Le logiciel libre en France

LORIA | 22 03 2000 | html

· "Si dans les années 80 Bill Gates devînt le symbole de la démocratisation de l’informatique et de la réussite sociale, aujourd’hui pour beaucoup il est le représentant d’une World Company agressive et hégémonique. Tuer ou être tué ; telle est sa philosophie. Il est frappant de constater à quel point pour IBM les problèmes commencèrent de la même manière : la gronde des concurrents, l’application des lois anti-trust et la maturité technique des utilisateurs mécontents de payer cher pour des produits moyens. En 70 lorsque IBM vendait un mainframe deux millions de dollars celle machine lui coûtait souvent moins de 100.000 dollars. Le succès du PC et de la micro-informatique, où souflait l’esprit de 68, donnèrent à Big Blue l’estocade fatale. Les logiciels libres auront-ils le même effet sur un Microsoft en perte d’image ? Nombreux sont ceux qui le pensent. En effet face à l’empire Microsoft les logiciels libres ne constituent pas seulement une alternative technique. En synergie avec l’Internet ils sont porteurs d’un nouvelle état d’esprit. Une philosophie basée sur la partage et la coopération. Les mentalités évoluent, l’informatique aussi. Et ne doutons pas que l’informatique qui va réussir est celle qui est en phase avec les mentalités."
· "L’on peut comparer Windows et Linux à une maison. Windows est une maison dont le gros oeuvre a été fait à l’économie mais la décoration intérieure est très étudiée. Par contre Linux a été contruit dans le régles de l’art mais la décoration a longtemps été plutôt rustique. Ce qui n’était pas très grave. En effet, il est beaucoup plus simple d’aménager correctement l’intérieur d’une maison solide que d’essayer de consolider une maison dont les fondations et les murs laissent à désirer. En terme informatique Microsoft a fait un gros effort pour l’aspect de l’interface graphique utilisateur de Windows qui est assez réussi. Dans une logique commerciale c’est normal : c’est ce que le client voit en premier. Client que ne se soucie pas de savoir si la gestion de la mémoire, des processus, des disque durs est faite correctement - alors que cela constitue quand même le travail de base d’un système d’exploitation."