux fausses argumentations qui voudraient qui Linux soit aussi vulnérable, voir plus, que Windows. Arguments dont les mauvaises langues disent qu’ils seraient développés par les services de communication de Microsoft, ce que je ne crois pas forcément, mais bon.

Windows est plus attaqué que Linux parce qu’il y a infiniment plus d’ordinateurs qui tournent sous Windows que sous Linux. Sous-entendu : « le pirate qui veut lancer un virus/commettre un autre méfait a intérêt à le faire pour Windows, il se propagera beaucoup plus et plus vite ». Ceci me semble faux pour au moins deux raisons :
D’abord parce que Linux est structurellement sécurisé. Des failles existent bien sûr, rien n’est parfait et encore moins un ordinateur, mais les failles de Linux ou celles des applications qui tournent sur Linux sont les exceptions. Windows est, de par son design, fondamentalement vulnérable, ses failles sont la règle.
Ensuite, j’admets l’argument que plus d’ordinateurs tournent sur Windows que sous Linux, et je le retourne : plus de serveurs web tournent sur Linux (et surtout BSD) que sur Windows. Or, qu’est-ce qu’il est plus vulnérable qu’un serveur web, ordinateur connecté en permanence à Internet ? Linux devrait donc être une cible privilégiée. Et pourtant, les « exploits » sont plutôt rares. CQFD.

Linux est plus vulnérable parce que ses sources sont publiques ; toute personne malveillante peut se les procurer pour créer quelque choses de méchant. Sous-entendu : « les sources de Windows sont secrètes, donc elles sont plus sûres ». De nouveau, cela me paraît fallacieux. D’abord parce que celui qui a les « compétences » pour créer un virus/troyen/autre nuisance ne reculera pas devant la rétro-ingénierie (reversed engineering) des codes de Microsoft (oui, c’est interdit par la loi, mais croyez-vous qu’il soit à ça près ?), ensuite la « publicité » des sources ouvertes fait que, en cas de faille, la très grande communauté internationale de développeurs peuvent unir leurs forces pour réparer cette faille (dans le cas d’une faille chez Microsoft, il n’y a que les développeurs de Microsoft qui sont en mesure de le faire, à condition que (a) ils reconnaissent la faille, (b) ils estiment qu’elle doit être réparée et (c) ils sachent le faire). [5]
Et finalement, je suppose que, depuis le temps qu’ils existent, des plans détaillés de coffres-forts sont disponibles quelque part, avec le fonctionnement des clés (réflexion faite, il suffit de regarder une clé de près pour avoir une idée précise sur le fonctionnement de la serrure). Est-ce que cela nous permet pour autant d’ouvrir n’importe quel coffre-fort ? Non bien sûr.

Conclusion : Linux bat Windows par KO.
Sauf si votre ordinateur n’est pas connecté à Internet, et seules des personnes de confiance ont un accès physique à votre ordinateur, au quel cas Linux concède un match nul.

Service Après-Vente

Les utilisateurs normaux que nous sommes, qui nous servons de notre ordinateur comme outil et pour gagner de l’argent, nous voulons être rassurés quant à la pérennité de notre installation, et nous dormons mieux en sachant que, quelque part, il y a quelqu’un qui est là pour nous aider si jamais nous sommes coincés (surtout quand une nouvelle « deadline » approche, et bizarrement c’est toujours à ces moments-là que des problèmes ont tendance se manifester).

Les utilisateurs Windows comme les utilisateurs Linux ont accès a des myriades de sites internet consacrés aux différents OS [6], et aux problèmes que l’on peut rencontrer. Bon, c’est moins utile quand votre problème concerne justement l’accès à internet, mais dans tous les autres cas de figure il suffit, par exemple, de taper le contenu d’un message d’erreur dans votre moteur de recherche favori pour trouver des messages de gens qui ont rencontré le même problème que vous, et avec un peu de chance vous y trouverez également la solution. Et au cas où vous ne la trouvez pas, vous pouvez poser votre question sur un site qui vous semble traiter le genre de problème que vous venez de rencontrer, et neuf fois sur dix, grâce à la solidarité des internautes, vous voilà dépanné (ceci est valable aussi bien pour Linux que pour Windows).

Et puis, il y a bien entendu le SAV du fabricant, du vendeur, de l’éditeur. Tous ont des sites plus ou moins en français, plus ou moins bien étoffés et plus ou moins faciles à explorer. Mais si l’on veut parler à quelqu’un pour avoir de l’aide ?

Dans le cas de Microsoft, il y a un petit feuillet qui était dans la boîte de « XP - version Familiale » de ma filleule. S’agissant d’une version OEM - livrée avec l’achat d’un nouvel ordinateur - Microsoft s’est bien gardé d’indiquer un numéro de téléphone d’assistance en ligne (à y regarder de plus près, il n’y a même pas d’adresse !), et renvoie l’utilisateur vers le fabricant du matériel pour toute aide. Il y a bien un numéro de téléphone qui sert pour « activer » le produit, mais il est caché quelque part dans le système lui-même.

Bon, si on achète Windows directement, il doit bien y avoir un service d’assistance téléphonique avec des vraies personnes ? Oui, même que (après quelques recherches), on découvre que : « Vous possédez un produit Microsoft vendu en boîte, de la gamme « applications bureautiques », « systèmes d’exploitation personnels », « outils de développement » ou « jeux, titres multimédia et accessoires (...) L’ Assistance Utilisateur et l’Assistance pour les Développeurs vous permettent d’adresser à nos équipes techniques deux demandes de support technique ou « incidents » par produit acheté. »
(Source mais j’ai dû passer par une autre page avec un bouton « J’accepte » avant d’arriver là)
On a le droit à deux demandes de support ? Sans blague. C’est comme le génie qui vous accorde trois voeux. Enfin, sans commentaire. Ils doivent être débordés sinon.

Et si vous avez plus de trois voeux, pardon, deux demandes de support ? Eh bien, il y a la « Care Desk » [7] à 549 Euros HT, comprenant les droit d’entrée et 20 « unités de service », et 130 Euros HT les 5 « jetons » supplémentaires. Si le « Care Desk » n’est pas assez bon pour vous, il y a également le « Microsoft support Professional » qui vous offre la réassurance de savoir qu’une aide compétente est toujours à votre disposition pour vous aider dans les phases complexes de réalisation de vos projets. Tarif : Lot de 5 incidents : 2000 Euros (13.119,14 FHT). Ça, c’est pour l’assistance par téléphone. Il y a une remise de 25% pour une assistance par mail. (tout ceci est véridique au moment où j’écris ces lignes, vient du site de Microsoft, si vous ne pouvez pas y accéder par le lien ci-dessus, faites donc Microsoft Support France (vous remarquerez au passage que « La transmission de ces articles à des sociétés tierces est interdite. » mais comme vous n’êtes pas une société tierce mais un ami de longue date, ça devrait aller), cliquez ensuite sur « Offres de Support » (dans la colonne de gauche), et voilà la panoplie des services Microsoft).

Bon, désolé, je me suis un peu moqué de Microsoft, et ce bien malgré moi, je ne suis pas comme ça d’habitude. Après tout, l’utilisateur a bien payé pour se le procurer (prix trouvé sur internet en janvier 2004 : 250 Euros pour XP Pro non-OEM, et rappelons-le, sans aucun logiciel bureautique), pourquoi il ne payerait pas pour le faire fonctionner ?

Mais rétablissons l’équilibre en nous penchant sur le cas de Linux. A ma connaissance, il y a quatre sociétés qui commercialisent des distributions Linux (tout en vous permettant de les télécharger gratuitement aussi, bien entendu (et la même version, il n’y a pas de « light » ni « bridé »), mais vous voyez bien que le monde du logiciel libre ne recule devant rien : avec un peu d’effort, vous pouvez même acheter des sources libres. Plus précisément, vous achetez du service. Et plaisanteries à part, cela peut avoir un intérêt pour des sociétés, des professions libérales ou encore des artisans) : Mandrake, RedHat, SuSe et SCO/Caldera. Je ne connais pas bien SuSe ni RedHat, et SCO/Caldera s’est récemment converti en société procédurière en tentant de pervertir le contexte juridique du « GPL » qui est à la base du logiciel libre (« Open Source »). Je parlerai donc juste de Mandrake :

Si vous achetez Mandrake 9.2 ProSuite, à partir de 199 Euros, vous avez le droit à « 90 jours de support à l’installation par mail et 5 unités de support téléphonique valides 60 jours » (source). La version « serveur », support illimité pendant un an, est à 1499 Euros. Sinon, le support téléphonique « utilisateur normal » est en gros au même tarif que celui de Microsoft (y compris si vous avez téléchargé le produit gratuitement).

Pour résumer un peu tout ça : quelque soit l’OS que vous choisissez, vous avez plusieurs possibilités de support, allant du support gratuit communautaire sans garantie jusqu’au support professionnel payant. Hormis la mise de départ de 250 Euros pour le produit de Microsoft (montant qu’il convient de multiplier au moins par deux si vous voulez disposer d’un logiciel bureautique en plus de votre fond d’écran), le coût du SAV est, disons, comparable.

Conclusion : Linux gagne par décision d’arbitre parce que, quoi qu’il arrive, vous dépenserez au moins 500, voire 700 Euros de plus pour un système Windows équivalent, que vous ayez des soucis techniques ou non.

Conclusions générales

Il convient de garder en mémoire que ceci n’est pas un comparatif scientifique mais une comparaison personnelle, basée sur ma propre expérience (hormis le chapitre « Service Après Vente, où je me suis basé sur des éléments provenant de sites web). Les critères du comparatif peuvent paraître réducteurs, mais à mon humble avis ce sont les seuls qui valent pour ceux qui se servent de l’ordinateur comme outil. Dans ce contexte, tout le reste n’est que de la poésie. S’agissant de mon travail professionnel, mon gagne-pain, le combat « libre/propriétaire », « l’Open Source contre le méchant Microsoft », me laisse presque de marbre (en tout cas à court terme), même si personnellement et intellectuellement ça m’intéresse beaucoup. S’obstiner tel que le petit village Gaulois contre l’empire Romain est peut-être valorisant, mais n’apporte pas de sangliers.

Sauf que...

Sauf que ça fait un an que je le fais et que cela ne gêne nullement mon travail (ça ne l’améliore pas non plus, taper une connerie sous Linux revient au même que d’en taper une sous Windows), et je bénéficie en plus de stabilité et sécurité accrues. Que cela soit en outre gratuit est un bonus non-sollicité, j’ai bien acheté Windows (plusieurs fois), Word et Excel (une fois chacun) sur mes propres deniers.

Sauf que, sur six critères pratiques, Linux gagne deux fois par KO et une fois sur décision d’arbitre.

Et sauf que, même s’il y a « Match nul » selon mes critères subjectifs dans trois domaines élémentaires (subjectifs aussi, choix juste basés sur les exigences d’un utilisateur professionnel), et une petite victoire de Linux sur Windows dans le SAV, les deux domaines où Linux domine Windows de la tête et des épaules - dans un environnement bureautique ! - sont suffisamment cruciaux pour justifier le choix de Linux si vous l’avez déjà fait, et pour envisager sérieusement de migrer si vous êtes encore sous Windows.

Et sauf que, paramètre volontairement écarté de cet article, Linux est libre. Linux ne vous surveille pas. Linux ne transmettra pas de données privées à des tiers à votre insu. Linux ne fait pas de DRM. Linux ne vous considère pas comme un criminel potentiel. Voilà c’est dit, c’était plus fort que moi !

[1] Par là j’entends : sans la dernière carte graphique qui tue, sortie il y a une semaine aux Etats-Unis. Par contre, si vous avez un ordinateur totalement atypique (Sun, Alpha, PlayStation (si, si), Indigo etc., vous pourrez y installer Linux, pas Windows. Même pas en rêve, comme dirait ma filleule)

[2] Vous avez d’ailleurs le choix entre plusieurs interfaces graphiques sous Linux. Vous pouvez même décider de n’en installer aucune, et de tout faire à partir de la « ligne de commande ». Mais dans ce cas, et dans le contexte de cet article, vous n’êtes pas un « utilisateur normal »

[3] Avec plus ou moins de réussite, mais c’est un autre débat

[4] Si cela vous amuse, voici mes « stats ».

[5] OK, là je dérape un peu dans une méchanceté peu objective, mais la mauvaise foi de ces « arguments » m’indigne, j’estime que cette hypocrisie est une insulte à l’intelligence des consommateurs.

[6] OS=Operating System, système d’exploitation

[7] « Care Desk est la réponse idéale aux besoins des utilisateurs. C’est une offre d’assistance téléphonique particulièrement dimensionnées pour les petites et moyennes entreprises mettant à leur disposition toutes les compétences techniques de Proxis Services pour les applications bureautiques et les systèmes d’exploitation », cf. site Microsoft

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Un an avec Linux - Bilan , le 19 juin 2015 par cocotrail (0 rép.)

Utilisateur Lambda ????? J’en doute ne serais-ce que par les arguments employés, qui sont techniques et relèvent d’un utilisateur plus qu’éclairé !!!. Cela n’enlève rien à la véracité du propos

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Bravo ! , le 12 mars 2011 par Richard (0 rép.)

Bravo pour votre article ! Je suis technicien dans une école secondaire (au Québec) et j’essaie très fort de convaincre les enseignants, les élèves et la direction de l’école de donner une "chance" à Linux (Ubuntu) mais ce n’est pas facile ...

Ce que je trouve dommage c’est le manque de support pour certains logiciel disponible seulement sous Windows (WordQ, Deep Freeze, etc...)

Je rêve du jour où les décideurs vont prendre conscience de l’argent "perdu" dans les logiciels propriétaires... alors que cet argent aurait pu aider certains projets libre ...

Enfin bref... Bravo pour votre article !

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Un an avec Linux - Bilan , le 12 mars 2009 par hub (0 rép.)

Merci,

Moi aussi un an avec Linux Même constat

Tout marchait du 1er coup et hop je ne suis plus jammais retourné sous windows.

Mais avec un peu d’assurance il fallait bien que je bidouille et test... Bien mal m’en a pris.

J’étai très fière des 15 années sous windows. J’étai devenu un expert en windows, au point même de dépanner des pc et des réseaux pour un prestataire informatique.

Bien mal m’en a pris : parce que si l’on regarde ce qu’il y a derrière les fenêtres de Linux comme l’on peu regarder derrière les fenêtres de windows : J’en ai bavé : Malgrès 15 ans de windows j’ai découvert que je ne savais rien du fonctionnement des programmes. Windows ne m’avais apris qu’a cliquer, cliquer et encore cliquer. J’ai passé environ deux mois à lire, lire et lire et re-relire des forums pour combler mon ignorance.

Si je compare 10 ans à déchiffer windows à coup de clic contre deux mois à dépioter Linux avec un clavier : Linux bat windows par KO

Après 15 ans de windows et seulement un an de Linux Si je devait offrir un PC à ma grand mère : je mettrait ... un Linux sans hésiter !

CQFD

Hub

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Un an avec Linux - Bilan , le 1er septembre 2007 par Ledidon (5 rép.)

C’est comme BipBip et le Coyote. BipBip gagne tout le temps car le scénariste est avec lui (tout article écrit sur Linux renvoie à cette situation). Oui, ce serait bien que Linux s’impose. Mais, pour l’instant, il ne peut pas, car la moindre installation d’un nouveau logiciel demande une journée (quand on y arrive). La meilleure solution pour faire avancer Linux serait d’accepter cette évidence et donc d’y remédier. But n°1 : qu’installer un nouveau logiciel devienne un acte simple.La couverture idéologique actuelle (le fameux windaube) dessert l’avenir de Linux. Windows s’est imposé car il a travaillé l’ergonomie de l’utilisation (devancé sur ce point à une époque par Mac). J’attends donc que Linux aille dans cette direction...

Un an avec Linux - Bilan , le 1er septembre 2007

Salut

Je ne veux pas être méchant, mais tu as visiblement un peu de retard. Si il est vrai que pour de trés rares soft cela pose problème, je peux t’installer un immense majorité de soft sous Mandriva en 2 clics et une poignée de secondes.

Il suffit juste de connaitre le nom du soft et c’est VRAIMENT plus simple que sous windows.

