« Nous sommes tous des pirates du net... »

Christian Paul est député de la Nièvre (PS).

À l’heure où le ministre de la Culture et le gouvernement criminalisent le mode d’accès à la musique de millions d’internautes français, il y a mieux à faire qu’entreprendre une stérile et infantile croisade.

Pourquoi décréter la répression quand il est urgent de provoquer un large débat public, sans tabous, sur l’adaptation de l’économie culturelle à l’âge du numérique, et sur les nouvelles modalités de rémunération des créateurs ?

Pourtant, chacun est en droit d’attendre des responsables politiques courage et clairvoyance pour affirmer : le disque est un produit menacé, la vente de musique en ligne pour s’imposer doit échapper à la guerre des standards, le téléchargement gratuit est promis à un bel avenir.

En effet, l’échange et le téléchargement de fichiers musicaux apparaissent d’aujourd’hui comme un phénomène massif, brutal, mondial et... irréversible, car ils s’inscrivent dans la logique de l’économie numérique.

De nouveaux modèles économiques sont en voie d’invention. Il est plus que temps de les aider à émerger. Ils doivent conjuguer :

  • la rémunération des créateurs, des artistes, et de tous ceux qui concourent à la diffusion des oeuvres
  • l’accès du plus grand nombre à la culture
  • la recherche d’un équilibre juridique et économique, respectant les droits des auteurs et diversifiant les modes de rémunération. Quand l’accès est gratuit, c’est que le prix est acquitté autrement.

Prisonnier d’un modèle unique et largement dépassé, le ministre de la Culture satisfait sans scrupules les exigences d’intérêts industriels limités et de court terme, avec des accents qui rappellent l’ordre moral plus qu’ils n’évoquent les aventures de l’esprit. En désignant un bouc émissaire nommé « pirate », le gouvernement s’attaque d’abord à une génération (et même plusieurs !), mais surtout ne remplit pas son rôle : éclairer l’avenir.

Dans le passé, chaque innovation technologique a conduit à repenser les règles qui régissent les droits des auteurs et les conditions de leur rémunération. La mise à l’étude des conditions permettant l’existence de services légaux d’échanges P2P (peer to peer) intéropérables, qui préservent la liberté de choix du consommateur est aujourd’hui une urgente nécessité.

Messieurs les censeurs, ouvrez les yeux... et les oreilles.

Christian Paul

Commentaires

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« Nous sommes tous des pirates du net... » , le 4 octobre 2007 par Christine Louis-Queré (0 rép.)

Intelligence supérieure ; je pense donc je suis !

Avis Les délinquants du Net qui usurpent l’identité de "christinelouisquere.clearblog.org/index" ou celle de ses rédacteurs pour diffuser des messages divers sur des sites sont avisés que des plaintes ont été deposées a leur encontre ; les services anticybercriminalité et de la D.S.T. (Direction de la surveillance du territoire ), D.G.S.E. (Direction générale de la sécurité extérieure), L’O.C.L.C.T.I.C.(Office Central de Lutte contre la Criminalité liée aux Technologies de l’Information et de la Communication ), La B.E.F.T.I., ( Brigade d’Enquêtes sur les Fraudes aux Technologies de l’Information) et de la S.P.A.. (Société Protectrice des Animaux ) sont avisés des faits et que le G.I.G.N. (Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale ) et le 13e R.D.P. (13ème régiment des dragons parachutistes ) sont prêts à passer à l’action et seront sans pitié. Christine Louis-Queré christinelouisquere.clearblog.org/index (laissez-y vos commentaires et vos adresses IP) christinelouisquere@gmail.com

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> « Nous sommes tous des pirates du net... » , le 3 août 2004 (2 rép.)

Je viens de m’acheter quelques titre sur un site de vente en ligne, environ 20 € pour 20 titres de 20 artistes différent. Ca fait chère la compil surtout que je veux graver mes titre LEGAUX sur un cd et que du coup je vais aussi reverser une taxe sur ce support vierge.

