• Auteur : Thierry Noisette et Perline (1er article) - Collectif de signataires (2ème article)
  • Date : 7 janvier 2005 (7 janvier 2005)

Partenariat Microsoft/Unesco : Quand la communauté réagit par voie de presse

Le 17 novembre 2004, l’Unesco nous présentait un partenariat avec Microsoft pour dixit "réduire la fracture numérique" ("to help bridge the digital divide").

Dans la mesure où l’Unesco connait et soutient par ailleurs le logiciel libre, de nombreuses voix se sont alors élevées pour manifester leur surprise, leur perplexité, leur inquiétude voire leur indignation.

Afin de ne pas rester confinés dans le microcosme de la communauté du Libre sur internet, certains ont alors pris leur plus belle plume pour proposer des articles autour du sujet à deux des plus grands quotidiens français qui, merci pour eux, possèdent justement des tribunes pour cela.

Cela a donné "La liberté de choix des logiciels, enjeu politique", de Thierry Noisette et Perline, paru dans la rubrique "Point de vue" du Monde le 14 décembre 2004, et "Bill Gates à la conquête du Sud", d’un collectif de signataires dont l’APRIL, paru dans la rubrique "Rebond" de Libération le 05 janvier 2005.

Sans respecter l’ordre chronologique, nous avons choisi de les mettre tous deux en perspective ici. S’adressant au lecteur lambda, la problématique est en effet selon nous clairement exposée dans le premier texte et opportunément élargie dans le second.

Accord Microsoft/UNESCO : le néo-colonialisme se met à l’heure de l’informatique

Paru dans Libération le 5 janvier 2005 [1]

Le 17 novembre, Bill Gates, en déplacement à Paris, rendait visite au siège de l’Unesco pour signer un accord de partenariat avec l’organisation. L’accord définit huit objectifs [2] pour lesquels l’Unesco et Microsoft se promettent de travailler ensemble, en échangeant expérience, savoir-faire et projets de développement.

Aussi louables que soient ces objectifs, nous nous étonnons de voir l’Unesco choisir de les mettre en oeuvre avec le concours de Microsoft. Cela, d’autant que l’organisation internationale a montré par le passé des signes importants de soutien au logiciel libre, mettant en ligne un portail qui lui est dédié [3], reconnaissant le projet GNU comme « Trésor du Monde » [4], ou encore en soutenant le développement du live-CD Freeduc du projet Ofset [5]. Le rapport annuel 2003 de la Cnuced concluait que « les logiciels libres pourraient dynamiser le secteur des TIC dans les pays en développement » [6] et l’Unesco affirmait, par la voix de Monsieur Abdul Waheed Khan (département Information et Communication) : « L’Unesco a toujours encouragé l’extension et la diffusion de la connaissance et reconnaît que dans le domaine du logiciel, le logiciel libre diffuse cette connaissance d’une manière que le logiciel propriétaire ne permet pas. » [7]

Pourtant voilà qu’avec la signature de ce partenariat nous avons le sentiment de voir cette honorable institution se détourner d’une opportunité réelle de réduire la fracture numérique dans les pays en développement. Car quels seront les effets à terme pour les deux parties ? À les examiner, on s’aperçoit qu’il s’agit de « retombées commerciales » en ce qui concerne Microsoft tandis que c’est le terme de « conséquences négatives » qui s’impose pour ce qui regarde les pays du Sud...

La firme de Redmond, en échange d’un investisement minime, la mise à disposition de copies de programmes déjà amortis, obtient l’opportunité d’asseoir sa pénétration commerciale dans les pays du Sud, auréolée du prestige et du pouvoir prescripteur d’une grande organisation internationale. Pour les pays en développement la liste des conséquences et des abandons est plus longue :

1 « Science sans conscience... » ou la consumérisation de l’éducation

En promouvant le logiciel propriétaire, l’accord incite les pays en voie de développement à percevoir le logiciel comme une chose que l’on achète plutôt que de la construire, comme un produit industriel plutôt qu’une technique culturelle qui mérite d’être enseignée et partagée. L’accord adhère à l’idée qu’il est acceptable de renoncer à des libertés essentielles dans le seul but d’avoir accès à certains programmes informatiques. L’éducation et la culture ne se résument pas au savoir-faire et à la connaissance : elles sont également faites de valeurs. Quand le logiciel est utilisé comme véhicule d’éducation et de culture, ces valeurs ne devraient pas être reléguées au second plan.