Amitiés de Corse

Un an avec Linux - Bilan , le 1er septembre 2007 par Ledidon

Oui s’il s’agit d’un RPM sous Mandriva. Mais, la procédure nette et sans bavure pour installer un programme sous forme d’archive tar.gz, alors là c’est une autre histoire ! Voulant installer Thunderbird sous Linux, j’ai cherché plusieurs jours sur internet vainement.Je ne parle pas de la vitesse d’installation avec un autre OS... Si...sur une page, il y avait : si vous trouvez le fichier "configure"... Rêve : je verrais chaque distribution mettre au point un système fiable d’installation des archives tar.gz.

Un an avec Linux - Bilan , le 1er septembre 2007 par alaingre

Bonjour ledidon

Tu as raison sur le principe : une distribution grand public doit permettre à un utilisateur "non spécialiste" d’effectuer avec simplicité ces trois types de tâches :

 >configurer sa machine
 >gérer ses périphériques
 >ajouter des logiciels

Ta malheureuse expérience : Voulant installer Thunderbird sous Linux, j’ai cherché plusieurs jours sur internet vainement me laisse deviner que tu n’as pas trouvé la version de linux qui pouvait te convenir. Il n’est pas interdit d’en essayer (et adopter) une autre.

Un an avec Linux - Bilan , le 1er septembre 2007 par Christian

Bonsoir Ledidon,

Pourquoi vouloir compilé Thunderbird ? j’imagine que la compilation doit être également difficile avec l’OS de Redmond ? j’utilise Linux depuis 2005 et j’ai compilé une fois par curiosité !

Pour installé Thunderbird avec Mandriva je me souviens qu’il fallait aller dans Gestion des Paquetages, installer des nouveaux paquetages, cocher la case Thunderbird et cliquer sur installer, ou un truc comme ça.

Avec Kubuntu, dans le menu K, en bas à gauche, Système, Mise à jour Adept - Gestionnaire de paquetages, mot de passe super utilisateur, sélectionner Thunderbird, Appliquer les changements.

Je ne comprend pas où se situe la difficulté !

Un an avec Linux - Bilan , le 8 juillet 2008

Il faut quand même comparer ce qui est comparable ... Les archives "tar.gz" contiennent le code source des programmes. Alors si tu critiques la compilation des sources sous linux, compare là avec la compilation des sources sous windows. Bien sûr, cela risque de ne pas d’être evident étant donné le nombre gigantesque de logiciels fournis avec les sources dans le monde de windows. Les .rpm ou les .deb sont à linux ce que les .exe sont à windows.

En tout cas, sous linux, on est pas obligé d’aller telecharger des logiciels (d’origine plus douteuse les uns des autres) un peu partout sur le net.

Pour finir ce qui est bien sous windows, c’est que les méssages d’erreurs enventuelement rencontrés lors de l’installation des logiciels sont tellement détaillés (ironie ...), que l’on ne cherche même plus à touver une solution.

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Un an avec Linux - Bilan , le 15 janvier 2006 par frinux (1 rép.)

Merci pour cette article d’un utilisateur qui parle de son expérience, depuis 2 semaines je ne savais que faire et ce bilan personnel me permet de valider un choix, celui de basculer sur une distrib linux, je teste le liveCD KAELLA rien de rebutant, juste de nouvelleshabitudes à prendre (c’est comme quand on déménage, il faut se faire à son nouvel environnement) ensuite le grand saut, mandrake ou GENTOO. Ensuite pour ne pas m’ennuier j’acheterai un portable KEYNUX (Tout les composants sont certifiés linux, donc pas de soucis).

Un an avec Linux - Bilan , le 25 juillet 2006

Eh bien, cet article est encourageant ! Malheureusement, le problème des pilotes est une réalité ici éludée...

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Un an avec Linux - Bilan , le 7 décembre 2005 (0 rép.)

Bonsoir,

Cela fait un an que j’utilise MANDRIVA, et contrairement à ce que je pensais, je trouve son utilisation plus facile qu’avec Win2000 que j’utilisais auparavant. J’envisage même très sérieusement de migrer toute l’informatique de mon entreprise vers LINUX. C’est vous dire ma grande satisfaction.

Christian.

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Etre ou ne pas être... linuxien , le 7 février 2005 par klod (0 rép.)

Bien que cet article commence à dater, je pense qu’il n’a pas perdu de son interêt.

La discussion "Les relations humaines et le jeu social rendent linux inutilisable pour le commun des mortels" mérite d’être poursuivie.

Mehdi nous fait part de son exaspération face à une installation de Linux problématique, et l’élitisme affiché par certains linuxiens quelque peu prétentieux.

Mais qui est réellement responsable de cette situation ?

Nous avons d’un côté Microsoft avec un OS fermé et une politique mercantile, et de l’autre une communauté d’informaticiens qui s’est créée en réaction à cette fermeture des sources ô combien frustrante pour tout développeur.

J’imagine l’étudiant à qui l’on présente le leader des OS mais sans aucune possibilité d’analyser le code source...

La création de Linux et l’émergence d’une communauté de développeurs s’est faite naturellement, pour s’élargir ensuite à tout utilisateur de linux : le concept de linuxien est né, dans lequel se sont engouffrés tous ceux qui, faute de savoir développer, étaient à la recherche d’un label à moindre coût. C’est que se dire "linuxien" vous projette à un niveau trés recherché dans les hautes sphères du monde binaire et informatique.

Comment ne pas résister ensuite à traiter avec condescendance le débutant qu’on était pourtant il y a peu ?

Effectivement cette attitude existe dans d’autres milieus, mais je crois qu’elle est particulièrement exacerbée chez les informaticiens.

Il ne faut cependant pas généraliser.

Les termes "logiciels libres", "open source" évoquent à l’évidence une liberté et une volonté de partage que certains ont fait leurs. J’en veux pour preuve le site Framasoft (merci qui ?).

Cet élitisme devient de plus en plus altruisme, et la bascule vers linux devenant un phénomène de masse, les débutants linuxiens commencent à former une population non négligeable et digne d’intérêt.

Entrainant du coup aux oubliettes l’élitisme originel... C’est ça la démocratisation !

Il reste que le marketing qui fait la force de Microsoft est inexistant dans la communauté linux et que le développement de linux procède principalement du bénévolat.

La cause est sympathique mais beaucoup plus laborieuse.

Fait-elle le poids face à la force de vente de Microsoft ?

Nous comprenons ainsi que le terme "communauté" n’évoque plus seulement un milieu sélect et élitiste mais un systéme collaboratif destiné à contrer l’empire Bill Gates.

Pour conclure s’il y a des fautifs, ne sont-ils pas ceux qui dirigent le monde et laisse la part belle au mercantilisme évoqué plus haut ?

En tout cas, c’est ce que je pense, et c’est bien pour cela que j’aurais toujours certains scrupules à exprimer des critiques envers toute structure dite libre et collaborative, même si des propos parfois maladroits y sont tenus, ici ou là.

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Installation : linux>>windows , le 2 décembre 2004 par daniel29 (0 rép.)

Installation : je conteste totalement : pour moi, linux bat windows (98 se ou XP) par KO : explication :

Instalation Linux Aurox 10 (vendu 10.8 euros, pour 7 CD ; l’instalation que j’ai faite n’en a nécessisté que 3) : moins de minutes, tout fonctionne immédiatement.

Installation de windows 98 SE :
- le système : une demi-heure : il faut presque toujours rester derrière l’écran, redémarer...
- Rechercher et télécharger les drivers écran, son et modem : plus d’une demi heure (heureusement qu’il y avait Linux pour me dire quelles étaient les cartes son et video, car Windows était incapable de les trouver seuls Télécharger et installer les logiciels libres indispensables au fonctionnement (open-office, 7-zip, videolan, quelques jeux comme Enigma, firefox ) : quelques heures (je ne parle pas du temps perdu à essayer de faire marcher le lecteur microsoft, à qui il manque toujours des codecs, ni de celui perdu avec des paquets de logiciels plus ou moins gratuits comme Real-player)

Et au final, je n’ai toujours pas le son sous windows (il manque encore un pilote )

Toutefois, certains sites ne fonctionnent pas encore correctement s’ils ne sont pas visualisés par Internet Explorer, ce qui m’impose un double boot. De même, les jeux des enfants ne fonctionnent pas encore tous sur linux.

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Le coût , le 18 avril 2004 par Tracker (0 rép.)

J’aimerais revenir sur le coût des OS : Si vous avez 5 PC chez vous, vous devrez debourser 5 fois le prix de XP Pro (par exemple) pour équiper votre foyer

Linux est libre : si vous tenez absolument à l’acheter (il existe en download gratis) vous n’aurez qu’une distribution à acquérir.

Ceci est une évidence pour les habitués mais les néophytes ne sont pas nécessairement au courant

Dont acte...

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Ni StarOffice ni OOO ne remplacent WinWord , le 18 mars 2004 par Jacques Lavau (17 rép.)

Je ne répondrai que sur un point : les logiciels libres versus WinWord. J’ai un long passé d’écrivain scientifique sous WinWord, et j’utilise toujours un MS Office 2000, licence académique. Sacrebleu que je voudrais bien pouvoir passer couramment à Open Office (donc pouvoir aussi passer à Linux), et pas moyen !

Trop de caractéristiques indispensables n’ont encore jamais été traduites, et mes fichiers qui ont demandé des centaines d’heures de travail ne passent presque jamais correctement :
- La numérotation structurée des chapitres et des paragraphes, genre "3.2.5.2", passe à plat, genre "47".
- D’ailleurs aucun mode plan sous OOO ni SO.
- Si les formules mathématiques passent à peu près, les lettres grecques correspondantes, mais au fil du texte (par exemple pour expliquer les affectations des variables) passent à l’as, ou en caractères latins.
- Il a fallu attendre la sortie toute récente de Star Office 7, gratuite en licence étudiante, pour voir reprendre correctement les tableaux créés sous WWord.

Résultat des courses ? WinWord reste mon logiciel principal. OOO ou SO, voire WordPerfect 7 me servent à diminuer le volume boursouflé des fichiers html provenant de WinWord. Du coup les lecteurs de mon site se plaignent moins de la lenteur de chargement. De toutes façons, la vidange finale du code inutile, je la fais sous WebExpert, et les retouches finales directement sous Mozilla. C’est remarquable la différence de volume à laquelle j’aboutis en fin de parcours. Mais quel parcours pénible !

Bon, Star Office 7 m’a quand même permis in fine de mettre sous format PDF les cinq premiers articles sur la syntaxe géométrique de la physique. Il faut avoir un moral d’acier pour se lancer dans ces grands travaux... scruter les omissions et les fantaisies caractère par caractère, sur 18 pages en moyenne...

Je veux bien qu’on m’explique comment je pourrais tout aussi bien tout faire sous Latex, y compris changer la structure hiérarchique des paragraphes. Cette maîtrise de la hiérarchie et de la numérotation, j’y tiens, c’est essentiel.

Je n’ai pas traité les défauts qui font que Linux (Mandrake 9.2) reste marginal chez moi : il n’a pas de pilote pour mon scanner, un Canon 1250 UF, il ne reconnaît pas ma carte réseau intégrée, il ne reconnaît pas mon modem ADSL...

Voir l’usage que je fais du traitement de texte à : http://http://perso.club-internet.fr/lavaujac/index_maths_sciences.html et par exemple à :

-----> Ils ont mathématisé de travers !

> Ni StarOffice ni OOO ne remplacent WinWord , le 18 mars 2004 par rhyd

Bonjour,

En fait ce que vous nous expliquez c’est que les codeurs d’OpenOffice n’arrivent pas assez bien à éviter les pièges posés par ceux de chez Microsoft ??! (ce sont bien des pièges puisqu’ils sont cachés par leurs concepteurs). C’est de l’ironie je suppose. Expliquez nous comment MSOffice se débrouille pour ouvrir les documents OpenOffice. Je n’ai, personnellement, pas eu beaucoup de succès, et pas seulement sur les puces ou les formules mathématiques.

Toute conversion de document entre deux formats est pénible et source d’erreurs et de travail supplémentaire, et surtout elle ne dit rien de la qualité d’un logiciel ou de l’autre. Par contre si l’un des logiciels cherche absolument à empêcher la conversion je ne comprends pas que l’on accepte de l’utiliser.

Vous dites aussi :

Je n’ai pas traité les défauts qui font que Linux (Mandrake 9.2) reste marginal chez moi : il n’a pas de pilote pour mon scanner...

Cette phrase n’a pas de sens. Les pilotes de matériel doivent être proposés par les constructeurs en premier lieu, s’ils ne les proposent pas il ne faut pas acheter leur matériel, ce n’est pas trop compliqué. Un jour ils auront compris, mais en attendant il ne faut pas faire semblant que "c’est la faute à Linux" !

Cordialement

> Ni StarOffice ni OOO ne remplacent WinWord , le 19 mars 2004 par dulnux

Salut,

Je suis entièrement daccord,il est bien trop facile de mettre tout sur le dos de linux.

J’utilise actuellement xp pro (en plus de mdk9.2) je l’utilise essentiellement pour faire tourner des programmes de CAO.

J’ai une carte AIW d’ATI qui commence à "dater" 3ans.Depuis la dernière mise à jour des drivers ,reclamés par le passage de w2k vers wxp, une grosse partie des fonctionalités ne fonctionnent plus.

Pas de drivers linux pas de drivers win convenable ---> maintenant fini ati.

Pour Word et autres logiciels propriétaires :

Nous payons aujourd’hui nos négligeances du passé. Il est temps de se reprendre en main pour enfin acquerir une vrai liberté de choix de nos outils informatiques.Et nous finirons par comprendre enfin que la seule chose dont le coût n’a pas à être calculé c’est la liberté.

> Ni StarOffice ni OOO ne remplacent WinWord , le 19 mars 2004 par Viale Fabrice

Bonjour,

Réponse ironique à quelqu’un qui qualifie d’ironique les remarques précédentes... Vous répondez : si cela ne marche pas, c’est la faute au constructeur, pas au concessionnaire... Je suis d’accord avec vous, mais moi, dans ce cas là, je change de marque ! Ok je triche :-), mais ne reprochez pas à Jacques la politique de Canon quand vous lui reprochez de reprocher à Linux la politique de Canon :-))))

OOo n’est donc utilisé chez moi que pour partie, tout comme l’exprime très bien Jacques. Le monde éducatif universitaire a du mal à passer à OOo, car directement ou indirectement par des modules tiers, le programme Word répond à de nombreux besoins, il est vrai, spécifiques.

Je commence cependant à passer sous OOo tout ce qui peut être fait sous OOo. Et tout comme Jacques, je ne mets plus à jour Microsoft Office. OOo a évolué extrêmement rapidement et j’espère que OOo répondra parfaitement aux attentes des universitaires dans la prochaine version.

Stratégiquement, cela me semble essentiel. Les universités passent au numérique. Si je conseille OOo aux étutiants, si je demande une soumission des mémoires aux formats OOo ou PDF, alors tous les étudiants fonctionneront avec OOo. Je les imaginent mal dépenser de l’argent pour un programme Word qui n’est pas conseillé.

Mais pour l’instant cela bloque pour des broutilles au regard de la somme de fonctionnalités de OOo. Brièvement, un exemple signalé ici et à l’équipe de développement. L’écart-type n’est pas définissable par groupe dans les graphes. Comment conseiller OOo quand tous les cours de statistiques insistent sur la nécessité d’une représentation de la valeur centrale (moyenne) et de la dispertion (écart-type) pour comparer des groupes.

Un conseil pour Jacques, essayer UpCast www.infinity-loop.de un convertisseur RTF-Word vers html gratuit pour un usage personnel.

Salutations.

-----> D’accord, mais cela se rapproche...

> Ni StarOffice ni OOO ne remplacent WinWord , le 19 mars 2004 par milo

pour votre scanner, et en attendant de disposer d’une solution libre, avez vous testé vuescan ? : http://www.hamrick.com/vsm.html

-----> site de vuescan

> Ni StarOffice ni OOO ne remplacent WinWord... pour l’instant. , le 19 mars 2004 par sdj

Salut Jacques,

OOo est un projet jeune qui évolue continuellement et à une vitesse rapide. Les améliorations sont constantes. Pour preuve, le lancement de OOo a gagné quelques secondes et son affichage est aussi devenu très fluide par rapport aux versions précédentes.