Quelques propositions pour le ministre de la culture Monsieur : TF1-M6-NRJ-Universal-Endemol

* Une taxe sur les possesseurs de radio * une taxe pour les bien-entendant avec bien sûr une minoration pour les mal-entendant. * Un taxe sur les PC, car si tu achète un PC c’est pour aller sur le WEB, donc forcément pirater de la musique. * Un impôt pour les programmeurs, car ils représentent un risque potentiel de création de nouveau logiciel de P2P crypté. et je suis sûr d’en oublier...

> « Nous sommes tous des pirates du net... » , le 3 août 2004 par Hugues

D’accord avec toi et, devrais-je m’acquitter d’une taxe si je reprends tes arguments ?

 ;-)

> « Nous sommes tous des pirates du net... » , le 18 avril 2005 par dax

Je trouve que cette taxe ne devrait pas exister et je vais vous dire pourquoi :

on paie une taxe, car des gens piratent, alors en théorie, on ne devrai pas avoir de remors a pirater puiqu’on paie la taxe .....

c’est quand même abusé, on paie pour quelque chose que l’on ne peut pas faire .... c’est fort, c’est très fort

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> « Nous sommes tous des pirates du net... » , le 2 août 2004 par loup (0 rép.)

Lire à ce sujet l’’interview de Richard Stallman (GNU) dans Charlie Hebdo N° 626 du 16 juin 2004 recueillie par Oncle Bernard intitulée : "Propriété et partage : La main de la gratuité dans la culotte des majors". Revigorant. C’est court et tout est dit.

Loup

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> « Nous sommes tous des pirates du net... » , le 31 juillet 2004 par Hugues (1 rép.)

Étrange non ? Il y a 15 ans je copiais des albums entiers sur des cassettes. Aujourd’hui je télécharge de la musqiue parce que sa qualité artistique me plaît. Devrais-je être condamné parce que j’aime la musique ?

"Oui mon petit, parce que tu détruis la propriété intellectuelle, à cause de toi, des tas d’artistes vont disparaître !"

De quels artistes parlons nous ? Des étoiles filantes dont la voix insipide est complètement remasterisée par AutoTune [1] ? Ceux qui passent à la télé tous les samedi soir – tient, quelle coïncidence, ils viennent présenter leur dernier album ? -.

Je ne sais plus quoi penser. D’un côté je comprends qu’il faille rémunérer les artistes mais lesquels, dans quelles proportions et avec quelle équité ? Et de l’autre, j’ai l’impression d’assister à une nouvelle étape sociologique, de celles qui seront analysées à tête reposée dans 30 ans : Musique -> Radio -> télé -> enregistreur analogique -> enregistreur numérique -> téléchargement grâce au p2p. Les majors s’alarment aujourd’hui car elles n’avaient pas pu prévoir ce nouveau phénomène, bien à l’aise qu’elles étaient dans leurs tours d’ivoire à encaisser des tones de pognon gagné sur le dos des artistes. Les majors donc [2] sortent l’artillerie lourde – elles ont encore des moyens non ? - et utilisent les médias pour véhiculer l’image de méchant pirate qui va mettre sur la paille nos plus valeureux artistes ; et on ne fait pas dans le détail, on montre tout de suite le type qui possède 500 GO de MP3 et de Divix, de quoi alarmer non ?

Nous sommes tous des pirates potentiels, nous utilisons les idées des autres, nous photocopions des choses, nous divulguons les ragots des autres, nous téléchargeons des MP3, des films. Vous vous retrouvez là dedans ? Nous sommes tous des pirates, nous sommes tous des berlinois, nous sommes tous des juifs allemands, nous sommes tous joyeusement attirés par les nouvelles technologies.

> « Nous sommes tous des pirates du net... » , le 31 juillet 2004 par Hugues

Je me réponds à moi même parce que les notes de bas de page n’ont pas fonctionné sur le forum - ça ne marche qu’avec les articles.