2 Le pluralisme linguistique et les diversités culturelles sacrifiés

Si les pays en développement aspirent à réduire la fracture numérique qui les sépare des pays industrialisés, ils ne comptent pas y sacrifier leurs spécificités linguistiques et culturelles. Or un éditeur comme Microsoft, dont on leur propose de devenir les clients captifs, n’est pas en mesure de développer des versions de ses logiciels dans des langues ou pour des usages qui ne lui offrent pas un débouché commercial rentable. Tel n’est pas le cas du logiciel libre où l’engagement, bénévole ou non, d’un nombre réduit de personnes permet cette localisation. Le navigateur Internet Mozilla peut ainsi désormais être utilisé avec une interface en luganda, grâce aux efforts d’une petite équipe de huit personnes. Cette traduction a été menée à bien en moins d’un an par une équipe de huit utilisateurs motivés, dont quatre traducteurs, sans financement et sans organisation formelle [8].

3 L’assistanat plutôt que la formation

Comme le soulignait très récemment l’Association Ivoirienne pour GNU/Linux et les Logiciels Libres [9] : « pour apprendre , il faut comprendre ». On voit effectivement mal comment les étudiants en informatique des pays en développement s’approprieraient des techniques dont l’essentiel leur demeure dissimulé ? On cerne encore plus mal la légitimité en matière d’enseignement d’une firme dont le modèle commercial repose en grande partie sur l’interdiction de l’étude et de l’emploi des procédés techniques qu’elle met en oeuvre ? À l’opposé de cette mentalité étriquée, la philosophie du logiciel libre est fondée sur la mutualisation des savoirs, parfaitement en harmonie avec la culture du partage traditionnelle de nombre de pays en développement, en particulier africains. Un slogan éculé de l’aide au développement daté des années 70 proclame : « En donnant un poisson à un homme, on le nourrit un jour ; tandis qu’en lui apprenant à pêcher on le nourrit toute sa vie. » À l’ère de l’informatique, en donnant un logiciel propriétaire à un homme, on en fait un simple consommateur de technologie ; tandis qu’en lui offrant la possibilité de s’approprier la technique du logiciel libre, il en devient producteur.

4 Un développement économique sous tutelle

En faisant le choix du logiciel propriétaire, un État se limite à louer une technologie, location qu’il acquittera sous forme de licences renouvelables et de mises à jour payantes de ses outils. Dans le cas du logiciel libre, le développement logiciel sera réalisé localement, et ces capitaux qui partaient à l’étranger resteront dans le PIB. La capacité à entreprendre dans la société de l’information dépend prioritairement de l’accès aux logiciels sur lesquels elle s’appuie. Un industriel qui serait dépendant d’un fournisseur en situation de quasi-monopole qui lui interdit de modifier lui-même ses outils logiciels pour les adapter à son activité perd tout espoir d’entrer un jour sur un pied d’égalité dans la compétition mondiale. Une industrie basée sur le logiciel libre se place, elle, d’emblée, au même niveau de technologie que les plus grands acteurs internationaux.

À l’heure de la société de l’information, seul le pays qui maîtrise ses outils logiciels peut espérer maîtriser son développement. Faute de quoi, il est victime d’une colonisation rampante d’abord économique et culturelle, puis, au final, politique. Pour s’en convaincre, il n’est qu’à observer les intenses efforts de lobbying anti-logiciel libre menés actuellement par les États-Unis au sein du Sommet Mondial sur la Société de l’Information (SMSI). [10]