Les développeurs de OOo ont conscience que tout n’est pas parfait, qu’il y a des besoins non encore assouvis. C’est pour cela qu’ils proposent une formule intéressante pour que OOo prennent en compte les demandes des "clients". Je vous invite à aller voir cette page.

Sinon, on sent bien que vous êtes un utilisateur depuis de longue date du produit Microsoft et l’on sait que la transition ne se fait jamais aussi facilement qu’on le voudrait. Le mieux est de continuer à suivre les évolutions de OOo et je parie que d’ici quelques temps, la suite bureautique phare de la communauté du libre vous satisfera pleinement.

Enfin, pour les problèmes de conversion entre les fichiers générés par les deux programmes, çà me rappelle, il y a encore peu, les difficultés qu’on avait lorsqu’il fallait passer d’une version word sous Mac à la même version word sous pc : c’était à se demander si l’on avait bien utilisé le même produit microsoft !! Les problèmes existent, les solutions aussi qui arrivent de version en version... libre et gratuite !!!

Bien à vous

Sdj

> Ni StarOffice ni OOO ne remplacent WinWord , le 19 mars 2004 par fun sun

L’avantage du libre est de pouvoir proposer, si on ne sait pas programmer, des modifications spécifiques du programme surtout si ces modifications ou besoins sont évidents ; il suffit de les signaler dans les forums dédiés.

Et, avec un peu de chance, ils apparaîtront dans une version prochaine.

Donc :

1) Observer les défauts de OOO vis à vis d’un autre programme.

2) Notez ces manques.

3) En parler en tant que besoin pour les versions prochaines (sur framasoft, un premier pas - directement sur le site open-office, un deuxième pas.

4) Et, ô surprise, :-), voilà une version améliorée ou, à défaut, il existera un patch répondant au besoin spécifique.

5) N’oublions pas ce fonctionnement essentiel du logiciel libre en-dehors des critiques.

-----> Les listes de diffusion dédiées en français d’open office

Réponse au message de Fabrice , le 19 mars 2004 par rhyd

Bonjour,

Vous répondez : si cela ne marche pas, c’est la faute au constructeur, pas au concessionnaire... Je suis d’accord avec vous, mais moi, dans ce cas là, je change de marque !

Ben on est d’accord, c’est ce que je préconise de faire ! Choisir des marques qui fournissent les drivers Linux ! Et critiquer les marques et pas Linux et ses distributeurs...

le programme Word répond à de nombreux besoins, il est vrai, spécifiques.

Je n’ai pas dit le contraire. Excel par exemple est un très bon programme, mais qui vous garde prisonnier. Je dis simplement qu’il ne faut pas reprocher à d’autres de ne pas réussir à comprendre la logique délibérément masquée de ce logiciel.

Cordialement

> Essayé la dernière version de développement , le 19 mars 2004 par Etienne

Bonjour

J’ai téléchargé la dernière compilation de développement d’Open Office, la semlaine dernière. J’ai trouvé que l’import de mes vieux documents Word (ça fait un an et demi que je n’utilise plus qu’OOo) est bien meilleur encore. Les tableaux sont OK, et les dates automatiques qui plantaient sont reconnues. Il est possible que le problème des numéros de hiérarchisation de notre ami universitaire soit déjà réglé, du point de vue du développement, à l’heure où nous nous chamaillons

Peut-être même ces améliorations sont-elles dans la version 1.1.1, qui est en release candidate, et devrait sortir dans peu de temps en anglais, peut-être un poil plus en français.

Ce n’est qu’on combat, continuons le début !  :) :) :)

-----> Page des développeurs (pour les têtes brûlées)

> A Etienne : OOo 1.1.1. , le 19 mars 2004 par Jacques Lavau

J’ai chargé et essayé OOo 1.1.1. Pas de changement / SO 7. OK pour les tableaux comme en SO7. Zéro pour la numérotation, et zéro pour les transcription de police symbole/grec. Le polynome caractéristique d’une application linéaire (lambda - 1) (lambda - 0.5) devient (1-1)(1- 0,5), comme avant.

On a encore loin entre le discours triomphaliste et la réalisation complète.

Mais merci à chacun de ses réponses !

Lavau.

> Ni StarOffice ni OOO ne remplacent WinWord , le 20 mars 2004 par mimas

Et bien restez sous winword jusqu’à que vos fichiers ne puissent plus être lu que par vous. Peut être que ce jour là vous viendrez à OOo qui, ce jour là, sera encore plus performant.

Il ne s’agit pas d’un discours triomphaliste car OOo est largement utilisable dans la majorité des cas ; mais si vous voulez faire des documents scientifiques complexes, utilisez plutôt LE logiciel qui maitrise ça depuis des années : LaTeX.

OOo convient pour largement pour une utilisation personnelle et commune, il a des retards sur la suite Office de Microsoft sur certains points déja cités. Ne blâmez pas OOo de tout vos maux et de toutes les erreurs possibles à faire dans un documents word, ou de ne pas avoir un module d’importation pas totalement conforme aux spécifications non devoilées de ces fichiers.

Que de hargne et de mépris, Minas ! , le 21 mars 2004 par Jacques Lavau

Que de hargne et de mépris, Minas !

Pourquoi préférer le climat de guerre civile à l’information toute simple ?

Pourquoi ne pas donner tout simplement la référence où je trouverai si et comment TEX gère la hiérarchisation des documents ?

J’ai trouvé ceci : http://www.framasoft.net/IMG/pdf/stage_latex.pdf § 5.1.1, p. 32.

Cela me dit que la notion de hiérarchie est bien maîtrisée dans TEX, mais me suggère qu’il faudra créer ses propres macros pour pouvoir modifier sensiblement le plan d’un projet, hisser ou abaisser telle branche, sans devoir tout se cogner à la main.

La hiérarchisation des documents, nous ne pouvons pas nous en passer.

Dans les premiers temps de MS-DOS, il a existé des programmes, aujourd’hui totalement périmés, qui ne faisaient que cela, par exemple GrandView, abandonné ensuite par Symantec : prendre sous forme hiérarchique.

Ne pas mettre le Libre avant les boeufs , le 21 mars 2004 par Hutspot

Jacques,

Vous avez manifestement un besoin très spécifique, nécessitant une application très spécifique, pour faire un travail professionnel très spécifique.

Il convient donc de trouver d’abord la solution vous permettant de travailler, et c’est seulement ensuite que l’on peut aborder la question de la liberté de la solution en question.

Or, vous a trouvé une solution, certes imparfaite (au regard des manipulations supplémentaires nécessaires pour mettre vos documents en ligne), mais fonctionnelle.

Etapes que l’on pourrait suivre (mais j’ai l’impression que vous avez déjà fait des recherches intensives) :

- (1) Identifier l’application optimale. Avez-vous des collègues qui rencontrent des problèmes similaires ? Quelles sont leurs solutions ?
- (2) S’il n’y a pas d’application optimale, quelle application pourrait être adaptée, voire créée, par un ou plusieurs développeurs (savoir combien d’utilisateurs sont dans votre cas peut être une forte motivation pour un développeur)
- (3) Vient seulement ensuite la question du Libre, mais elle est tout de même importante : avoir un outil libre, aux sources libres et avec un format libre (donc accessible pour d’autres programmeurs ET utilisateurs), une telle application sera obligatoirement plus universelle qu’une application “propriétaire”, et je m’imagine que cela peut faciliter des échanges entre scientifiques
- (4) Et finalement, question importante mais ponctuelle : une fois l’application optimale trouvée (ou créée), reste le temps d’apprentissage et la transformation du résultat des années de travail existant. C’est évidemment lourd, mais cela ne se fera qu’une seule fois.

Or, si LaTex ne fait pas au moins les choses que WinWord fait correctement, inutile de pousser vers son utilisation tel quel sans passer par l’étape (2).

D’autre part, avez-vous eu l’occasion de regarder des structures telles que DocBook ? Il n’y a que vous qui puissiez juger si cette structure correspond à vos exigences, mais j’ai l’impression que la “rigidité” de cette application (qui est certes lourde, mais c’est inevitable avec le genre de contenu que vous manipulez) pourrait à priori être adaptée au type de publications que j’ai vu sur votre site. En plus, c’est libre !

Dans tout les cas de figure, cela ne pourra pas se faire en un jour.
Ce serait sympa de nous tenir au courant, je suis certain que cela peut intéresser d’autres utilisateurs.

Bien à vous / Hutspot

> Ni StarOffice ni OOO ne remplacent WinWord , le 21 mars 2004 par rhyd

Jacques,

Vous accusez Mimas d’être hargneux et méprisant mais avez vous au moins pris la peine de lire toutes nos réponses ? On prend la peine de vous expliquer que le problème que vous avez avec OO n’est pas dû à OO (il en a assez par ailleurs) mais un problème de conversion (en grande partie dû au fait que Microsoft cache soigneusement son code source), et vous répondez tout de suite par :

J’ai chargé et essayé OOo 1.1.1. Pas de changement / SO 7. OK pour les tableaux comme en SO7. Zéro pour la numérotation, et zéro pour les transcription de police symbole/grec. Le polynome caractéristique d’une application linéaire (lambda - 1) (lambda - 0.5) devient (1-1)(1- 0,5), comme avant.

Vous donnez l’impression dans ce message de prendre du plaisir à provoquer en ignorant totalement les réponses qui vous ont déjà été faites ! Si vous avez un peu de temps à consacrer à ce problème vous pourriez par exemple contacter Microsoft pour leur demander leur d’ouvrir leur code source pour que les développeurs d’OO puissent correctement faire leur travail.

Par ailleurs vous concluez par :

On a encore loin entre le discours triomphaliste et la réalisation complète.

Vraiment, nous expliquer que nous sommes des naïfs qui ne comprennent rien aux vrais besoins des gens sérieux n’est pas la meilleure façon d’engager une conversation enrichissante.

Librement

> Ni StarOffice ni OOO ne remplacent WinWord , le 22 mars 2004 par Matthieu JOLY

Bref.. après tout ce que je viens de lire, j’en déduis que le passage à Ooo sera, lorsque celui-ci sera à la hauteur de Word.. j’espère, pour ma part, qu’il ira bien au dela de ce que Word à a offrir, car, quand on parle de reconnaissance de fichiers, demandons déjà a Microsoft d’être compatible avec lui-même.. c’est pas gagné.

J’ai toujours trouver extraordinaire que l’on exige plus à un logiciel libre où gratuit, évoluant à une vitesse que Microsoft est incapable de faire suivre à ses propres versions, avec un nombre de dévellopeurs nettement en deça de ceux qui constitue la boutique de mr Gates..

L’autocritique dans le monde microsoftien n’étant pas la règle, il faut bien avouer que les critiques des utilisateurs sont la seule chose qui puisse faire contrebalancer l’hégémonie en matière de logiciels..

A mon travail, je n’ai guère le choix.. word est la règle.. mais entre les différents services à l’échelle nationale, certains n’ayant pas les mêmes versions de Word, et bien, dirons-nous.. ca marche pas !!! et la, quel argument en faveur de Microsoft peut-on trouver ?? Aucun.. en tout cas, j’ai chercher.. et tout les colllègues confrontés à ce problème on trouver cette situation irrémédiablement stupide..

Je dois admettre que la situation de Mr Lavau est quelque peut différente, mais à peine. Il est vrai qu’avec la force de l’habitude, changer devient délicat, et cela, je le comprends, et même l’admet sans hésitation. Tout dépends de l’envie de perdurer dans une situation où l’on sait que nous sommes dépendants d’une ressource unique qu’est Microsoft, qui est loin d’être à l’écoute de ses utilisateurs.

Faire le choix du libre est un choix, simplement. Je ne touche plus à Office (à la maison) depuis bientôt 4 ans, et ai basculer sans remords ni regret à StarOffice, puis Ooo, dont je vante les multiples qualités à mes collègues, qui eux aussi, passent maintenant au libre, et goutent sans modération aux plaisirs de vivre avec des documents réduits de 70% de la talle équivalent au format .doc..

voila...

Epilogue : l’outil "navigator" fait tout ce qu’il faut. , le 23 mars 2004 par Jacques Lavau

Voir l’épilogue à : http://www.oooforum.org/forum/viewtopic.php ?p=26117#26117

Finalement, OOo a bien l’outil de vue par plan, et manipulation de plan, mais il s’appelle "navigator", on l’obtient par Edit et non par Vue.

Et j’ai pu remplacer la numérotation incorrectement importée de WinWord, en renumérotant entièrement, automatiquement. Il reste juste à effacer à la main tous les anciens numéros, sabotés à l’import.

Merci à Gabor, le hongrois qui a apporté la solution de l’enigme !

Donc maintenant on peut recommander OOo en universités.

Autre message concernant mon scanner Canon sous Linux : Non ! VueScan ne traite pas le D1250U, l’auteur le trouve trop difficile à "rétro-ingénier"

Merci quand même d’avoir bien essayé, Milo !

-----> Forum Open Office Writer

> Ni StarOffice ni OOO ne remplacent WinWord , le 18 avril 2004 par Pseudogaëtan

Bonsoir, Juste un petit mot : Tout est bien qui fini bien.

Amicalement, Pseudgaëtan.

> Rien ne vaut LaTeX... , le 19 avril 2004 par steph

bonjour Jacques,

>J’ai un long passé d’écrivain scientifique sous WinWord

ouch... bon, je ne trollerais pas aujourd’hui (écrivain scientifique et word sont, pour moi, antinomiques !), mais word ne m’a jamais satisfait car je déteste refaire, ou vérifier les documents que je tape et laisse reposer dans un coin : pour avoir eu l’occasion d’ouvrir des documents crée avec des vieux pack office, ca m’hérisse le poil que le texte puisse ne pas être correctement interprété (un peu comme on ouvre un document doc avec OOo, je vous l’accorde) la question qui se pose est : comment comptez-vous recupérer vos document dans 10ans ?? pour avoir tapé ma thèse en latex, je m’assure, non pas une compilation parfaite des sources dans 10ans, mais une possibilité d’édition et d’adaptation (aux quelques évolutions de packages près), car ce n’est jamais qu’un fichier texte structuré...

deuxième point, si vous passez à LaTeX un de ces jours, il va vous falloir changer de comportement et penser communauté. Sachez par exemple qu’il existe un excellent forum : fr.comp.text.tex où de très nombreuses pointures seront à même de vous aider si besoin (pour votre hiérarchisation par exemple) -> c’est à mon sens ici que le libre prend une large avance sur le propriétaire

ps : bien entendu, le rendu (équations en particulier) avec LaTeX est sans conteste meilleur qu’avec word, et même qu’avec OOo pps : il faut avoir un moral d’acier pour éditer un document de plusieurs pages, avec équations et images sous un wysiwyg ;) (j’aime pas les grosses croix rouges qui remplacent les images sous word...)

Répondre à ce message

Les relations humaines et le jeu social rendent linux inutilisable pour le commun des mortels , le 18 mars 2004 par mehdi (15 rép.)

Moi je n’ai pas reussit a installer un seul soft sur mandrake. J’ai eu des plantages sous knoppix. Et l’aide des solidaires linuxiens super sympa je la cherche encore(vous pouvez m’ecrire mehdi@hush.ai).

Je me dis que je suis con et que je ne devrai pas continuer a utiliser windows. D’ailleurs je ne veux pas utiliser windows mais les linuxiens que je connait dans le monde reel n’ont aucune relation avec le commun des mortels qui ne parle pas leur dialecte. Et se comporte avec condéscendance envers les gens qui n’ont pas leur génie. Et ceux de l’internet n’aident que si ça flatte leur intélligence. J’en veux pour preuve le texte "apprendre a posé une question" sur le site linux-france.org.

Aprés, payer pour acheter des livres sur linux ça coute une fortune. Or, moi qui ne comprend rien a l’informatique les histoire de sécurité je m’en fous (mes donnés sensible je les graves et je n’achete pas sur internet), l’adaptabilité du système : du moment que ça marche, il n’ya donc que la gratuité de linux qui m’intérrésse. Si je doit acheter une tonne de bouquin dont je sais deja que seulement quelques informations me seront utile dedans alors linux me parait être sans interet...Tandis que si quelqu’un m’expliqué...