1) Logiciel de correction de la voix. Grâce à lui vous ne chanterez plus jamais comme une casserole. Un invité d’une émission de France Inter – un samedi après midi - disait même qu’aujourd’hui, l’oreille s’est tellement habituée aux voix parfaites, qu’entendre un vieux Léo Ferret fait apparaître quelques imperfections de tonalité vocale

2) Ne pas confondre avec l’acteur qui joue dans l’Homme qui valait 3 milliards ;-)

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> « Nouveau, Nous sommes même des terroristes... » , le 18 juillet 2004 par Lyook (2 rép.)

"On soupçonne certains de soutenir des filières terroristes. Leur chiffre d’affaires est par exemple de l’ordre de 207 millions d’euros pour les sites Internet Peer to peer, là où les serveurs de musique en ligne légaux atteignent un cumul de 83 millions d’euros."

Après le p2p, affameur de la star’ac, de M.Nègre, voici le p2p qui génère un CA digne d’une multinationale.

Il serai temps d’arrèter les aneries qui font pleurer la ménagère de plus de 50 ans (et son mari) et d’engager une vrai réflexion sur l’avenir de la culture à moins qu’il ne soit déjà trop tard pour les artistes qui pourront remercier les majors !!!

-----> Le Parisien, Faits divers, Guerre à la contrefaçon sur la Côte d’Azur, 18/07/2004

> « Nouveau, Nous sommes même des terroristes... » , le 19 juillet 2004 par mimas

La citation est vraiment caractéristique de l’incompétence de pas mal de journalistes sur de tels sujets.

Un site P2P ? Le P2P permet de se soustraire de la relation Serveur-Clients en mettant en relation chacun des clients. Le serveur ne partage plus ses ressources, il sert de point de contact. Les ressources partagées sur le réseaux sont désormais celles des clients, plus celles des serveurs.

Il faudrait donc expliquer par quel miracle on peut dégager un chiffre d’affaire des ces fichiers musicaux qui circulent sur le P2P de façon décentralisée. Et pourquoi les majors du disque ne font pas pareil ?

On peut vendre de la contrefaçon sur Internet, on peut faire de l’argent en vendant des espaces publicitaires sur un site qui contients des liens de téléchargement illégaux et on peut faire payer les téléchargements sur son site. Mais dire que le P2P sert à financer des terroristes, ça c’est du scoop !

> « Nouveau, Nous sommes même des terroristes... » , le 21 juillet 2004

Le soucis est aussi dans "la ménagère de moins de 50 ans (et son mari)" qui sont au fil des ans devenus des lobotomisés de l’info-spectacle croyant comme des béni oui-oui que la parole du journaliste est juste et vrai.

Le problème est de société où une bonne majorité des français ont un QI de 2 et ne voient pas plus loin que le bout de la télé. Mais à force de manifier le médiocre, ca devait arriver !

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> « Ils sont (presque) tous des pirates de la culture... » , le 18 juillet 2004 par Foxfriend (2 rép.)

Vous devinez de qui je veux parler ?!! On se proclame défenseur de la culture de l’artiste mais on demande la rentabilité, on veut la rentabilité immédiate, on se réserve la plus grosse part du gateau, on pleure sur les bénéfices qu’ont aurait virtuellement pu faire. Vivement que le monde crève de tout cet argent toujours moins partagé et que de vraies valeurs émergent. La valeur d’une oeuvre par exemple musicale, est elle liée au prix d’achat de son support (généralement un CD) ou au nombre de gens qui peuvent l’entendre et éventuellement l’apprécier. Je n’évoquerait même pas l’hypocrisie de la taxe sur les supports numériques. Nous sommes tous des pirates et nous payont pour ça, car cette taxe touche même ceux (à prioiri minoritaires puisqu’elle s’applique sans distinction de nature et de quantité) qui utilisent ces support non pour faire des copies, mais comme espace de stockage de données personnelles (document, photos, etc.). Bref messieurs les législateurs, on attend votre débat, mais cela existe t’il encore dans notre société (réforme retaite, loi d’orientation énergétique, réforme de la sécurité sociale) on ne croule pas sous les réflexions et les propositions.