5 L’indépendance politique et la sécurité des communications menacées

Outre son efficacité, les responsables politiques attendent d’un système de communication que les délibérations qu’il mène en son sein et les décisions qu’il s’apprête à prendre ne soient soumises ni au regard ni à l’influence d’un tiers, qu’il s’agisse d’une puissance étrangère ou d’intérêts privés. Assurances que ne peuvent en aucun cas délivrer les produits Microsoft en raison du caractère confidentiel et dissimulé de leurs codes source. Dès l’année 2000, un rapport de la Délégation des affaires stratégiques, dépendant du ministère français des Armées, pointait d’ailleurs la collusion entre la NSA (National Security Agency) et Microsoft, allant jusqu’à dénoncer, en restant toutefois prudemment au conditionnel, la présence de fonctionnaires de la NSA parmi les équipes de développeurs de Microsoft [11]. Quatre ans plus tard, le rapport parlementaire sur l’intelligence économique commandé par le gouvernement Raffarin au député Bernard Carayon soulignait les mêmes dangers attachés au logiciel propriétaire en matière d’indépendance informationnelle [12]. Le logiciel libre, dont le code source est vérifiable par tous, n’est pas suspect des mêmes collusions États/intérêts privés. Lui seul peut garantir aux pays du Sud qu’en rattrapant leur retard technologique, ils n’abdiquent pas en même temps une part de leur souveraineté.

Nous exprimons la crainte qu’à travers ce partenariat, avec le concours bien involontaire de l’Unesco, Microsoft ne s’apprête à forcer la main des pays en développement pour les placer sur la voie, non pas d’un développement durable, mais d’une sujétion tout aussi durable. Nous craignons que le « cadeau » de Microsoft ne soit le « baiser de la mort » donné à la recherche et à l’industrie logicielles de ces pays. L’offre de Bill Gates à l’Unesco est une offre de développement commercial pour Microsoft, alors que les logiciels libres présentent une réelle alternative de développement culturel, scientifique, technologique et économique pour les pays du Sud.

Nous prenons acte de la déclaration de Monsieur Koïchiro Matsuura, directeur général de l’Unesco, qui a indiqué que « la relation entre Microsoft et l’Unesco n’était pas exclusive » [13]. Nous espérons vivement voir ces propos trouver prochainement leur confirmation à travers une démarche qui donne la priorité au logiciel libre, démarche qui rétablirait un équilibre aujourd’hui rompu.

Signataires :

  • Mr. Sergio Amadeu da Silveira - President de l’Institut National des Technologies de l’Information - Civil House of the Republic Presidence - Brésil
  • Felipe Pérez Martí - ancien ministre de la Planification et du Développement - Vénézuela
  • Federico Heinz - Fundación Vía Libre - Argentine
  • Professeur Mohamed Ben Ahmed - président de l’Association Tunisienne des Logiciels Libres, ancien secrétaire d’Etat, ancien ambassadeur
  • Marcelo D’Elia Branco - Projecto Software Livre - Brésil
  • Benoît Sibaud - président de l’APRIL (Association pour la Promotion et la Recherche en Informatique Libre)
  • Frédéric Couchet - chapître français de la Fondation pour le Logiciel Libre

Copyright 2005 APRIL
Ce document peut être reproduit par n’importe quel moyen que ce soit, pourvu qu’aucune modification ne soit effectuée et que cette notice soit préservée.

URL éphémère de l’article sur le site de Libération

La liberté de choix des logiciels, enjeu politique

Paru dans Le Monde le 14 décembre 2004

Dix-sept novembre, l’Unesco présente un partenariat avec Microsoft destiné à "réduire la fracture numérique". La nouvelle stupéfie les associations qui militent pour un usage citoyen des technologies et pour les logiciels libres. Le fait que la branche des Nations unies dédiée à la culture et aux sciences s’associe à la multinationale de Bill Gates pour favoriser l’accès à Internet et à l’informatique des pays pauvres équivaut à une Unicef travaillant avec McDonald’s pour lutter contre la faim dans le monde ou à un ministère de la culture s’alliant à TF1 pour combattre l’illettrisme.

Pour beaucoup, rédiger un texte ou relever ses e-mails sont des actes triviaux sur lesquels ils ne s’interrogent guère. Pourtant, ils recèlent un formidable enjeu, celui des logiciels grâce auxquels nous pouvons utiliser les ordinateurs et les réseaux, et la liberté ou la dépendance envers les éditeurs de logiciels.