Et ceux qui savent sont avars en conseils ou, comme c’est le cas de ce texte, ommettent tous les problèmes que l’on rencontre dés que l’on s’y frottent (voir le message "deux jours d’utilisation de linux" en réponse a ce texte qui remet quand même les choses a l’endroit). Et que l’on justifie par une morale judéo chretienne du genre "il faut souffrir pour etre libre". On a en gros une elite qui explique aux "ploucs" ou aux "looser"ce qui est mieux mais n’explique pas comment faire de façon a ce que se soit vraiment utile.

Donc je suis bien convaincu que linux a des avantages trés attrayant mais je suis aussi convaincu que ceux qui l’utilisent le font comme une caste qui refuse de reconnaitre qu’il faut quelque chose de facile pour les gens qui veulent utiliser l’ordinateur et pas jouer avec pour faire parti d’un groupe d’internaute raffiné et que pour l’instant l’os linux n’est pas du tout prés.

Ceux qui utilise linux ont du temps et des compétences (de l’argent peut être ?) qu’il ne partage que si ça ne les dérangent pas trop, ça les arragerai bien qu’il y ai plus de monde qui utilise linux mais il ne veulent pas perdre pour autant leur statut de dominant sur la toile voila le sentiment qu’a un utilisateur ordinaire. Leur arrogance ou leur condéscendance genre "c’est mon choix et j’ai des arguments" fait fuire ceux, qui comme moi, ne demande pas mieux que de changer d’os et de logiciel mais qui ont besoin d’une aide, mais d’une vrai : quelqu’un qui est la et qui parle (qui enseigne peut être ?). Au lieu de cela on trouve des tutoriels, des didacticiels tout ce qui permetra a leurs auteurs de rester chez eux et de faire bonnes oeuvres (de se flatter l’ego peut être aussi ?).

Alors les beaux discours ça suffi revenez sur terre et parlez aux looser aux ploucs et aux cons comme moi et arrétez avec vos grands airs (celui qui a écrit ce texte "un an d’utilisation de linux" cherche a se convaincre qu’il est un utilisateur ordinaire et ce n’est pas vrai il a un serveur qu’il sait utiliser dequel "ordinaire" parle t on là ?). Ce que vous savez n’est pas tombé du ciel, vous avez reçu des formations, vous étes intégré dans un tissu social qui vous a donné des trucs, des méthodes, des façon de penser et d’apréhender un problème etc... c’est aussi un processus de socialisation que vous ommèttez de signaler (car vous n’en ètes peut être pas totalement conscient) et qui fait toute la différence. Et c’est ce qui créer a la fois une exclusion et votre distinction.

Il faut arréter avec la "critique de la raison pur" qui fait que c’est pour des raisons de caracteristiques intrinseques des produits qu’il faut s’y convertir. Les choses sont bien plus compliqué que cela c’est d’ailleurs pour cela que linux "le produit miracle" reste inconnu du grand public. Dans les pays du tiers monde ou les gens, les institutions et les entreprises n’ont pas d’argent, linux est presque totalement inconnu (pour ceux qui ont accés a un ordinateur) pourtant c’est gratuit alors expliquez moi. Comment se fait il que ce qui est mieux et gratuit soit réservé a ceux qui ont de l’argent ? Je pense que des élèments de réponse peuvent se trouver dans le livre "la distinction" de Bourdieu qui fera peut être comprendre que le problêmes n’est pas que dans les logiciels mais aussi dans les structures sociales.

je m’excuse d’avoir ecrit un message aussi long et de ne pas respecter ni l’orthographe ni les règles de bienséance.

> Les relations humaines et le jeu social rendent linux inutilisable pour le commun des mortels , le 18 mars 2004 par dioge

Je suis d’accord. On constate que plus les distributions Linux deviennent faciles à installer et à maintenir, et plus elles deviennent fermées, payantes, voire chères. On a l’impression de revivre l’arrivée de Microsoft qui à l’époque se présentait comme allant nous sauver du monopole d’IBM. Que restera-t-il du "libre" dans 10 ans ?

> Les relations humaines et le jeu social rendent les logiciels libres le seul avenir possible de l’informatique , le 18 mars 2004 par rhyd

Bonjour,

J’utilise Linux depuis presque deux ans après quatre années sur Mac.

Pourquoi tous ces problèmes par rapport à Linux ? Pour moi le principal problème pour un nouvel utilisateur, le passage le plus difficile, est la première installation+configuration. Si on passe ce cap (ce qui est le cas avec tous les ordinateurs vendus avec Windows préinstallé) on apprend petit à petit à connaitre le fonctionnement, complexe, d’un ordinateur, et quand il le faut on est prêt à attaquer une installation/configuration d’un ordinateur. Imaginez que Windows est libre, et que vous venez de le télécharger. Vous commencez par partitionner le disque dur (parce que vous voulez garder Linux au cas où Windows ne marche pas), vous récupérez les drivers pour les matériels anti-Windows (Windows étant peu répendu, les constructeurs ne fournissent pas de drivers pour cet OS) et vous devez tout installer ensemble. Vous vous voyez faire ça après des années sur un système complètement différent ? Forcément vous aurez des problèmes, des échecs, et vous retournerez peut-être dépité sur Linux.

Alors il y a deux ans c’est un ami qui m’a tout installé, j’ai appris petit à petit à m’en servir, tranquillement, et aujourd’hui c’est moi qui installe des machines autour de moi. Pour la dernière machine j’ai dû la garder trois jours, parce qu’elle avait un modem qui demandait une configuration particulière. Depuis (ça fait trois mois que mon amie utilise le portable au quotidien maintenant) elle s’est mise à en faire la publicité autour d’elle.

Le jour où Linux atteindra une masse critique d’utilisateurs, ce qui arrivera forcément parce que les logiciels libres sont l’avenir de l’informatique, tous ces problèmes ne seront que des mauvais souvenirs et ces discussions parraîtront inutiles et risibles, même si aujourd’hui elles sont très riches et formatrices.

Pour la petite histoire, j’ai une amie qui m’a dit que le fait que l’iMac était un ordinateur facile à utiliser était le plus gros mensonge qu’elle avait jamais entendu, parce qu’elle ne trouvait pas comment envoyer un mail. Chacun à sa vision des choses et des difficultés, et ça ne sert pas à grand chose de se taper dessus pour savoir quel système est le plus complexe à utiliser.

Une dernière chose par rapport à la présence de Microsoft dans les administrations des pays, "riches" comme "pauvres". D’abord il faut voir que changer les systèmes d’une administration (comme d’une entreprise) est une tâche longue et difficile, et la grande victoire de Windows n’est pas d’être le plus performant mais d’avoir été là le premier. La deuxième est qu’il ne faut pas sous estimer la puissance de marketing de Microsoft, qui peut se permettre d’envoyer des commerciaux vendre ses produits partout dans le monde. Quelle entreprise/association du libre peut se permettre ça ? Enfin vous parlez de relations humaines et dans ce domaine il est bien connu que les gens se méfient toujours de ce qui est gratuit et pensent que ce qui est très cher est très bon... Ca fait beaucoup de choses qui s’opposent à la progression naturelle des logiciels libres, alors plutôt que de se déchirer pour savoir dans quels domaines les logiciels libres sont moins faciles ou moins performants, travaillons ensemble, en particulier avec Framasoft pour les rendre incontournables pour les fabriquants et les politiques, et un plaisir pour tous !!

« N’oublions pas que ce qui est important n’est pas Linux mais les logiciels libres !! »

Je vous souhaite du plaisir,

> Les relations humaines et le jeu social rendent linux inutilisable... , le 18 mars 2004 par mimas

Ce texte reflète bien le sentiment des gens qu’ont envers la technique, la technologie et la science en générale ; si je ne comprend pas c’est que c’est inutile ou alors ce sont des fous qui vivent une utopie. Les linuxiens sont une communauté et ont des règles "de bases", ceci est expliqué dans le texte de LinuxFr. Une question qui sera posée dans le but d’avoir toute la réponse et sans avoir rechercher un minimum sera ignoré ou méritera la réponse qu’elle vaut. Ceux qui pleurent que tout le monde est méchants parce qu’ils lancent des RTFM ou STFW seront ignorés. Oui il faut faire l’effort de rentrer dans cette communauté et de travailler un minimum pour comprendre ce que l’on fait _parce que_ sinon on devient le boulet que personne ne veux se traîner. Je suis abonné à la ML de Léa Linux, et je vois peu de mauvaises réponses à de bonnes questions. Il existe peut être des forums où des gens s’autocongratulent d’être des "bons", mais la plupart du temps les plaintes viennent de la part de personnes qui attendent tout d’une réponse. On pourrait simplifier le dialogue par ceci : votre temps est précieux puisque vous ne voulez pas chercher, mon temps est aussi précieux alors je ne vous répond pas.

[j’ai] besoin d’une aide, mais d’une vrai : quelqu’un qui est la et qui parle (qui enseigne peut être ?). Au lieu de cela on trouve des tutoriels, des didacticiels tout ce qui permetra a leurs auteurs de rester chez eux et de faire bonnes oeuvres (de se flatter l’ego peut être aussi ?).

Il existe des instituts de formation pour avoir cours sur l’outil informatique, et ce avec de vrais pédagogues. Si vous saviez le temps qu’il faut pour faire un bon tutoriel, vous éviteriez de tenir ce genre de propos qui est digne du meilleur épisode de Caliméro.

Dans les pays du tiers monde ou les gens, les institutions et les entreprises n’ont pas d’argent, linux est presque totalement inconnu (pour ceux qui ont accés a un ordinateur) pourtant c’est gratuit alors expliquez moi. Comment se fait il que ce qui est mieux et gratuit soit réservé a ceux qui ont de l’argent ?

Très simple, dans les pays pauvres, n’ayant pas peur des mots, il y a bien d’autres préoccupations que de surfer sur Internet. Il existe des ONG qui mettent à disposition du système éducatif du pays des ordinateurs équipés de GNU/Linux mais les dirigeants de ces pays préfèrent recevoir des cadeaux (en espèces sonnantes et trébuchantes) de grandes entreprises informatiques.

Si vous avez des problèmes, écrivez donc sur le forum de Framasoft, surtout EXPLIQUEZ quels sont les problèmes que vous rencontrez, et donnez l’impression de vous interessez à ce que les gens répondent. Dans l’informatique, il n’y a pas de grands romantiques qui vont vous prendre en considération en écrasant une larme en voyant votre calvaire.

PS : Internet est une source d’information bien moins coûteuse que les livres et sourtout plus à jour.

> Les relations humaines et le jeu social rendent linux inutilisable pour le commun des mortels , le 18 mars 2004 par mehdi

Je veux simplement faire comprendre que sur le marché des biens culturels ceux qui ont un capital culturel important (acquit dans des instituts de formations, j’imagine qu’il s’agit des IUT ou on séléctionne les entrés [pas de basket] et où la repreduction social est forte) ont accés aux logiciels libre qui sont mieux et moins cher. De la même façon que ceux qui ont de l’argent ont droit a des empreint moins cher que ceux qui n’en ont pas (écouter mermet récement), ceux qui ont des compétences ont accés a des produits moins cher et mieux que ce qui n’en ont pas.

Quand a la remarque digne de caliméro elle était juste la pour faire remarquer que les règles utiliser par les linuxiens sur les forums (même si elles semble legitime) ne sont pas socialement neutre et témoigne d’une idéologie savante (et elitiste désolé) qui rebutent ceux qui ne veulent pas faire du tuning avec leur ordinateur et qui n’ont pas beaucoup de temps (et donc d’argent faut il le préciser). De plus les questions de bases mal formulé qui n’interressent pas les hackers sont justement celles qui les plus utiles pour les néophites.

Dans les pays riche aussi, les gens ont mieux a faire que de surfer sur internet. L’aspect politique et le lobbying des grosses entreprise est plutot clair mais des groupes de préssion constituer par la société civil pourrait trés bien contre balancer le rapport de force mais où sont ils a part sur internet ?

> Les relations humaines et le jeu social rendent linux inutilisable pour le commun des mortels , le 18 mars 2004 par Hutspot

Bonjour Mehdi,

Ne vous excusez surtout pas, et merci pour votre fraîcheur ! C’est de l’or en barre.

Bon, je vais essayer de faire le SAV de l’article, un peu en vrac comme vous.

Je m’étendrai pas sur le fait que vous n’abordez pas vraiment le sujet du papier (l’utilisation quotidienne de Linux dans un environnement professionnel), tout comme je ne relèverai pas que vous dites “parlez aux looser aux ploucs et aux cons comme moi” dans la même contribution où vous mentionnez Kant et Bourdieu, ce qui m’a fait sourire et je suis sûr que c’est pareil pour vous ;)

Avant d’aborder le cas précis de Linux, le comportement social que vous décrivez (et décriez) avec verve existe partout, chez les garagistes, les scientifiques, les collectionneurs de papillons, les bricoleurs, etc etc ad nauseam. Et oui, les utilisateurs de Linux sont des humains aussi.

Et évidemment ils ont un ego ! Pourquoi pensez-vous que les gens écrivent des articles ou des didacticiels (Mimas a raison, ça prend beaucoup plus de temps que l’on n’imagine quand on le commence) ? Pour de l’argent ? Ben non, bien sûr que c’est pour l’ego. En tout cas, c’est à >50% mon cas et je ne vois pas ce qu’il y a de mal à cela.

Ceci dit, il y a également la volonté de vouloir partager ses expériences (après, faut voir si c’est intéressant/enrichissant pour les autres ou pas), et à mon avis, Framasoft est une plate-forme excellente pour ça (même si les motivations diverses resteront toujours inséparables, il n’y a que le dosage qui change, en fonction des gens).

Avant de passer définitivement “sur” (“sous” ?) Linux, j’ai effectivement passé beaucoup de temps pour essayer de comprendre. Et l’installation ne c’est pas fait en un clin d’oeil. Mais aucun rapport avec mon tissu social, juste avec mon tissu cerebral (et non, il n’est pas mieux ou pire que le vôtre, mais il est assez lent au demarrage).

Il y a des raisons qui ont été volontairement écartés de cet article (sinon, il aurait été beaucoup trop long) qui font que, à mon avis, Windows n’est pas une option valable. Non pas à cause de la nullité de leur produit (à la limite c’est accessoire, sauf si c’est votre outil professionnel), mais parce que la position dominante de Microsoft sur le marché des OS et de certaines applications les pousse (et c’est une logique de marché, ce n’est ni “bon” ni “mauvais”) à étendre leur marché, de manière horizontale et verticale, pour survivre et satisfaire les actionnaires.

Or, cette extension de marché passe par ce que Microsoft appelle “l’informatique de confiance” (aussi bien le concept que son nom actuel sont les résultats de décisions marketing), et en gros et sans vouloir jouer les parano, cela signifie une perte de controle (dont l’étendu reste encore à voir, pour être honnête) de l’utilisateur sur son propre ordinateur. Et ça, je ne l’accepte pas.

Et puis, cela ne me gênerait pas de payer pour utiliser Linux. Je ne roule pas sur l’or et j’ai les mêmes problèmes de fin de mois que tout le monde, mais ce n’est pas obligatoirement la gratuité que je cherche. Bien sûr ça m’arrange, mais ce n’est pas le critère premier. Le vrai critère, aujourd’hui, est la liberté de l’utilisateur (moi, dans mon cas).

Quant à l’utilisation de Linux dans les pays pauvres : Linux tel quel n’a pas de division marketing. Microsoft l’a, tout comme les compagnies de tabac etc. Et c’est avec le même cynisme que ces derniers que Microsoft tâche de s’implanter sur les marchés en question. Leur statut de monopole virtuel l’exige.

Et encore merci pour votre contribution, elle m’a mis de bonne humeur pour la journée :-D

Eviter les poncifs et les contre-vérités sur les logiciels libres et la vie sociale :-) Merci. , le 18 mars 2004 par Ecervelix ;-)

De la même façon que ceux qui ont de l’argent ont droit a des empreint moins cher que ceux qui n’en ont pas (écouter mermet récement), ceux qui ont des compétences ont accés a des produits moins cher et mieux que ce qui n’en ont pas.

1. Ce n’est pas qu’une question d’argent. Chaque être humain est doté d’un cerveau : que l’on soit riche ou pauvre, l’utilisation du cerveau varie selon les individus, il y a ceux qui optimisent l’efficacité de leur cerveau et ceux qui préférent se plaindre constamment, ou rester passifs, ou rechercher des injustices imputables à autrui ou à la société de consommation ou à la puissance financière des oligopoles.