> « Ils sont (presque) tous des pirates de la culture... » , le 20 juillet 2004 par Etienne

Foxfriend a écrit : "(...) cette taxe touche même ceux (à prioiri minoritaires puisqu’elle s’applique sans distinction de nature et de quantité) qui utilisent ces support non pour faire des copies, mais comme espace de stockage de données personnelles"

Parle pour toi ! Moi, avec des CD sur lesquels je paie cette taxe atroce, je pratique :

- La diffusion de MA musique, qui est libre de droits (Licence Art Libre, voir le lien)
- La gravure de CD de Linux que je diffuse autour de moi, et notamment dans le collège où je travaille
- La sauvegarde des données de l’administration du collège.

En gros, mon collège (et moi aussi d’ailleurs) a un budget d’une vingtaine d’Euros par an pour Madonna et Mickael Klackson. Ca s’appelle la bonne utilisation des fonds publics.

-----> L’art en liberté

> « Ils sont (presque) tous des pirates de la culture... » , le 23 juillet 2004

Mon cher Etienne, c’est exactement ce que je voulais dire : vu que la taxe s’applique à tous les support numérique, elle touche également les gens qui en font une utilisation licite, je n’ai donné que quelques exemple mais les applications ne sont pas si minoritaires, ce qui rend la taxe proportionnellement injuste.

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> « Nous sommes tous des pirates du net... » , le 18 juillet 2004 par Steed (1 rép.)

Salut Il est temps de se réveiller Monsieur le politicien. Alors je peux vous indiquer que vous avez encore raté le coche, car à présent, la loi autorise des sociétés privées à ficher les adresses des internautes. On a du même coup modifier les pouvoir de la Cnil.

Liberté, Egalité, Fraternité, mon oeil !!!!! (cherchez les intrus ...) Vive la France !!!

> « Nous sommes tous des pirates du net... » , le 5 septembre 2004 par Ludovic Pénet

Il faudrait peut-être être soi-même éveillé avant de vouloir réveiller les autres... :-)

En l’occurence, Christian Paul est intervenu sur la LCEN, sur la LIL et s’intéresse de près aux dossier numériques depuis... environ 10 ans...

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> « Nous sommes tous des pirates du net... » , le 17 juillet 2004 (2 rép.)

Et oui on vit dans un monde ou il faut mieux piquer dans les caisses de l’état que de récupérer un chanson sur internet.

c moin risquer.

carré VIP , le 17 juillet 2004

ouais, c’est pour ça qu’un carré VIP a été créé à la prison de la Santé

> « Nous sommes tous des pirates du net... » , le 31 juillet 2004

non c pa vrai !!! et il ont l’ADSL dans leur carré VIP au moins ?

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> « Nous sommes tous des pirates du net... » , le 16 juillet 2004 par dodu (0 rép.)

Pour recadrer, il faudrait plutôt dire, le net est un repaire de pirates. Au-delà de ce constat assez simpliste, il est important de dire que les majors sont un mal non nécessaire qui ponctionne lourdement les artistes et bride dangereusement leur créativité.

En Belgique, il n’existe plus qu’un seul gros organisateur de concerts (clearChan...) pour ne pas le citer, qui décide ce qui est bon pour les jeunes (StarAc) et ce qui ne mérite pas le détour (- de 10 000 ventes de disque par exemple).

C’est dans ce contexte que les éditeurs tentent de culpabiliser des internautes curieux, de fustiger le surfer découvreur.. comme si avant l’internet (et le P2P), le monde du cinéma et de la musique était magnifique, les ventes augmentaient sans cesse.