A l’heure où des pays comme le Brésil ou l’Inde mènent des actions d’envergure pour promouvoir les logiciels libres, ceux qui permettent l’usage, la copie, la diffusion et l’accès au code, l’accord de l’Unesco fait tache. Certes, son directeur général explique que cet accord ne remet pas en cause "le soutien continu de l’organisation à différents modèles de logiciels, tant propriétaires qu’open source". Mais lorsque des étudiants ou des enseignants auront utilisé des logiciels non libres offerts pour se former, il est évident que la possibilité de migrer vers d’autres logiciels sera entravée et que les entreprises dans lesquelles ils seront engagés préféreront utiliser ces compétences sans perdre de temps à devoir les former à d’autres programmes.

Au même moment, le patron opérationnel de Microsoft, Steve Ballmer, déclare à Singapour, le 18 novembre, que les utilisateurs du système d’exploitation GNU/Linux risquent de multiples procès pour violation de brevets. Après avoir provoqué de nombreuses protestations, il fait savoir, selon une technique éprouvée de propagande, que la presse l’aurait mal compris. Parallèlement, on apprend (Financial Times du 24 novembre) que, pour parvenir à un accord avec le groupe de pression CCIA (Computer and Communication Industry Association), un de ses opposants dans le procès antitrust devant la Commission européenne, l’éditeur de logiciels aurait versé 19,75 millions de dollars, dont 9,75 millions au président de CCIA, hier encore un de ses plus acharnés détracteurs.

Tout cela alors que se prépare la nouvelle version d’un texte capital sur la brevetabilité des logiciels dans l’Union européenne. En l’état actuel, la directive "sur la brevetabilité des inventions mises en œuvre par ordinateur" permettrait de remplacer l’actuelle protection des logiciels via le droit d’auteur par des brevets. Les dangers de tels brevets ont été vivement dénoncés par de nombreuses et diverses voix, tant associatives que de scientifiques et d’économistes, en raison des abus que permettraient ces brevets et de l’insécurité juridique qu’ils introduiraient.

Le projet de directive a été sévèrement amendé, à une forte majorité, par les eurodéputés le 24 septembre 2003, bloquant la brevetabilité du logiciel. Malgré ce vote de l’instance élue au suffrage universel direct, les gouvernements ont réintroduit les brevets le 18 mai 2004, lors du Conseil "compétitivité" des ministres - la France y compris, malgré les engagements en 2002 de Jacques Chirac contre la brevetabilité, que lui ont rappelés cette année plusieurs dizaines d’entreprises du secteur informatique.

L’affaire est loin d’être close, puisque la Pologne vient d’inverser son vote de mai et que le texte devrait revenir devant les ministres européens en 2005, avant d’être à nouveau présenté aux eurodéputés : le gouvernement français tiendra-t-il, cette fois, les promesses du président ? Outre-Atlantique, on a déjà vu les dangers de la brevetabilité débridée : énorme inflation des frais de procès, prime au juridique plutôt qu’à l’innovation, etc.

De même faudra-t-il veiller à ce que l’Unesco ne laisse pas son "partenaire" profiter de sa position hégémonique pour rendre dépendants de ses produits administrations et entreprises, et, par effet boule de neige, des millions de personnes.

Plus que jamais, la liberté des logiciels est un enjeu politique : à chacun, citoyen, association, collectivité, entreprise, d’en être conscient et de faire respecter cette liberté.

Thierry Noisette et Perline

Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons avec mention de l’adresse de cette page http://labatailledulogiciellibre.in....

URL éphémère de l’article sur le site du Monde

[1] C’est le texte original que nous vous présentons ici, la version de Libération ayant un titre différent "Bill Gates à la conquête du Sud" et ne comportant pas de titres de paragraphe

[2] 1- éducation et apprentissage ;
2- accès communautaire et développement ;
3- diversité culturelle et linguistique et préservation ;
4- inclusion numérique et capacités ;
5- échange et promotion des meilleures pratiques en matière d’utilisation des TIC pour le développement socio-économique ;
6- renforcement des communautés de pratiques internet incluant le développement de contenus, le partage des connaissances et l’autonomisation par la participation ;
7- faciliter l’échange d’informations et d’applications en matière de logiciels ;
8- partage d’expertise et de stratégies.