Quand a la remarque digne de caliméro elle était juste la pour faire remarquer que les règles utiliser par les linuxiens sur les forums (même si elles semble legitime) ne sont pas socialement neutre et témoigne d’une idéologie savante (et elitiste désolé) qui rebutent ceux qui ne veulent pas faire du tuning avec leur ordinateur et qui n’ont pas beaucoup de temps (et donc d’argent faut il le préciser)

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2. Rien n’est neutre dans une société : les journalistes, les écrivains, les penseurs, les profs, les conseillers en tout genre etc... ne sont pas neutres quoi qu’ils affirment en permanence. La neutralité est une notion très relative. Il existe des gens plus ou moins neutres par rapport à un domaine mais la neutralité absolue n’existe pas dans la pratique, dans la vie sauf en théorie.

Dans les pays riche aussi, les gens ont mieux a faire que de surfer sur internet. L’aspect politique et le lobbying des grosses entreprise est plutot clair mais des groupes de préssion constituer par la société civil pourrait trés bien contre balancer le rapport de force mais où sont ils a part sur internet ?

3. Dans les pays riches comme dans les pays pauvres, Internet constitue un espace d’expression et de communication au même titre que les médias classiques (télévision, radio etc...) et que les lieux ordinaires d’expression (lieu de travail, lieu d’études, lieu de loisir etc...). Heureusement, beaucoup de gens ont compris qu’Internet est non seulement un média différent des autres mais encore un enjeu économique, culturel et social pour l’ensemble des terriens. La plupart des internautes ont une vie sur Internet mais aussi sans leur ordinateur (en famille, au travail, dans les loisirs, les associations etc...). Les internautes sont faits de chair, de sang et ils ont un cerveau (c’est un scoop, ne le répétez pas :-) ). Les internautes ne sont pas des individus virtuels mais des êtres humains avec des centres d’intérêts divers, des convictions et des volontés qu’ils vont plus ou moins bien défendre et développer. Il faut éviter les poncifs selon lesquels les internautes seraient des passionnés marginaux, individualistes et complétement déconnectés de la vie terrestre et réelle. Les internautes sont des personnes qui ont également une vie terrestre normale et variée. Aimer les activités sur Internet n’est pas incompatible avec le fait d’aimer la vie "hors internet et hors ordinateur" :-)

> Les relations humaines et le jeu social rendent linux inutilisable pour le commun des mortels , le 18 mars 2004 par mehdi

"le comportement social que vous décrivez [...] existe partout, chez les garagistes, les scientifiques, les collectionneurs de papillons, les bricoleurs, etc etc ad nauseam. Et oui, les utilisateurs de Linux sont des humains aussi." Je suis bien conscient que tout champ social est hiérarchisé et régit par des règles mais l’attitude prosélyte des linuxiens n’est pas commune (même si elle est légitime).

"Pourquoi pensez-vous que les gens écrivent des articles ou des didacticiels (Mimas a raison, ça prend beaucoup plus de temps que l’on n’imagine quand on le commence) ? Pour de l’argent ? Ben non, bien sûr que c’est pour l’ego." Je ne parle pas d’argent mais de "marché des bien symbolique" et, en l’occurrence, de ce que l’on pourrai appeler le marché des biens culturels numériques (vous illustré merveilleusement bien mon propos cela me mais de bonne humeur :o)). Il y a une volonté de partager ses expériences contre une rétribution symbolique et non financière (comme pour les collectionneurs de papillons). Mais votre rétribution symbolique n’est pas la même si un néophyte vous dit « c’est super ce que vous faite » que si c’est linus torval qui vous dit la même chose. Le sens et l’importance que vous y accordez n’est pas la même. De plus si vous voulez partager sur internet vos expériences les règles de fonctionnement des forums (spécialisés) crée une sélection de facto qui exclu les novices éventuels (rien que l’accés a internet créer une séléction et le fait de savoir ce qu’on peu y trouver aussi), si c’est dans la vrai vie c’est un sujet qui n’a plus rien a voir avec internet mais avec la mobilité social.

"Mais aucun rapport avec mon tissu social, juste avec mon tissu cerebral" C’est la qu’intervient kant et bourdieu. Pour des raisons purement intellectuel vous avez voulut passer de windows a linux mais sans aucune raison sociale apparente dites vous (si j’ai mal compris corrigé moi). Vous tenez donc la position de « la critique de la raison pur » de Kant qui, me semble t il, est obsolète depuis « la critique social du jugement »de Bourdieu (la distinction cité précédemment). Même si en toute bonne fois cela ne semble avoir aucun lien avec votre position dans le « champ des nouvelles technologies » (au sens de bourdieu), votre « tissu cérébral » a été modelé par votre expérience social et vice et versa (comme le mien d’ailleurs) ce qui fait que je pense que votre curiosité intellectuel (la bonne volonté culturelle des classes moyenne dit bourdieu sans condescendances) est a la fois la conséquence et la raison de votre position social dans les champ des nouvelle technologie et de votre « migration » a mon sens.

Je ne dit pas non plus qu’écrire une didacticiel ou un tutoriel n’est pas utile ni difficile je dis que ce n’est pas suffisant pour aider le commun des mortels et que cela ne s’adresse qu’a des gens qui sont déjà initié (rien que de savoir ce que c’est et que cela existe cela exclu la majorité des utilisateurs ordinaire me semble t il). Mon propos n’est pas non plus de dénigrer ou de blâmer framasoft ou les linuxiens mais de pointer un paradoxe qui, me semble t il, s’il était pris en considération par les gens de la communauté linux, permettrai de justement de contrecarrer modestement les plans des grandes entreprises.

"Il y a des raisons qui ont été volontairement écartés de cet article (sinon, il aurait été beaucoup trop long) qui font que, à mon avis, Windows n’est pas une option valable." Je ne fais pas ici l’apologies pour les logiciels de microsoft, je veux simplement dire que le fait de cliquer sur « suivant » sans comprendre c’est une des force de microsoft et une des faiblesses de linux (vous savez réparer votre voiture ou un train ? vous voulez vous déplacer ?).

« Il faut éviter les poncifs selon lesquels les internautes seraient des passionnés marginaux, individualistes et complètement déconnectés de la vie terrestre et réelle. Les internautes sont des personnes qui ont également une vie terrestre normale et variée. Aimer les activités sur Internet n’est pas incompatible avec le fait d’aimer la vie "hors internet et hors ordinateur" :-) »

J’essaye justement de montrer que en dehors d’internet les linuxiens ont une attitude qui dénote d’une idéologie de classe, je ne pense pas qu’il soi marginaux ou asociaux je pense qu’ils marginalisent. Leur engagement est prosélyte jamais militant. Je pense cela sans condescendances ni inimitié particulière, seulement pour faire remarquer un aspect de la chose tel qu’il peut vécu et qui fais du tord aux logiciels libre.

Je m’excuse de ne pas avoir parler de « l’utilisation de linux dans un environnement professionnel » j’avais mal compris le propos de l’article.

> Les relations humaines envers linux et microsoft sont un miroir , le 18 mars 2004 par fun sun

Salut,

J’en rajoute une couche :

 Lorsque Dyonisos, enfant, a découvert quelques jouets et trouva le miroir, il le ragarda et ce qu’il vit : le monde.

 C’est pareil pour Linux comparé à windows ou l’inverse, subitement on voit le monde à l’aune de ces miroirs.

 Pour aller plus loin : cette vision que l’on découvre où une personne prend conscience qu’elle peut avoir un point de vue à partir du miroir ; est-il mien en ce sens que c’est moi qui le crée ou appartient-il au commun des mortels mais là cela veut dire que ce qu’il y a dans le miroir ne m’appartient pas en propre et donc le je qui est utilisé ce n’est pas exactement le mien mais un je collectif.

Linux et les logiciels libres, en gros, c’est cela : redécouvrir qu’il existe une culture commune qui appartient à tout le monde et où le je n’est peut-être plus l’élément central. Parce que est redécouvert le sens du partage d’une même connaissance au sein d’une communauté.

Le sentiment d’exclusion est justement le combat du je individuel qui risque de perdre quelque chose et redoute ce qu’il va gagner en échange.

Etes-vous prêt à tenter l’aventure ?

Ca va loin, non ?

> Les relations humaines et le jeu social rendent linux inutilisable pour le commun des mortels , le 18 mars 2004 par janjan

Mon cher Mehdi, juste une question. Elle avance bien ta thèse de socio ? ;-)

Je suis d’accord pour un point, pour linux, il faut du temps ! Et d’ailleurs, comme j’en n’ai pas, je reste encore sous XP (mais je me soigne : firefox, thunderbird, cdex, ... office ... ooups pardon), mais faut que je me magne parce que d’un point de vue "Philosophique", palladium (euh ... pas les baskets des années 80) j’en veux pas.

Concernant l’arrogance et la suffisance, euh ... on en a tous rencontré des personnes de ce type, mais faut comprendre, elles se sont investies pour possèder le joujou que ça leur fait mal de voir des personnes l’utiliser sans avoir fait tous le travail primordiale pour maitriser l’objet.

D’ailleurs, j’étais comme cela ado avec la musique : Petit théatre de ma jeunesse !

(moi) - ce que t’écoutes, c’est nul (l’autre) - ah bon, bin file moi un de tes disques que je découvre

(à partir de là, deux options) scène 1 (l’autre) - oh, c’est horrible, comment tu peux écouter cela ? (moi) - bin ouais gamin, ça demande du boulot, faux découvrir

scène 2 (l’autre) - ouah, c’est trop bien (moi, bien emmerdé, quoi ce nul avec ses gouts de merde il aime ma musique, mon truc à moi, ce qui structure mon identité sociale et tout et tout ...) - euh, bin non, faut découvrir

bon, ... sur framasoft, l’arrogance, ça va ?! (moi, j’en n’ai jamais vu)

Pour revenir à la notion de temps, il est vrai que j’ai du mal (surtout pour les installation de logiciel) sous linux, mais faut vraiment relativiser.

Exemple : dernièrement, un de mes amis a acheté son premier PC (à 30 ans). Et bien faut le voir sous windows, on dirait moi sous mandrake. [ironie] Aucun automatisme ce nul, d’ailleurs il n’a même pas osé cliquer sur un *.exe pour installer un logiciel [/ironie].

Donc ....

Voilà, c’est tout pour ma petite vie

> Les relations humaines et le jeu social rendent linux inutilisable pour le commun des mortels , le 18 mars 2004

Je ne veux pas du tout prendre a parti les gens de framasoft c’est une initiative salvatrice et génial. Mon propos est simplement de signaler un paradoxe.

Ma thèse de socio n’avance pas trop.

> Les relations humaines et le jeu social rendent linux inutilisable pour le commun des mortels , le 18 mars 2004 par tbernard

Bonjour à tous,

je vais faire assez court. Pour ma part il est bon de souligner un paradoxe quand notre réthorique n’en engendre pas également un, de paradoxe.

Toute connaissance necessite au préalable un apprentissage. Si de nombreuses choses peuvent vous paraître naturelle, nous les avons cependant apprises. Les tutoriels, didacticiels et manuels ne sont peut-être pas suffisants, mais comment imaginer désirer installer, configurer et utiliser un système linux sans aucun effort d’apprentissage. Vous en conviendrez, c’est incongru. Il est donc impératif de se documenter.

Les linuxiens peuvent paraître austères aux premiers abords, avares intellectuellement, pourtant ils distillent leur connaissance aux gré des forums et listes de diffusion. Ces forums et listes sont spécialisés et non ouverts aux néophytes ? Non ils sont ouverts à tous. Celà crée des inégalités ? Oui certainement, encore que l’internet aboli les frontières géographiques, imaginez vous à devoir trouver près de chez vous un linuxien enclin à vous aider dans vos pérégrinations linuxiennes. Sur internet, même s’ils paraissent froids, distants et austères, les linuxiens prennent le temps de répondre, d’aider, d’informer...

Cordialement, Thierry.

Linux en usage courant pour l’utilisateur lambda : POSSIBLE ! , le 18 mars 2004 par frog36

Désolé ci ce que je vais dire peut sembler "platounet" après ce qui vient d’être évoqué.

Le fait que Linux passe pour un OS d’"intégristes", d’informaticiens purs et durs, totalement inadapté à l’utilisateur normal, est surtout le fait d’une minorité de linuxiens "frimeurs" qui n’ont trouvé que celà pour "se la jouer rebelle", et qui font l’apologie caricaturale du "mode texte en noir et blanc" et de la "ligne de commande über-alles"

Et cette minorité, aussi faiblement représentée soit-elle, jette le discrédit sur les nombreux simples utilisateurs, qui ont vu en Linux une alternative viable et gratuite à Windows, trop cher et trop vorace en ressources système.

Maintenant, je suis désolé de mettre en exergue principalement la gratuité de Linux par rapport à ses autres qualités (ouverture, évolution rapide, stabilité, légèreté et.... facilité d’utilisation, avec KDE 3.2), mais le prix est un facteur assez considérable dans le choix d’un produit. D’autant plus, qu’il est possible d’effectuer une donation (rien de bien ruineux) après coup pour récompenser le travail fourni.

Car voilà : en temps qu’étudiant donc avec un budget assez serré, pour faire tourner mon PC acheté d’occase à 2500 balles sans système d’exploitation, trois possibilités :

- J’achète WinXP (2000 F) + Office (1500 F) + Photoshop (900 F) soit un super total de 4400 francs (désolé je parle encore en francs c’est plus parlant, ça ferait dans les 650 euros). Soit plus que le prix du PC. Définitivement Niet.

- Je télécharge et je cracke ces programmes (bilan : 0F, mais ça me fait "ch***" d’avoir des versions illégales)

- Je télecharge la Mandrake sur le Net et je l’installe : bilan 0F, + une petite donation (300F), j’ai :

Une suite bureautique (Open Office).

Un traitement d’image (GIMP).

TOUT PLEIN de lecteurs multimédia (Noatun, XMMS, Totem).

Un gestionnaire de comptes (Gnu Cash).

PLEIN de gestionnaires de ZIPs (ArK, KArchiver).

Un navigateur intégré (Konqueror).

Et tout ça intégré dans un bureau largement aussi facile à utiliser que Windows XP (KDE + toutes les applications qui vont avec).

Car là aussi, Linux souffre de l’image que l’on avait à ses débuts (ligne de commande d’une complexité entre le sanskrit et le chinois, accessible seulement des grands gouroux).

C’est oublier un peu vite que Windows, même XP, c’est avant tout MS-DOS, un système d’exploitation en ligne de commande , qui tient autant des incantations vaudou qu’une console de Linux.

Ceux qui ont joué sous DOS, se rappellent-ils des modules à installer dans l’autoexec.bat, de l’édition du config.sys, du paramétrage de smartDrive, tout ça pour avoir le son dans un pauvre malheureux jeu).Si ce n’est pas compliqué (voire même "imb*table" ça) pour le grand public !!

Alors que l’on ne me dise pas que Linux est un OS trop complexe pour le grand public. Il y a moyen qu’il le soit si l’on ne le fait marcher qu’en mode texte (tout comme Windows si on le fait démarrer en mode sans échec MS-DOS), mais il est aussi possible de l’utiliser tout à fait facilement, en mode graphique. La configuration d’une Mandrake est toute simple, il y a des assistants partout pour tout paramétrer. Et si ça ne marche pas, on demande !! En général, tout est sur le site de mandrakesoft, ou dispo sur le support technique.

Et que l’on ne me dise pas que l’offre logicielle est inexistante sous Linux : il y a tout plein de logiciels faciles à utiliser et... à installer (il suffit d’aller rechercher RPM pour Mandrake sous Google, on trouve de tout).

Par exemple :

Audacity, un bon éditeur audio.

X-Mule (pour faire la même chose que beaucoup font sous Windows).

K Office (une suite bureautique qui ressemble à MS Office).

etc ....

Donc en gros une alternative plus que valable !!

> Les relations humaines et le jeu social rendent linux inutilisable pour le commun des mortels , le 19 mars 2004 par coppo

bien sur Linux c’est formidable, quand on a un ingé à dispo... qui prépare tout...

sinon le top Mac Os X...ou windows qui ne plante plus il faut qd même le dire : windows 2000 pro NE PLANTE PAS (arretons de dire des banalités à la mode) alors que Mandrake 9.2 PLANTE...