Le rôle des politiques n’est pas de favoriser des intérêts des multinationales au détriment de la culture (fut-elle rock) rendue enfin accessible.

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Nous pouvons tous être des utilisateurs honnêtes et légaux du Net :-) , le 16 juillet 2004 par homme net et honnête sur le Net ;-) (1 rép.)

1. Le titre de l’appel "nous sommes tous des pirates du net" est vraiment très provocateur, caricatural, injuste et faux. Heureusement que nous ne sommes PAS TOUS des "pirates" du Net. Il existe évidemment une majorité de gens honnêtes et respectueux des lois.

2. Le piratage informatique n’est pas nouveau, il a toujours existé et il existera toujours (tout comme il existera toujours des gens malhonnêtes, irrespectueux des lois en vigueur).

Il faut s’interroger sur les vraies raisons du piratage et sur l’ampleur réelle du piratage. Depuis un certain temps, les médias parlent du piratage essentiellement pour faire entendre la voix des maisons de disque et des éditeurs de vidéo. Or ceux-ci occupent une position oligopolistique sur le marché et cherchent avant tout à défendre leurs intérêts personnels et leurs rentes financières de situation. On ne peut pas dire qu’il existe une réelle liberté de diffusion dans les médias classiques : la plupart des artistes sont quasi obligés de passer par une grande maison de disques s’ils espèrent "percer" et être appréciés du "grand public". Les artistes dits indépendants ou refusant de passer par une grande maison de disque sont voués généralement à l’échec ou du moins à un succès "d’estime", plutôt faible. Il existe des exceptions mais par définition elles sont rares.

3. L’appel ne comporte pas de véritable solution concrète et se limite à l’énonciation de quelques principes généraux peu polémiques et peu précis. Cela me fait penser à certains slogans politiques lors des élections : "tous ensemble...", "mieux vivre ensemble...", "le temps de l’action..." etc... Bien sûr, les principes sont faciles à exprimer mais leur mise en oeuvre CONCRETE est loin d’être évidente et consensuelle.

4. Le débat est vaste et souvent "biaisé" dans les médias. En général, dans un reportage télévisé, d’abord, on montre d’un ou plusieurs pirates en train de télécharger des fichiers musicaux et vidéos (hier soir, dans un journal télévisé, on y a eu encore droit pour la énième fois ! ). Ensuite, le journaliste donne la parole à un représentant d’une grande maison de disques qui se plaint du piratage et qui rappelle qu’il faut mieux protéger les cd, les dvd et surtout renforcer les sanctions juridiques et financières contre les pirates. Le représentant de la maison de disque précise que la chute des ventes de cd audio s’explique en grande partie par la croissance du piratage. Or, cela est faux : diverses études ont montré que la chute des ventes n’était pas dû seulement au piratage.

5. Quelques débuts de solutions ?

5.1 Oui, il faut mettre en place de ***nouveaux et multiples*** systèmes de diffusion et faire cesser les oligopoles "de fait" exercés par quelques grandes maisons de disques et leur grande influence sur les grands médias (télévision et radio). Une réelle concurrence au niveau de la diffusion est nécessaire. Tant qu’il n’y aura que quelques diffuseurs, ceux-ci continueront à exercer leur oligopole en défendant leurs intérêts financiers et en demandant toujours plus de protection juridique de leurs supports et in fine de leurs profits.

C’est la mulplicité et la diversité de l’offre qui permettra de faire jouer ***librement*** la concurrence et d’abaisser les prix de vente (aussi bien dans les magasins ordinaires que sur les sites légaux de téléchargement).

5.2 lorsque les fichiers musicaux et vidéos sont téléchargés, ils devraient être beaucoup moins chers notamment parce que cd ou le dvd est à la charge de l’internaute donc logiquement le coût de revient global n’est pas le même.