[3] L’UNESCO a mis en ligne un portail dédié aux logiciels libres http://www.unesco.org/webworld/port...

[4] L’UNESCO reconnaît le projet GNU comme « Trésor du Monde » http://www.fwtunesco.org/article/ar...

[5] L’UNESCO soutient le développement du live-CD développement du live-cd Freeduc du projet OFSET http://ofset.org/en/articles/22

[6] http://www.unctad.org/Templates/Web... Le rapport CNUCED 2003 dans son intégralité : http://www.unctad.org/Templates/web...

[7] http://www.fsfeurope.org/projects/m...

[8] Traduction de Mozilla en luganda : http://www.linuxplanet.com/linuxpla..., voir également http://www.translate.org.za/, association pionnière en la matière

[9] Association ivoirienne pour GNU/Linux et les logiciels libres, « Logiciels libres en Côte d’Ivoire : plaidoyer pour leur démocratisation », Fraternité Matin, 27/10/2004 http://fr.allafrica.com/stories/200...

[10] Sommet Mondial de la Société de l’Information : OMC et OMPI invités d’honneur http://fsffrance.org/news/article20...

[11] Le Monde du renseignement, 17/02/2000, sur http://www.intelligenceonline.fr

[12] « Intelligence économique, compétitivité et cohésion sociale », 2003 http://www.ladocfrancaise.gouv.fr/b...

[13] L’UNESCO et Microsoft signent un accord de coopération pour réduire la fracture numérique http://portal.unesco.org/en/ev.php-...

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> Partenariat Microsoft/Unesco : Quand la communauté réagit par voie de presse , le 8 janvier 2005 par NICO d’apple-linux.org (2 rép.)

Bonjour, Bonne année 2005

Je n’ai sincèrement pas tout lu car c’est long mais il faut reconnaitre qu’il y a un continent qui veut devenir omniprésent sur notre monde, et qui souhaite avoir la main-mise partout. Dernièrement, ce même continent qui souhaitait tout planifier sur l’aide et la reconstruction des pays et villes sinistrées en ASIE., alors qu’il a raflé déjà une bonne partie des contrats pétroliers où chacun sait.

Le problème est qu’il ya de plus en plus d’organisations mondiales ne ne font plus face à leurs responsabilités et que les pots de vins et malversations pleuvent (CIO/FIFA/JO/Unescso/CEE/......)

Bientot la main-mise de Mac donald sur les restaurants du coeur, Bouygues sur Emmaus.

Il est normal que des gens s’indignent et prennent la plume et que la colère monte sur les Weblogs.Le monde se capitalise trop vite, ceux qui ne suivent pas, se font dicter leurs choix.

Ceux qui ne voient dans tout ça qu’un petit conflit de personnes (LL/Proprio), s’il vous plait, coupez-vous du NET.

> Partenariat Microsoft/Unesco : Quand la communauté réagit par voie de presse , le 8 janvier 2005 par PAtricE

Bonjour,

Je pense que ces deux citations discréditent totalement votre propos.

Je n’ai sincèrement pas tout lu car c’est long

et que les pots de vins et malversations pleuvent

> Partenariat Microsoft/Unesco : Quand la communauté réagit par voie de presse , le 9 janvier 2005 par NICO

Je ne pense pas...

Steve ballmer est écouté et les réponses pleuvent de toute part même quand ses propos démontrent une méconnaissance totale (la plupart du temps) du libre alors ceux ne sont pas mes 2 petites phrases sorties hors context qui vont discréditer un argumentaire aussi simpliste soit-il. Je n’ai par exemple pas besoin d’interviewer le CEO de Microsoft sur l’Open Source pour savoir ce qui va en sortir, ni interviewer richard Stallman ni les dangers des solutions propriétaires. Les conclusions suffisent la plupart du temps pour éviter d’être blasé.

Mais soit(e), la liberté d’expression s’accompagne de la liberté de penser et la liberté de choisir.

cordialement,

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