ça c’est du vécu

Par contre, au risque de me répéter, tant pis, le LL sous windows m’a TOTALEMENT convaincu. Je n’utilise plus que du LL (sauf exception : Cubase) grace d’ailleurs à Framasoft !

> Les relations humaines et le jeu social rendent linux inutilisable pour le commun des mortels , le 19 mars 2004 par mimas

bien sur Linux c’est formidable, quand on a un ingé à dispo... qui prépare tout...

Je l’attend depuis plus de 8 ans mon ingé, il n’est encore pas venu. Pourtant ça fonctionne très bien GNU/Linux chez moi. On me souffle dans l’oreillette que je ne suis pas seul dans ce cas. St Ignatius serait-il parmis nous ?

windows 2000 pro NE PLANTE PAS (arretons de dire des banalités à la mode) alors que Mandrake 9.2 PLANTE...

Vivivi... On prend une affirmation et on retourne les termes pour qu’elle soit plus juste selon notre point de vue. Je viens de réinstaller Windows parce qu’il avait des plantages incessants, alors cette affirmation a une sonorité un peu spéciale vu de chez moi. Il faut dire aussi que je n’utilise pas Mandrake.

Puisque le LL vous a convaincu sous Windows, essayez DIA ou Sodipodi sous GNU/Linux. :)

> Les relations humaines et le jeu social rendent linux inutilisable pour le commun des mortels , le 16 septembre 2004 par Arthur

Juste une petite aide pour ceux qui trouvent que ll’offre logicielle est inssufisante sous linux :

Utilisez RPMDrake ( fourni avec la distrib ). Et configurez le via easy urpmi ( recherche google, tres simple ). Des gigas de logiciels gratuits, installables par paquets de plusieurs centaines, via une interface graphique très simple.

Et pas un seul bouton "suivant " ou "accepeter la licence" à cliquer.

Radical.

Egalement l’exelent wine, LE truc qui m’a convaincu de passer à linux. ( pareil, recherche Google ).

Voilà, juste parce que beaucoup de débutants ne connaissent pas l’éxistence de ces outils merveilleux qui transforment le passage sous linux en vacances à la plage :)

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>Six ans pour moi - Micro-Bilan , le 17 mars 2004 par Tranx (1 rép.)

Merci pour cet excellent article Hutspot, "frais", divertissant, informatif, etc ..., et surtout assez neutre dans l’ensemble.

J’utilise linux depuis pas mal de temps et je souhaiterai répondre à quelques questions posées dans les posts précedents et aussi donner mon avis :

1 - Les jeux : Nombres d’entre vous (et pas seulement sur ce post) se pose cette question : Est ce que je pourrai toujours jouer avec linux ? La réponse est OUI MAIS. Mais tout les jeux ne sont pas portés sous linux, cela dépend des éditeurs, et donc de notre manière à tous de consommer (à bon entendeur ;). Pour ma part je joue régulièrement à Enemy Territory et UT2003 sous Linux, qui sont très récents. Mais pour beaucoup d’autres jeux il n’y a pas d’autre choix que d’utiliser un Win XX.

2 - La langue : Nous ne sommes pas tous anglophone, et très souvent quand votre ordinateur vous lance des gros mots ou vous renvoi à de la documentation dans la langue de Shakspeare, cela ne nous avance pas à grand chose. Que ce soit WinXX ou Linux je n’y vois (pour ma part) aucune différence. Toutes les documentations nécessaires sont disponibles dans la plupart des langues parlées sur le globe, et Debian propose même des traductions en langue minoritaires tels que le Catalan et le Breton (merci aux traducteurs en passant). Bref aucun problème pour les langues et pourquoi pas en profiter pour en apprendre un peu plus sur une nouvelle (ou un peu oubliée).

3 - La pugnacité : Malgré tout les efforts des éditeurs de distribution linux, bénévoles ou sociétés, il n’est pas encore aussi facile d’installer un linux qu’un WinXX (quoique sur ce point là il y a matière à débat maintenant) et surtout de maintenir son système. Je parle pour des novices bien entendu, et par maintenance j’entends essayer des logiciels, tenir à jour son OS (sécurité, bugs) etc..., bref le faire vivre selon nos besoins. A cela il y a plusieurs raisons. La première est que la très grande majorité d’entre nous (particuliers) avons fait nos premières armes sur des systèmes WinXX ou DOS et sommes par conséquent plus habitués aux produits MS et leur fonctionnement. La deuxième est que la cible de linux c’est surtout le marché des serveurs professionnels et peu (pour l’instant) celui des ordinateurs personnels. Ces différences peuvent dérouter l’utilisateur Lambda, et la meilleure réponse est la pugnacité. La curiosité et la persévérance sont payantes. Ne vous découragez pas devant un système récalcitrant, prenez des réflexes tels que celui de VRAIMENT lire TOUT ce qui est affiché, et de consulter les documentations fournies ou les forums pour COMPRENDRE. Cela prend du temps (trop parfois et il y a un choix à faire) mais cela mène à mon dernier point :

4 - La satisfaction : Heureux celui qui aura monté son propre système et sera capable de le modeler à ses envies. Sans se prendre pour dieu (il ne s’agit là que de sable fondu), il est agréable de pouvoir utiliser un système dont on connait bien le fonctionnement et qui fait bien ce qu’on lui dit de faire et uniquement ce qu’on lui dit de faire !

Pour ceux qui hésitent encore, il y a un bon moyen (en lien dans l’article) d’essayer sans mettre ses disques durs sans dessus dessous c’est Knoppix. En CD bootable, cette distribution vous permettra d’appréhender un nouvel environnement (reconnu pour être un des meilleurs) sans aucun risque et même de l’installer si elle vous plaît.

Enfin pour ceux qui comme moi n’ont qu’une machine, et veulent tout essayer il y a la possibilité du "multi-boot", c’est à dire qu’au démarrage de la machine vous choississez quel OS vous voulez. Lilo et grub par exemple le font très bien.

A vos machines, prêts ...

> Facilité d’instillation , le 29 août 2005 par rick

J’ai essayé SuSE 9.1, 9.3, et Mandrake 10, et trouvé l’installation tres facile. A noter que quand il faut reinstaller Win2K sp4 avec java et Office, il me faut environ 2 jours pour tout regler (connection internet, JRE, tranfert des dossiers utilisateurs vers autre disque...) mais le tout est faite en une demi journée avec linux - inserer le CD redemarrer et suivre les instructions...

Seul problem pour moi : je suis anglophone mais je travail en France et le correcteur de grammaire ma manque beaucoup !!!!

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> Smart Link AMR , le 17 mars 2004 (0 rép.)

Ma femme avait bidouillé sur son ordinateur le mois passé et avait installé la MDK9.2 que’elle utilise depuis ce temps, j’ai alors pensé à vérifié quel modem elle avait suite à ma lecture ici, ma femme en fouillant un peu elle as fait fonctionner son Smart Link AMR et elle est loin d’avoir des dons en informatique, d’après moi tu as mal procédé dans tes recherches sur le modem Smart Link AMR.

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> Un an avec Linux - Pour ne pas devenir stupide , le 16 mars 2004 par popol (0 rép.)

Bonjour, J’ai, il y a longtemps, quitté Windows, lorsque je me suis sentir devenir "idiot" à force de "cliquer" sans savoir comment ca marche, à force aussi de n’avoir le choix qu’entre "oui", "non", "ok" ... Et puis marre des "freewares", et aussi du piratage. (t’as pas le serial number ?). Marre encore de ça : "Votre version de Windows est trop ancienne... achetez etc..." Alors je suis venu à Linux. Venu et revenu... Joies et découragements.... ce fut long et laborieux. Non pas à cause de Linux seulement mais aussi des réflexes que Windows avait à mon insu imposé dans ma tête.... Ah ! l’habitude ! Mais apprendre c’est posséder plutôt que de se faire posséder. Et cela demande curiosité et persévérance. Aujourd’hui cela fait deux ans que je suis sous Linux et c’est irréversible. Deux ans que je me sens moins "idiot", plus savant. Je sais aujourd’hui réellement exploiter mon ordinateur, et j’en ai fini avec la dépendance d’un système qui vous dit : "cherchez pas à comprendre je m’en occupe..." Je conclus en précisant que j’ai dépensé au total 0 Euros, bcp de nuits blanches, et que mes logiciels installés gratuitement et en toute légalité (GNU) tiennent la dragée haute à bien des produits "professionnels" et chers. Bon courage à toutes et tous. PS : Le secret de Linux ? La documentation.

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> Linux a duré 2 jours - Bilan , le 16 mars 2004 par Jeff Trankil (9 rép.)

Bonjour,

vu l’enthousiame autour de linux, je me suis lancé : J’ai les CD de Mandrake 9.2, je lance l’installation...pas de pb...j’ai un jolie bureau. Tiens mon modem Smart Link AMR n’est pas reconnu...euh...c’est pas grave, je télécharge le driver avec mon second PC. Alors le mode opératoire pour installer le driver : tar xvfz slmodem.tar.z cd slmodem make puis make install Pas de bol, make ca marche pas...j’envoie un mail pour savoir, il me réponde faut le kernel-source.rpm. Bon, je le télécharge, et hop ca marche pas, le rpm téléchargé marche pas. Bon c’est pas grave, je vais essayer la Fedora Core 1. Réinstallation totale de linux. Install pas de pb. Hop un beau bureau linux Fedora...ah merde, mon écran de portable scintille...pourtant c’est bien déclaré en tant que LCD 1024x768. C’est chiant mais bon, on verra ca plus tard. Modem ? toujours pas reconnu. un coup de make, make install Cool ca marche ! Et maintenant je configure mon internet...modem non reconnu ? ah ok : faut lancer un terminale avec la commande modprobe slmodem —country=FR. Avec cette fenetre, ca marche. Bon allez les conneries ca suffit. Retour Windows XP.

Voila...2 jours de Linux...mais bon, on y croit !

> Linux a duré 2 jours - Bilan , le 16 mars 2004 par stef

Je sais, ce n’est pas facile la liberté quand on n’a pas l’habitude. Il faut un peu de persévérance et ne pas abandonner aussi vite. Dommage

> Linux a duré 2 jours - Bilan , le 16 mars 2004

C’est marrant personne n’a jamais essayé windows sans les drivers propriétaires du matériel.Je vous donne un scoop un modem,une carte son ou vidéo sans drivers sur win ça ne marche pas non plus.Et c’est pas bill qui les programme.

Il faut poster une réclamation sur le site du fabriquant de ton portable,ce sera bien plus utile qu’ici.

> Linux doit duré plus 2 jours - au moins en essai , le 16 mars 2004 par john

Certes, je suis d’accord avec toi, le monde de Linux n’a pas l’air aisé (faut dire que çà fait des années que l’on nous a habitué à windows). Je viens juste de m’y mettre par un mandrake. Je garde toujours XP évidemment, pour des raisons évidentes. (stations de travail windows au boulot-faudrait quand-même pas que je perde la main au travail : !) Cependant, étant moi même un grand fervant de Framasoft sans qui sincèrement aujourd’hui je n’aurais pas les compétences que j’ai acquises en informatique, je me suis dis que fallait bien essayer la migration (tout en gardant windows pour une éventuelle transition). Explications : J’utilise windows mais qu’avec des logiciels libres. Car :
 ras le bol des licences à payer, à mettre à jour, les droits pour les utiliser (transfert illégal maison, boulot, amis)
 des services après ventes à 2 balles
 des logiciels qui proposent 10000 choses dont on a pas besoin !!!
 des logiciels souvent complexes
 .... et parce que les logiciels libres eux :
 rien à payer et on se fait même un plaisir de pouvoir le donner à tout le monde, en étant fier et heureux de sa trouvaille
 un service après vente du tonnerre puisque si çà se trouve c’est votre voisin "jean truc muche" qui a fait le logiciel (une communauté dynamique et toujours, toujours prête à aider)
 des logiciels souvent simples et adaptés à nos besoins.

J’en reviens donc à Linux qui est quand même le thème de cette reflexion. Linux est quand même "le cerveau", le précurseur de cette philosophie, de ces logiciels libres dont j’ai tellement besoin pour travailler, m’amuser, partager... alors je pense que çà vaut le coup de se laisser un peu plus de deux jours pour voir ce que çà vaut.

Ma refexion vaut ce qu’elle vaut... Moi j’essaye Linux en tout cas....ainsi une prochaine fois j’en pourrais faire une critique !

> Linux a duré 2 jours - Bilan , le 16 mars 2004 par coppo

bjr à toutes et à tous

dsl de le dire mais le top reste windows 2000 pro + logiciels libres

voici mon choix

- Open Office.org
- Mozilla
- SPIP
- Videolan
- Psycle
- Gimp
- Audacity
- File Zilla
- 7 zip

Et en gratuit

- Krystal Audio
- VSTI free et VST effets free
- Antivir
- Winamp
- Mix Vibes Free
- Pro Tools Free

J’ai essayé 2 fois mandrake ça m’a fait perdre du temps. voilà ;-)

> Linux a duré 2 jours - Bilan , le 16 mars 2004 par mimas

Ca dépend de ce que tu veux faire avec. Au niveau parefeu, sécurité réseau ou serveur internet, il n’y a pas à choisir. Si c’est pour des applications courantes, on peut discuter mais c’est aussi grâce aux logiciels libres présents sur Windows.

Linux en 2 jours / critique et critique , le 16 mars 2004 par LS.

salut,

bon, linux n’est pas LE passage obligé, L’OS nécessaire qu’il est de bon ton d’installer, de maîtriser et d’apprécier. C’est juste un système alternatif, qui présente certaines caractéristiques (intéressantes ou pas), et qui est adapté ou non aux besoins de tel ou tel utilisateur. Après, c’est chacun son truc : soit c’est le produit qui te convient, soit tu préfères autre chose et c’est très bien aussi. Nous avons la chance d’avoir une gamme de produits plus ou moins adaptés à nos propres besoins et motivations, qui sont parfois différents de ceux du voisin, alors chacun son trip et chacun son rythme.

Où je veux en venir avec ces évidences ? D’abord à les rappeler, car il serait dommage de glisser dans une opposition manichéenne et stérilisante entre pro et anti linux / MS, comme on peut le lire sur certains forums ou l’entendre dans certains bars.

Ensuite, à attirer l’attention la manière dont on critique linux et le Libre, et à faire preuve d’un minimum d’objectivité et d’honnêteté dans la critique même. Que Jeff Trankil ne se sente surtout pas visé, ça n’a rien d’une attaque perso, bien au contraire, et je profite juste de ton message pour faire part d’une réaction et élargir le débat.

La remarque (anonyme) suivante est juste :

C’est marrant personne n’a jamais essayé windows sans les drivers propriétaires du matériel.Je vous donne un scoop un modem,une carte son ou vidéo sans drivers sur win ça ne marche pas non plus.Et c’est pas bill qui les programme.

Et qui n’a pas lu ce post enflammé du mec qui installe une config, qui crise pendant 3 ou 4 jours parce que son système ne reconnait pas telle imprimante, qui teste toutes les solutions proposées sur le forum en réponse à son pb, et qui se rend finalement compte qu’il s’agissait d’un pb de connectique (faux contact) ?

Le type s’est finalement excusé d’avoir tout balancé sur cette *** de %µ# de linux de daube, mais l’important est d’avoir compris qu’on ne peut pas demander tout, n’importe quoi et son contraire à des logiciels qui ne sont pas parfaits, qui ne sont pas faits pour être parfaits et qui ne répondront jamais à tous les besoins, y compris les plus improbables et les plus informulés. L’exemple est un peu extrème, mais il est révélateur d’un état d’esprit, que l’on voit beaucoup à l’oeuvre dans ce genre de débats. La même chose qu’avec les politiques quoi, inutile de tout en attendre. Et c’est avec des raisonnements tronqués, non scientifiques, qu’on arrive à faire croire que la france est un pays dans lequel l’insécurité est un pb ...

A+LS.

> Linux a duré 2 jours - Bilan , le 16 mars 2004

Arrêter windows c’est comme arrêter de fumer.

Y’en a qui tentent de le faire.

Y’en a qui réussissent.

Dans les deux cas c’est une histoire d’envie et de volonté plus qu ’autre chose.