5.3 les artistes devraient être mieux rémunérés. Peu de gens savent que dans le prix d’un cd musical, une toute petite partie de l’argent est destinée à l’artiste. Les maisons de disques oublient de dire que leurs profits sont substantiels...

5.4 il faut cesser de croire qu’un système de protection des cd, des dvd et des fichiers téléchargés sera efficace : en informatique, la sécurité est une notion très relative. Une protection n’est efficace que durant un certain temps. Combien de temps ? Il s’agit seulement du temps nécessaire à une personne pour programmer un système ou un logiciel permettant de contourner ou de supprimer la protection initiale. En général, le temps nécessaire se compte en semaines ou en mois...

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> « Nous sommes tous des pirates du net... » ... Ah bon ? , le 16 juillet 2004 par mougly (2 rép.)

Bonjour,

Doit-on s’en féliciter ou regretter le réveil tardif voire l’opportunisme ?

...les trois ?

En effet, si cet appel est digne d’un bon politicien, c’est à dire démagogique à souhait et "plein de vide", il était tant qu’il apparaisse. On pourrais essayer de se souvenir de la date de l’explosion de Napster, mais moi, je ne m’en souviens plus...

De plus, je trouve que Mr Paul n’apporte pas vraiment de solution, ou de piste de recherche. Ce serait plutôt "pas très constructif".

Mais pour finir sur quelque chose de plus positif, on peut se dire que c’est déjà pas mal d’essayer d’en parler... Continuons !

> « Nous sommes tous des pirates du net... et fiers » , le 21 juillet 2004 par zorg

si ça plait à certains de te faire s.......... sans vaseline par les majors, tant pis ou tant mieux pour eux. Savent-ils à combien revient la fabrication d’un CD des Beatles, de Berlioz, de Lorie,...... après l’investissement initial ? 1 euro environ. Bowie l’a compris depuis longtemps lui qui vend ses albums en direct (Zappa a été le premier à le faire) Toujours pas convaincu ? Alors il n’y a plus rien à espérer. Au fait, tout les nouveaux "talents" sont d’accord pour reconnaître que le P2P a boosté leurs ventes d’albums.

Ce qui est sinistre, c’est que cette histoire de gros sous me rappelle celle sur les médicaments génériques pour le traîtement des séropositifs VIH. La mondialisation est bien en marche. Au fait (2) sans la lutte des radios libres, nous n’aurions pas toutes ces radios officielles d’aujourd’hui. OSONS RESISTER !!!

> « Nous sommes tous des pirates du net... » ... Ah bon ? , le 9 août 2004 par Marmotte_hurlante

Il m’est impossible de télécharger un livre. Pourquoi ? parce que je n’arrive pas à lire un bouquin sur écran et je ne tiens pas plus que ça à l’imprimer pour le lire ensuite. Un livre est un tout qui comprend son format, le papier utilisé, la couverture etc etc. Il y a un rapport particulier au livre qui justifie que l’on souhaite l’acheter plutot que le télécharger. Cela pour dire que les consommateurs font les lois du marché. Ils n’achètent que ce qu’ils souhaitent. Si un internaute télécharge par curiosité ou même parce qu’il le veut un album d’un artiste quelconque, rien ne dit qu’il aurait payé pour cela. Rien ne dit qu’il est pret à payer pour cela. Peut être que 1Euro pour un CD qui n’a rien de particulièrement attirant si ce n’est la musique qu’il contient c trop cher. Peut être que les profits engrangés par les majors est fondé sur un immense quiproquo qui voudrait que 20 euro soit le prix adéquat d’un CD. J’aurai plein de CD, avec de belles jaquettes s’ils ne coutaient que 5 euro. Et en plus ce serai rentable pour l’artiste. Il n’y a qu’à sauter un intermédiaire devenu inutile : la maison de disque dont la seule utilité désormais est de choisir ce qui est sensé me plaire et qui en plus le fait mal en général. Exit universal, EMI , .... votre époque est révolue.

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