> Linux a duré 2 jours - Bilan , le 16 mars 2004 par Bernard Lefebvre

On ne va pas revenir à Mathusalmem, mais je me rappelle de configurations sous DOS où c’était la galère avec les device à ajouter dans le config.sys, et les modules à ajouter dans l’autoexec.bat, les deux réagissant l’un sur l’autre. On avait un device qui marchait, mais pas l’autre,et bonjour pour trouver comment faire tourner tout ça. Chaque éditeur donnait les informations pour faire tourner SON logiciel, et c’est tout. Dans le même style, chaque logiciel avait ses propres pilotes en particulier pour les imprimantes, et d’un logiciel à l’autre, le paramétrage pour la même imprimante était différent, quand l’imprimante existait, bien sur, sinon il fallait en trouver une compatible. A côté de ça, la configuration de mon modem sous linux, qui n’a pas fonctionné du premier coup, c’est de la rigolade. J’ai trouvé le paramétrage correct sur internet (depuis un autre poste evidemment) sur le site du fabricant, et ce fut tout bon. Les windowsiens ignorent tout le chemin qui a été parcouru depuis le premier PC, sans se douter que linux avance beaucoup plus vite. J’ai une clé USB qui a fonctionné sur linux absolument sans rien faire. Maintenant, j’utilise windows ou linux en fonction de ’existence des logiciels. Quand il y a les deux,(open office, mozilla,...) je privilégie linux

> Linux a duré 2 jours - Bilan , le 17 mars 2004 par Hutspot

Bonjour Jeff,

Bravo pour votre essai, et pour l’humour de votre contribution. J’ai lu sur d’autres sites des aventures d’installation de Windows qui étaient beaucoup moins amusantes.

Permettez-moi d’extraire et de surligner les arguments pro-Libre et pro-Linux que vous avez donné :

1) Vous avez pu essayer, et avec succès, deux distributions Linux sans autre investissement que votre temps. Vous auriez même pu en évaluer plus, votre post montre bien comment c’est facile.

2) Face à un périphérique non-reconnu, vous avez rapidement pu trouver des solutions, à la fois par vous-même et par une aide extérieure gracieuse et, si j’ai bien compris, rapide.

3) Un modem AMR Smart Link ? Ce ne serait pas un de ces fameux "winmodems" spécialement conçus pour fonctionner avec Windows ? Cette page (en anglais) donne quelques informations sur le fonctionnement d’un winmodem sous Linux. En gros, c’était impossible il n’y a pas si longtemps (et c’est toujours impossible sous BSD), mais malgré le fait que c’est un périphérique qui a été fait pour un OS spécifique vous avez réussi à le faire fonctionner sous Linux. Encore bravo.

Maintenant, prenez ces trois points, et posez-vous la question comment votre expérience se serait déroulée si vous aviez testé une migration dans l’autre sens et si vous aviez rencontré un problème de configuration équivalent.

Sincèrement, je pense que votre contribution est une belle publicité pour Linux. Elle démontre que Linux n’est pas parfait (aucun OS ne l’est), mais que l’utilisateur peut le parfaire en cas de problème.

Bien à vous / Hutspot

PS : Vous savez comme moi que installation (activité ponctuelle et utilisation (activité quotidienne) sont deux choses très différentes. Cet article n’a pas pour but primaire de dire qu’installer Linux, c’est facile, même si cela faisait partie des critères (et votre expérience ne fait que confirmer que c’est vrai).

Non, l’objectif principal du témoignage est de démontrer que utiliser Linux au quotidien pour travailler n’est pas plus difficile que d’utiliser Windows, voire au contraire (pour les arguments référez-vous au document).

Et puis, c’est libre !

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> Un an avec Linux - Bilan , le 16 mars 2004 par Uko (0 rép.)

Je lis dans certaines réactions que Mac OS ou Windows machin est très bien, voire mieux que Linux, qu’il manque des choses à l’OS au pingouin et que finalement on peut rester sous un OS propriétaire parce qu’il y a tout. Sans vouloir entrer dans des débats houleux, ces affirmations sont peut-être vraies. Seulement, même si c’est plus dur, on gagne en liberté. Il y a un prix pour être libre, mais échanger des idées, de la connaissance, n’est pas une des caractéristiques les plus fondamentales de l’être humain ? Si l’on pense ainsi, peut-on accepter de se faire vendre des idées sans réagir ? Les OS propriétaires nous ont habitués à ne pas se poser de questions, à toujours acheter sans réagir. Ils ont véhiculé un état d’esprit malsain. Il y a quelques années, lorsque l’on voulait des informations ou des petits logiciels particuliers sur Windows, c’était une galère. Il n’était proposé quasiment que l’achat de librairies ou de sharewares. Presque tout était payant, même les outils les plus insignifiants (j’ai vu beaucoup de truc pondus en quelques lignes de VB vendus à des prix scandaleux). Beaucoup de gens qui s’en plaignaient n’allaient pas au boût de leur réflexion et pirataient sans cesse. C’est encore beaucoup vrai malheureusement, mais Linux et les LL ont apporté une véritable bouffée d’air frais. Si l’on comprend cela, alors il faut tout faire pour arriver à terme à passer entièrement au Libre, OS compris, sans penser aux petits trucs bien des autres systèmes. Et puis entre-nous, Linux progresse très vite. Les choses qui manquent ne vont plus manquer longtemps.

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> Un an avec Linux - Bilan , le 8 mars 2004 par Filou (0 rép.)

Etant utilisateur à titre personnel de PC et DSI d’une société, je pense que Linux/Unix s’imposera (à nouveau) dans le milieu professionnel le jour ou le portage de la majorité des produits pro (compta, gestion, paye, CRM, ERP etc...) sera (à nouveau) effective, ce qui n’est pas le cas.

De même Linux/Unix aura toute ces chances chez les particuliers le jour ou tous les jeux seront disponibles sous ces OS.

En attendant cela je mets en place de plus en plus d’Open sur les PC de ma société, ce qui prépare déja le terrain pour l’avenir, car utiliser Linux/Unix c’est aussi une question d’ouverture d’esprit chez les utilisateurs...

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migration Microsoft / Mac OS X , le 7 mars 2004 par zepmac (7 rép.)

Moi aussi j’ai switché mais de Windows à Mac OS X qui est également un Unix (basé sur FreeBSD). Et je m’en trouve fort bien. J’utilise Neo Office qui est une version java de OOo et des tas d’applications, libres, opensource, gratuites ou payantes. Pas besoin de se prendre la tête pour les drivers des différents périphériques. Une très bonne stabilité, une interface utilisateur très bien pensée. Si je veux tater de la lignes de commande, j’ouvre mon terminal (tcsh). Le tout pour 7000 balles (eMac). Que demander de plus ?

> migration Microsoft / Mac OS X , le 7 mars 2004 par Kroco

Rien de tel que la migration d’un os propriétaire vers un autre os propriétaire, n’est pas ? Vive le libre.....(non il y a pas de cynime là dedans.....)

> migration Microsoft / Mac OS X , le 7 mars 2004 par Vincent

En effet, libre c’est aussi la liberté d’utiliser n’importe quel système, même propriétaire, même microsoft, ou encore la liberté de choisir un sysytème qui ne nécessite aucune intervention "à la main", qui est beau et efficace (je parle de mac OSX :), Il y a de quoi être "fort bien", indeniablement.

Il y a aussi de nombreuses raisons de choisir GNU/linux plutôt qu’un autre OS. Une de ces raisons (parmi les bonnes raisons) c’est l’envie de savoir comment ca marche (et de se "prendre la tête"), une autre c’est le GNU qui est devant, voilà pour les "plus".

D’ailleurs mes GNU/linux sont beaux et efficaces aussi, mais ils nécessitent, ou plutôt, ils permettent que j’entre voir comment ca marche.

On peut toujours demander plus.

> migration Microsoft / Mac OS X , le 7 mars 2004 par sdj

Salut,

Juste pour dire que, en effet, OSX, et principalement Panther, est pas mal du tout. Et que la question de changer d’OS ne se pose peut-être pas... mais jusqu’à quand ??

Car quand il faudra que tu débourses je ne sais combien d’euros d’ici quelques temps pour mettre à jour ton OS car plus aucune application ne sera développée pour celui que tu possèdes actuellement, on en reparlera.

Bien à toi

Sdj

PS : Tu peux aussi installer en dual boot, histoire de t’amuser, l’une des distributions développées pour la plateforme PPC (elles sont nombreuses mais tu peux aller ici http://www.linuxiso.org/ pour avoir plus d’info), histoire aussi de prendre goût à GNU/linux.

> logiciels Mac OSX sous linux , le 8 mars 2004 par AnT

Si j’ai bien compris Mac OS X est un UNIX Linux est un UNIX.

Est-il possibile de faire tourner des logiciels pour OSX sous Linux. Ce seraient bien pratiqm surtt pour certains softs acco ;pagnant des accessoires prevus pour Win et mac...

faire tourner des logiciels Mac OS X sur Linux/Unix , le 8 mars 2004 par Hada de la Luna

Bonjour  ;o))

il me semble que oui mais qu’il faut installer un "bureau" spécial.. de mémoire (et sans garantie) "X11"...

Très cordialement et bonne journée  ;o))

> applications OS X sous Linux , le 8 mars 2004 par Emmanuel

Je ne suis pas un expert mais je doute que cela fonctionne pour au moins 2 raisons :

- la première est que OSX est construit sur un noyau BSD qui n’est pas un noyau Linux !

- la seconde est que je pense que la plupart des applications Mac exploitent les bibliothèques (libraries ou dll sous windows) de l’interface graphique propriétaire de OS X (ces bibliothèques s’appellent il me semble cocoa ou carbon). Ces bibliothèques n’étant pas disponibles sous Linux, il vous sera impossible de faire tourner les applications reposant dessus.

Par contre, OS X sait normalement faire fonctionner n’importe quelle application portée sous BSD (et plus particulière FreeBSD dont le catalogue est assez large).

En espérant ne pas avoir raconté trop de bêtises (encore une fois, je ne suis pas un spécialiste)

Emmanuel

> migration Microsoft / Mac OS X , le 8 mars 2004 par Zepmac

Salut,

Que de réactions !!!

1) Je me fous de savoir comment fonctionne ma machine ; ce n’est pas mon métier et je préfère lire que bidouiller un PC 2) Quand j’en aurai assez de payer les mises-à-jour de Mac OS, j’installerai une des nombreuses distribution Linux pour PPC (certainement la Yellow Dog /www.yellowdoglinux.com/>) 3) Non, les applications Linux ne tournent pas directement sur Mac OS. Il faut installer X11 (sytème de fenêtrage X11.Mais de plus en plus d’applications sous Linux sont portées sur Mac (KOffice par exemple qui tourne directement dans l’environnment de Mac OS X). J’utilise par exemple OOo sur X11 mais je préfère NeoOffice plus réactif (j’ai une vieille machine) ou Gimp. J’ai tâté du Latex avec TexShop, j’ai également utilisé Fink dans le terminal et avec FinkCommander juste pour voir. 4) Je ne vois pas d’inconvénients à payer pour un OS qui me satisfait et pour des programmes que j’aime si le prix est raisonnable. Mon texteur (Mellel) m’a coûté 25 €.

Voilà, voilà j’attends vos commentaires !!

-----> http://www.yellowdoglinux.com

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> Un an avec Linux - Bilan , le 6 mars 2004 par Jeff Trankil (1 rép.)

Bonjour,

Pour moi, Linux n’est pas encore prêt pour venir chez moi pour plusieurs raisons : => L’installation des logiciels : quand faut taper des "tar xvfz ...." puis des "make" puis des "make install", ca vaut pas un double clique sur windows. bon, ok, y a des rpm mais bon a chaque fois y a des conflits de dépendances (remplacement de fichier ?) : tu reponds oui, tes autres logiciels marchent plus, tu reponds non, ton logiciel a installer marche pas ;

=> Open Office : l’importation de Word n’est pas encore satisfaisante : formes automatiques non pris en charge (alors que c’est bien utilisé), la mise en page est rarement respectée, l’interface vaut se quelle vaut...

=> Le temps de démarrage : bon, ok windows est long a charger, peut etre mais lui il a la "veille prolongée" : resultat : j’eteind et je rallume mon pc en 10s. A quand ce truc sous Linux ?

=> Le plug and play : c’était pas terrible mais bon, ils ont saorti la 2.6 qui semblait mieux gérer tout ca.

Bref, meme si cela peut vous étonnez, je suis totalement POUR linux : dès que ses problèmes sont réglés je saute dessus. En attendant, Windows reste sur mon portable.

Linux tout bo...Linux super...pas encore pour moi.

> Un an avec Linux - Bonjour et merci à vous aussi , le 6 mars 2004 par Hutspot

=>1. Installation des logiciels.
Oui, je suis d’accord avec vous qu’un make install clean est plus "user-unfriendly" qu’un double-click. Ceci dit, admettez que de taper "apt-get install ooffice.org" est légèrement différent que d’aller au magasin et d’acheter une boîte Microsoft Office qui n’est pleine que d’espoirs (ou presque, tous les logiciels ne sont pas sans mérite, notamment Excel, excéllente application)

=> Importation de Word dans OpenOffice non-satisfaisante
Deux réponses possibles, qui ne s’excluent pas entre elles : 1) Envoyez-moi un fichier Word qui ne serait pas bien compris/traduit sous OpenOffice, et comme je ne suis pas payé ni par l’un ni par l’autre, je vous dirai honnêtement comment je le vois à l’écran, et 2) n’oubliez pas que, pour l’instant, l’inter-opérabilité est obligatoire, sur le plan des formats.

=> Le temps de démarrage, le plug-and-play : pas de polémique de ma part, mon article n’était pas un papier anti-Microsoft en soi, même si je comprendrais - et accepterais - parfaitement qu’il soit interprêté ainsi. Si je vous réponds "mais moi, je n’éteinds jamais mes PC", je tombe dans le même faux débat (et pourtant, c’est vrai). L’essentiel n’est pas là, à mon avis. Et même si je vous démontrais que Linux peut respecter l’ACPI, l’APM ou le je ne sais quoi, je n’aurais pas l’impression que cela apporte quoi que ce soit au débat. Et comme je me suis refusé de parler de "Windaube", je ne mentionnerai pas non plus le "plug and pray". Tout cela me semble marginal.

Et pour finir, personnellement cela ne m’étonne pas du tout que vous soyez totalement POUR Linux. Et bien que je n’ai rien à gagner ni à perdre là-dedans, j’ai mentalement souligné le "ENCORE" dans le dernier paragraphe de votre message.

Hodie mihi, cras tibi

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> Un an avec Linux - Bilan , le 5 mars 2004 par xtof (0 rép.)

Très bon article. Mais j’utilise Windows par défaut ! Mon premier PC, avec lequel j’écris ce message, était vendu avec. Il faudrait convaincre les supermarchés et les sociétés qui vendent Windows inclu dans le PC de laisser le choix ! (bon, il y a les assembleurs...) Mais je suis quand même étonné de voir des PC (chez Carrefour) vendu avec Star Office (mais toujours pour Windows) et non avec Office de Microsoft. Sinon, Open Office n’est pas complètement compatible avec Word (il y a quelques mois, j’ai envoyé un mail en ".doc sous 95, 98 et XP", tapé et enregistré sous Open Office. Impossible de l’ouvrir sous Word 98 dans l’ordinateur qui l’a reçu. Heureusement qu’il y a le PDF ! Ca a peut-être changé depuis ?). A défaut d’utiliser Linux, j’utilise donc Open Office, mais aussi Mozilla pour ne pas donner mes sous à Bill.

-----> Un an avec Linux-bilan

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un beau texte , le 4 mars 2004 par jean francois (0 rép.)

Bravo pour ce texte passionnant et surtout écrit correctement. J e travaille à l’éducation nationale et c’est vrai Linux arrive peu à peu. Surtou, pour une fois, un auteur parle de l’informatique en langage français et cela apporte beaucoup de crédibilité. Que l’auteur soit remercié et félicité pour le temps passé à la rédaction de son texte ! Mais, la section jeu est à peine évoquée : peut-on aussi jouer sous linux ?? Encore bravo

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> Un an avec Linux - Bilan , le 4 mars 2004 par manali (0 rép.)

Très intéressant, je trouve que vous ave survollé quand même un point très important ce sont les programmes : OpenOffice et quelques autres sont l’arbre qui cache la forêt ... J’ai utilisé Linux durant une bonne période et au bout d’un moment j’ai abandonné car j’ai compris que je ne retrouverai jamais certains programmes qui m’étaient essentiel et pourtant je commençais à préférer Linux dans son ensemble.

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> Un an avec Linux - Bilan , le 4 mars 2004 (1 rép.)

parfait

Mon expérience est très similaire, et j’approuve bcp ce genre de propos. à la différence, moi, je bosse dans l’informatique. Et j’ai fait ya qq mois, le grand saut. D’abord avec un multi boot, mais du coup, j’etais le + svt sous Windows. Et les failles et virus récents m’ont vraiment fait changer d’avis. Alors je l’ai viré pour n’etre que sur Mdk. Et là, vraiment satisfait

Un seul petit bémol : les installation de soft sous Linux sont pas tjs très simple et ne se font pas de la même facon. je comprends que cela puisse dérouter bon nb d’utilisateurs.

Mais ca vaut la peine de se lancer.

Vraiment à diffuser. D’ailleurs peut t’on le diffuser ???

> Un an avec Linux - Distribution , le 4 mars 2004 par Hutspot

D’ailleurs peut t’on le diffuser ? ? ?

Avec plaisir, merci, c’est gentil !

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> Un an avec Linux - Bilan , le 4 mars 2004 par Pierre P. (0 rép.)

Je suis un technicien de support technique et je suis neutre du côté des OS, mon type d’emplois et ma curiosité ma cependant amené à étudier les différents sytèmes d’exploitations présent à chaque année et d’année en année j’ai suivie l’avancement des distributions LINUX et il y as un an j’avais été presque convainçu, cette année avec la MANDRAKE 9.2 je suis persuadé que ca va être le grand saut pour plein d’entreprises, c’est incroyable l’avance prise par rapport aux autres systèmes d’exploitations, ceux qui ont les yeux bien ouvert comprendrons assé vite.

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Bilan d’une migration réussie avec de bons arguments :-) , le 4 mars 2004 par Pinguix revolution ;-) (0 rép.)

1. Merci pour cet excellent article relatant une expérience basée sur de bons arguments concrets exprimés simplement et avec une assez grande objectivité.

2. C’est ce type d’articles et d’arguments concrets et accessibles au grand public qu’il faudrait pouvoir écrire et lire plus souvent. En terme de nombre et d’impact, c’est le grand public (grand public : les utilisateurs ordinaires qui utilisent l’ordinateur pour des besoins personnels et/ou professionnels mais qui ne sont ni des passionnés d’informatique, ni des informaticiens ni des programmeurs) qu’il faut convaincre progressivement en prenant le temps nécessaire (il ne s’agit pas de brusquer ou de mettre la pression sur les gens sous peine d’être qualifié "d’intégriste du libre ou d’Ayatollah du libre ou de partisan zélé et sectaire...).

3. Si le grand public reconnaît le bien-fondé des arguments objectifs et s’il fait l’effort de changer quelques petites habitudes, alors il migrera progressivement vers les logiciels libres et in fine vers une distribution Linux.

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> Un an avec Linux - Bilan , le 3 mars 2004 par stef (0 rép.)

Parfait, cet article est parfait. Un brin de parti-pris compréhensible mais sans excès. J’aurais aimé pouvoir l’écrire ! Bref, il faut le diffuser largement à tous les septiques de la migration Windows -> Linux pour leur montrer que ça marche. Il y a même ici de quoi convaincre l’éducation nationale de ne plus investir des sommes gigantesques dans des licences Microsoft.....si seulement c’était vrai.

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> Un an avec Linux - Bilan , le 3 mars 2004 par indepanda (7 rép.)

Windows 95 et 98 plante là ok. Par contre pour windows xp seule l’application plante et non tout le système.... Pour la sécurité l’utilisation d’un pare-feu,d’un anti-virus et d’un anti-spyware suffisent largement pour une utilisation grand public. Et si on utilise mozilla,thunderbird,mediaplayer classic.... c’est encore mieux. Quand à l’assistance technique : Lorsque l’on achète un pc avec windows et bien celle-ci est gratuite (chez dell 3 ans). Pour finir,ils font comment les gens qui ne maitrisent pas l’anglais pour utiliser linux.

-----> Pas d’accord....

> Un an avec Linux - Bilan , le 3 mars 2004 par Hutspot

Windows 95 et 98 plante là ok. Par contre pour windows xp seule l’application plante et non tout le système....

Hm, je vous crois sur parole. Mais difficile tout de même de discuter avec un BSOD...

Pour la sécurité l’utilisation d’un pare-feu,d’un anti-virus et d’un anti-spyware suffisent largement pour une utilisation grand public.

Je serais tenté de dire "l’utilisation de Linux aussi", sauf que, dans les deux cas, c’est faux. Ceci dit, je suis d’accord avec vous sur le fond : le principal est d’être conscient des risques, et de se protéger. Sur la forme, c’est infiniment plus facile avec Linux.

Et si on utilise mozilla,thunderbird,mediaplayer classic.... c’est encore mieux.

Tout à fait.

Quand à l’assistance technique : Lorsque l’on achète un pc avec windows et bien celle-ci est gratuite (chez dell 3 ans).

TANSTLAAFL - "There Ain’t No Such Thing As A Free Lunch", il n’y a pas de déjeuner gratuit, et le prix du SAV est intégré dans votre prix d’achat.

Pour finir,ils font comment les gens qui ne maitrisent pas l’anglais pour utiliser linux.

Eh ben, ils l’installent en français ! La plupart des (sinon toutes les) distributions Linux, lors de l’installation, demandent à l’utilisateur quel clavier ils utilisent, et quelle langue. On peut aussi changer d’avis et changer la langue après. Ou en avoir plusieurs.

Et puis, demandez aux développeurs du 43 rue d’Aboukir, 75002 Paris s’ils parlent français ;)

> Un an avec Linux - Bilan , le 3 mars 2004 par indepanda

Désolé mais aucun "Blue Screen Of Death" aprés 3 mois d’utilisation de XP. Pour la sécurité et le SAV absolument d’accord avec vous. Par contre pas d’accord pour Langue Française VS linux. Gnome et Kde sont effectivement traduit en Français ,mais combien d’applications sont disponible en Français pour la M.A.O,,la création video,les jeux,les utilitaires,les dvd,la sécurité,les lecteurs audio(xine) et vidéo (mplayer),graphisme(hors gimp).... Quand aux distributions linux hormis mandrake toutes sont mal traduites ! Il suffit entre autres de lire les commentaires (site linuxfr.org) sur la distribution "aurox". D’ailleurs quand j’étais sur mac avant que mandrake ne sorte il était déconseillé aux novices comme moi de se lancer dans le monde linux . http://groups.google.fr/groups?q=in... Le jour ou je trouve(sur linux) traduit en Français xine,mplyer et un soft de type "acid pro" et bien je passe à linux. Cordialement.

> Un an avec Linux - Bilan , le 14 mai 2004 par skyraider

« Hm, je vous crois sur parole. Mais difficile tout de même de discuter avec un BSOD... »

Sous les système NT (2000/XP) particulièrement, les écrans bleus sont extrèmement rares et ne sont d’ailleur généralement du qu’un un pb matériel. Personnellement je n’en ai jamais eu, avec XP Familiale.

Maintenant, les systèmes comme XP "cloisonnent" aussi les applications. Le système et les applis sont séparées, et autre point très important, les applis n’ont plus un accès direct au matrériel contrairement au applis sous 9x.

Dans mon cas, je n’ai jamais été obligé de redémarrer XP à cause d’une application qui avait fait crasher le système. Pourtant j’utilise mon ordi de manière intensive (jeux, internet, films, télé, programmation, bureautique, etc.). Et sauf panne électrique, je peux laisser mon ordi tourner une semaine sans le moindre reboot (je dis une semaine, car pendant le weekend... enfin je le coupe quand je ne suis pas la... :).

Par contre il est certain que 9x n’est pas un système stable (bien qu’en son temps 95 fut très apprécié).

Mais du fait que 9x et Linux ne sont pas concus pareil, même fondamentalement, on ne peut pas les comparer. Ca reviendrait à comparer une voiture avec un avion.

Enfin, je vais peut-être en surprendre certains, mais j’ose le dire : j’ai eu plus de plantages sous Linux que sous XP, et pas des moindres... par exemple l’écran qui devient soudainement illisible, des "segfaults" en compilant le noyau alors que ma RAM est en bon état, etc.

Je ne cracherai pas sur Linux pour autant, que je trouve fort bien, mais qui ne me convient pas tout simplement (y compris avec des distribs "Windows-Like", comme Mandrake 10.0, qui bouffe malheureusement bcp de RAM et de cycles processeurs -> 300mo chez moi avec l’install par défaut sans soft lancé, contre 90mo pour XP, et 57 processus contre 14 pour XP).

Mais tout est affaire de goût... moi je trouve que l’interface d’XP est jolie, et je ne suis pourtant pas un gamin de 3 nas ;)

Personnellement je ne pense pas passer sous Linux avant longtemps, Windows me convenant parfaitement. J’ai payé mon XP neuf 90€ (je ne l’aurais pas acheté 300€...) et je ne paye pas mes logiciels, vu que je n’installe que du gratuit. Donc entre 0 et 90€, pas grande différence à mes yeux... c’est moins cher que fumer des cigarettes ;)

Au sujet des logiciels gratuits et/ou libres, un grand merci à Framasoft pour l’excellent site qu’ils proposent qui m’a permis de trouver plein de programmes intéressants :).

> Un an avec Linux - Bilan , le 14 mai 2004 par rhyd

Bonjour,

Je cite en vrac :

"Sous les système NT (2000/XP) particulièrement, les écrans bleus sont extrèmement rares" "9x n’est pas un système stable (bien qu’en son temps 95 fut très apprécié)." "j’ai eu plus de plantages sous Linux que sous XP" "Mandrake 10.0, qui bouffe malheureusement bcp de RAM et de cycles" "Mais tout est affaire de goût... moi je trouve que l’interface d’XP est jolie" "Windows me convenant parfaitement. J’ai payé mon XP neuf 90€ (je ne l’aurais pas acheté 300€...) et je ne paye pas mes logiciels, vu que je n’installe que du gratuit. Donc entre 0 et 90€, pas grande différence à mes yeux..."

Tout ça est très intéressant, mais j’ai l’impression que vous passez un peu à côté des arguments de framasoft (et des utilisateurs du libre en général). Je précise tout de suite que je ne prétends pas ici que ce sont les seuls ou même les bons (il se trouve que je le pense, mais c’est une autre histoire...).

Quand vous dites "Windows me convient", vos arguments sont de nature technique, esthétiques, ou financiers. J’attends de lire un message sur ce (un) forum qui dirait "j’utilise Windows parce que c’est propriétaire". On peut trouver des défauts et des qualités à tout les OS selon ce qu’on cherche à obtenir et les connaissances qu’on a de l’informatique (ou encore de l’anglais par exemple), mais il y a une chose qu’on ne trouve pas chez Microsoft (et autres) c’est la liberté (dans ce contexte le mot a un sens multiple et un peu inhabituel, on pourrait en reparler). Je ne sais pas si ça vaut plus ou moins que 90 euros, mais c’est cette question qu’on se pose réellement ici, pas tellement celle de savoir si Mandrake 10 est plus ou moins stable que Windows XP ou encore si son fond d’écran est plus joli.

Cordialement,

> Un an avec Linux - Bilan - Les arguments de la partie adverse vous embêtent ? Déplacez le débat. , le 14 mai 2004 par thierry

Petit rappel : l’article est une comparaison Windows-Linux sur un certain nombre d’aspects techniques, ergonomiques et commerciaux. Les intertitres de l’articles sont les suivants :

Expériences d’un « utilisateur normal »

Installation

Convivialité

Applications

Stabilité

Sécurité

Service Après-Vente

Conclusions générales

L’aspect "politique" ou "philosophique de Linux n’est mentionné qu’incidemment, dans le dernier paragraphe.

Il me semble donc normal de voir ces éléments techniques, ergonomiques et commerciaux débattus. Alors que, dans ce fil de discussion, les intervenants formulent des remarques concordantes allant à l’encontre de certains élément de l’article, plutôt en faveur de Windows et en défaveur de Linux (mauvaise localisation (traduction) des distributions, rareté des programmes disponibles en VF, plantages)... tout en n’étant pas par ailleurs d’infâmes sectateurs de Windows (une espèce qui, au demeurant, me semble surtout exister dans l’imagination des linuxiens) :

"Windows 95 et 98 plante là ok. Par contre pour windows xp seule l’application plante et non tout le système.... Pour la sécurité l’utilisation d’un pare-feu,d’un anti-virus et d’un anti-spyware suffisent largement pour une utilisation grand public. Et si on utilise mozilla,thunderbird,mediaplayer classic.... c’est encore mieux."

"Le jour ou je trouve(sur linux) traduit en Français xine,mplyer et un soft de type "acid pro" et bien je passe à linux.".

Aussi, invoquer l’argument philosophique de la liberté de Linux et dire :

"(...) mais c’est cette question [de la liberté] qu’on se pose réellement ici, pas tellement celle de savoir si Mandrake 10 est plus ou moins stable que Windows XP ou encore si son fond d’écran est plus joli."

... alors que c’est en plein dans le sujet de l’article, qui prétend établir que Linux est aussi convivial que Windows et techniquement supérieur à celui-ci. Votre argument me semble donc pour le moins contestable.

Enfin, il me semble normal que l’auteur de l’article revoie (ou supprime) son passage sur la gestion de la mémoire sous windows qui condamne les plantages d’application à provoquer immanquablement des plantages système, si celui-ci est erroné.

> Un an avec Linux - Bilan , le 16 mai 2004 par rhyd

Bonjour,

Quelques précisions concernant mon message précédent.

Effectivement le document original encourage une discussion technique. Je ne lisais pas les commentaires autrement avant de tomber sur le passage suivant :

Windows me convenant parfaitement. J’ai payé mon XP neuf 90€ (je ne l’aurais pas acheté 300€...) et je ne paye pas mes logiciels, vu que je n’installe que du gratuit. Donc entre 0 et 90€, pas grande différence à mes yeux...

C’est là que je me suis dit qu’il fallait réagir, pour dire qu’en général les défenseurs de logiciels propriétaires qui postent sur les forums de framasoft ne le font pas seulement parce qu’ils trouvent que ces logiciels sont techniquement bons (voir excellents, ce que je ne conteste pas du tout ici) mais parce qu’en fait ils ne voient pas pourquoi le principe même du logiciel propriétaire est mauvais. Comme disait le message "il n’y a pas de différence à [leurs] yeux".

Je précise tout de suite (sinon on va m’accuser, au mieux de "doux rêveur", au pire d’"intégriste du libre"), là je ne parle pas pour les entreprises qui devront être approchées différemment (il faudra leur montrer comment et pourquoi elles peuvent elles aussi largement y trouver leur intérêt financier).

Ma question est donc "pourquoi venir sur framasoft pour défendre techniquement un logiciel propriétaire" ? Dans quel but ? Qui cherche-t-on à convaincre ? Et de faire quoi ?

Merci en tous cas pour cet échange intéressant je trouve.

> Un an avec Linux - Bilan , le 19 juin 2004 par Triangle

Vous oubliez un service vendu gratuitement avec Windows et utilisable durant toute la vie de la licence :
- L’abonnement exponentiel et usant à tous les vers et virus de messageries. Je ne parle même pas des spywares...

Au coût peut être justifié de l’OS, il faut rajouter un antivirus et un firewall (celui d’XP étant plus proche du poisson d’avril que du firewall), il faut rajouter une suite bureautique, il faut rajouter quelques utilitaires (popup stopper...).

J’ai depuis longtemps fêté mon anniversaire de Linux inside et pour rien au monde je ferai marche arrière. Aujourd’hui ayant acquis quelques compétences je me fais un point d’honneur a apporter un support aux newbies qui s’essaient au TuxOs car la communauté m’a elle même apporté toute l’aide nécéssaire à mon démarrage.

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> Un an avec Linux - Bilan , le 3 mars 2004 par Antoine (0 rép.)

J’ai beaucoup apprécié cet article, qui présente - avec une bonne dose d’humour - les avantages de linux pour l’utilisateur lambda.

Merci !

Antoine

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